5 février 2010
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La décision de la Cour pénale internationale (CPI), visant à la délivrance d'un mandat d'arrêt pour génocide contre le président soudanais, Omar el-Béchir, "va à contre-courant" du processus de paix, a déploré vendredi la commission de l'Union africaine (UA). "L'UA a toujours souligné son attachement à la justice et son rejet total de l'impunité, conformément aux dispositions pertinentes de son Acte constitutif", a affirmé la commission. "Dans le même temps, l'UA réaffirme que la recherche de la justice doit être poursuivie de manière à ne pas porter préjudice à la quête de la paix. La décision que vient de prendre la CPI va à contre-courant" de ce processus, estime l'organisation continentale.
La chambre d'appel de la CPI a ordonné mercredi aux juges de première instance de la cour de La Haye de réexaminer leur décision de ne pas retenir le génocide dans leur mandat d'arrêt contre M. El-Béchir. Ces juges ont émis, le 4 mars 2009, un mandat d'arrêt contre le président soudanais pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité au Darfour, mais n'avaient pas retenu l'accusation de génocide demandée par le procureur Luis Moreno-Ocampo, qui avait interjeté appel en juillet 2009.
La chambre d'appel de la CPI a ordonné mercredi aux juges de première instance de la cour de La Haye de réexaminer leur décision de ne pas retenir le génocide dans leur mandat d'arrêt contre M. El-Béchir. Ces juges ont émis, le 4 mars 2009, un mandat d'arrêt contre le président soudanais pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité au Darfour, mais n'avaient pas retenu l'accusation de génocide demandée par le procureur Luis Moreno-Ocampo, qui avait interjeté appel en juillet 2009.