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4 octobre 2011 2 04 /10 /octobre /2011 12:04

Les partenaires au développement, en l’occurrence la Banque mondiale et le Fonds monétaire international (FMI) sont dans les meilleures dispositions pour accompagner la Côte d’Ivoire au point d’achèvement de l’initiative en faveur des Pays pauvres très endettés (PPTE).
Cote d'ivoire
En attendant le rendez-vous de novembre prochain où le conseil d’Administration du Fonds monétaire international (Fmi) devrait approuver la demande d’appui au titre des Facilités élargies de crédits (Fec), pour le financement du dispositif macro-économique couvrant la période jusqu’à 2014 et évalué à environ 300 milliards Fcfa, les partenaires au développement, en marge des Assemblées annuelles de septembre à Washington, ont montré leur détermination à accompagner le gouvernement ivoirien.

Les efforts de l’Etat reconnus

Selon le ministre de l’Economie et des Finances, ils ont évoqué plusieurs priorités devant conduire au point d’achèvement. Il s’agit notamment de mener des réformes sectorielles, en l’occurrence dans les secteurs des hydrocarbures, de l’énergie, du cacao et des finances. L’objectif, explique Charles Koffi Diby, est de promouvoir une croissance durable et solidaire afin de permettre au pays de jouer à nouveau son rôle économique moteur dans la sous-région. «Les partenaires au développement ont marqué leur volonté de soutenir le processus de reconstruction et faciliter la mise en oeuvre du cadre de paix et de réconciliation », détaille le ministre. Une volonté fortement réaffirmée par le directeur des opérations de la Banque mondiale, Madani Tall. «L’Etat ivoirien a besoin d’un soutien énergétique et nous sommes prêts à l’accompagner », dit-il. En effet, l’aide financière attendue des bailleurs de fonds tels que l’Union africaine, la Banque ouest-africaine de développement (Boad), la Banque islamique de développement (Bid), la France, le Royaume-Uni, les Etats-Unis et l’Arabie Saoudite est très importante et devrait booster les projets. Pour le gouvernement du président Alassane Ouattara, en effet, la relance économique doit être portée essentiellement par les infrastructures. Cette vision est également agréée par la Banque mondiale qui en a fait aussi un des axes majeurs de sa stratégie d’assistance après la gouvernance, le développement agricole et le secteur privé. «C’est dire, si besoin en était, que notre institution continuera d’accompagner votre pays sur la voie de la renaissance de ses infrastructures», assure M. Tall. Pour lui, les bailleurs de fonds vont contribuer à renforcer le leadership ivoirien dans la sous-région ouest-africaine. «Je voudrais réaffirmer la disponibilité et l’engagement de la Banque mondiale à œuvrer aux côtés du gouvernement et des autres partenaires au développement en vue de relever le défi de la renaissance des infrastructures, facteur de développement économique et vecteur du bien être des populations et de la compétitivité des entreprises», fait-il observer. Face à cette disponibilité internationale, le ministre Diby note que les défis à relever sont énormes: «nous devons continuer nos efforts pour améliorer la gestion des finances parce qu’il y a nécessité d’optimiser la qualité des dépenses, d’accroître la rigueur dans la gestion, de maximiser les recettes publiques afin d’augmenter sensiblement le niveau de production et envisager le niveau d’un taux de croissance économique à deux chiffres », égrène-t-il. D’ailleurs, au cours de la prochaine rencontre de novembre, les discussions devraient s’articuler autour de la remise en état avec le rééquilibrage des finances publiques. « Il faut qu’on ait un secteur financier qui puisse financer l’économie de notre pays mais aussi les ménages », a reconnu Charles Diby.
Lanciné Bakayoko

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4 octobre 2011 2 04 /10 /octobre /2011 12:00

cacaoLe prix d’achat du cacao bord champ est fixé à 1.000 Fcfa le kilo, en recul de 100 Fcfa par rapport à la campagne précédente. Un prix indicatif, précise la présidente du Comité de gestion de la filière café-cacao (Cgfcc) qui a ouvert, lundi à Abidjan, la campagne de commercialisation du cacao pour l’exercice 2011-2012. Selon Massandjé Touré-Litse, cette tendance baissière est la conséquence de l’abondance de l’offre de fèves la campagne 2010-2011 qui a engendré des volumes importants de stocks. Malgré la crise post-électorale et les fraudes qui y sont liées, a expliqué Mme Touré-Litsé, la production ivoirienne de cacao n’a cessé de grimper, plafonnant à 1,5 million de tonnes en 2010-2011, grâce notamment à des conditions climatiques plutôt favorables. «La production a atteint un niveau record de plus de 1,48 million de tonnes au 25 septembre 2011, soit une hausse de plus de 25% par rapport à son niveau de 2010 », dit-elle. Une véritable performance dans la mesure où le marché avait anticipé une baisse drastique de production à cause des effets pervers de la parenthèse de décembre 2010-avril 2011.
O.T

Nord-Sud

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30 septembre 2011 5 30 /09 /septembre /2011 15:39

IdentificationLe Chef de l’Etat Alassane Ouattara songe à réinstaurer la carte de séjour. L’information est d’une source crédible proche du Palais présidentiel. « Le Président de la République pense à la ré institution de la carte de séjour pour les étrangers. L’objectif est de faire la part des choses entre Ivoirien et étranger. Mais surtout de renflouer les caisses de l’Etat », a révélé notre source qui a gardé l’anonymat. Et de justifier : « c’était une grosse erreur pour Gbagbo de supprimer la carte de séjour qui sur le plan politique ne lui a rien apporté. Est-ce que les gens lui ont été reconnaissants. Il voulait s’attirer la sympathie des gens du Nord, en vain. Nous ne sommes pas venus faire plaisir à quelqu’un. ». Il faut noter que le retour de la carte de séjour selon notre source permettra de renflouer les caisses de l’Etat qui sont véritablement asséchées du fait de la crise post électorale. Cette opération est perçue comme l’effort, la contribution des étrangers à la reconstruction du pays. Avec la crise économique qui frappe les pays européens, Alassane Ouattara a le dos au mur. Il lui faut trouver l’argent quelque part pour boucler le budget.
Mais, cette position ne rencontre pas l’assentiment de tous les membres de l’équipe gouvernementale. Notamment le chef du gouvernement. Guillaume Soro aurait manifesté sa réticence. Selon un proche de celui ci, il craint l’ouverture de la boîte à pandore qui pourrait engendrer des problèmes incontrôlables. « Soro n’est pas contre le retour de la carte de séjour ; mais ce n’est pas opportun. Le pays est déjà très fragilisé par la haine sociale et les rancunes. Il faut patienter ». Les discussions portent sur le coût, la durée de validité et la sécurisation de la carte pour éviter sa fraude. De source crédible, le retour de la carte de séjour pourrait intervenir d’ici avant la fin de l’année. Si Ouattara et Soro s’accorde leur violon.
En 1990, pour redresser l’économie nationale, Félix Houphouët Boigny a fait appel au technocrate Alassane Ouattara. Celui-ci, nommé Premier Ministre avait la lourde mission de renflouer les caisses de l’Etat. Parmi les solutions miracles, l’instauration de la carte de séjour figurait en très bonne position. Ce sont plusieurs milliards de F Cfa qui sont tombés dans l’escarcelle de l’Etat.
Olive Amezady frankyleroi@yahoo.fr

Le Quotidien

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30 septembre 2011 5 30 /09 /septembre /2011 15:22

ado auLe gouvernement ivoirien devrait être salué pour avoir pris des mesures à l’encontre des forces de sécurité qui extorquent de l’argent aux barrages routiers, a déclaré Human Rights Watch aujourd’hui. L’organisation de défense des droits humains a appelé le gouvernement à étendre ses efforts aux routes secondaires situées en zones rurales, où des membres des Forces républicaines continuent de se livrer régulièrement à des actes d’extorsion.
«Le gouvernement Ouattara mérite véritablement des éloges pour ses récents efforts visant à s’attaquer au racket qui existait bien avant que le pays ne soit le théâtre du récent conflit postélectoral », a souligné Daniel Bekele, directeur de la division Afrique de Human Rights Watch. «À présent, il doit aller plus loin que les routes principales et étendre son action aux zones rurales où certains soldats pensent qu’ils peuvent se dérober aux mesures de répression gouvernementales et prendre pour cible, des populations figurant parmi les plus vulnérables du pays.»
Le 5 septembre 2011, le Premier ministre Guillaume Soro a déclaré que le gouvernement ne tolèrerait plus l’extorsion pratiquée aux barrages routiers et a réclamé des sanctions à l’encontre des auteurs de tels actes. Le lendemain, le porte-parole du ministère de la Défense a averti les membres des Forces républicaines qu’ils seraient renvoyés s’ils venaient à être pris en train de se livrer au racket.
Les actes d’extorsion perpétrés par les forces de sécurité minaient le pays bien avant les récentes violences déclenchées par le refus du président Laurent Gbagbo de se retirer après que la commission électorale nationale et les observateurs internationaux eurent désigné son rival, Alassane Ouattara, vainqueur du scrutin présidentiel du 28 novembre 2010.

Dans un rapport publié en octobre 2010 et intitulé Terrorisés et abandonnés, Human Rights Watch a décrit les actes d’extorsion et de racket généralisés qui rongeaient les régions occidentales du pays avant le conflit. Les forces de sécurité opérant dans le sud du pays, alors contrôlé par le gouvernement Gbagbo, avaient pour habitude de soumettre à l’extorsion, les Ivoiriens du nord et les ressortissants ouest-africains – plaçant parfois arbitrairement en détention et passant à tabac, ceux qui refusaient de payer sur-le-champ. Dans la partie nord du pays – alors sous le contrôle de l’armée rebelle, les Forces Nouvelles – les soldats ont tiré d’énormes profits en extorquant de l’argent aux entreprises et aux barrages routiers.

Les Forces Nouvelles sont par la suite devenues les Forces républicaines, qui se sont battues pour Ouattara lors du conflit postélectoral et ont arrêté Gbagbo le 11 avril dernier. Au cours des premiers mois qui ont suivi la prise de contrôle du pays par les Forces républicaines, il est apparu que bon nombre des pratiques qui affectaient le nord de la Côte d’Ivoire depuis 2002 allaient devenir la norme, des informations faisant étant du fait que les soldats mettaient en place des barrages routiers et réclamaient le paiement d’argent à travers tout le territoire. Néanmoins, en juillet, le ministre de l’Intérieur Hamed Bakayoko, le Premier ministre Soro, ainsi que le chef d’état-major de l’armée, le Général Soumaïlia Bakayoko, ont parcouru Abidjan en personne, annonçant qu’ils étaient en train de réduire le nombre de postes de contrôle et exigeaient que les soldats mettent un terme à leurs actes d’extorsion. De nouvelles plaintes émanant de la population, en particulier à l’extérieur d’Abidjan, ont débouché sur les récentes déclarations du gouvernement avertissant que l’extorsion ne serait pas tolérée. Des appels analogues lancés sous le gouvernement antérieur n’avaient pas été entendus ; la réaction du gouvernement actuel face à ce problème est dès lors un signe encourageant, a relevé Human Rights Watch.

Des habitants des régions du sud-ouest et de l’ouest du pays ont confié à un chercheur de Human Rights Watch présent sur le terrain que même si bon nombre de barrages routiers avaient été démantelés le long des routes principales reliant les plus grandes villes du pays, les voies secondaires, des pistes en terre, demeuraient jalonnées d’une multitude de barrages routiers où l’extorsion était pratique courante. Human Rights Watch a confirmé les déclarations des habitants concernant au moins sept barrages routiers sur les pistes secondaires aux alentours de Sassandra à Fresco, au moins quatre barrages entre Tabou et Grabo, et au moins cinq entre Guiglo et Taï. Après que des chauffeurs de camion eurent entamé une grève le 8 septembre pour protester contre les actes d’extorsion commis le long de l’axe Guiglo-Taï, les autorités gouvernementales locales se sont réunies avec les commandants militaires de la zone pour s’attaquer au problème.
Des habitants ont expliqué que les soldats leur demandaient leurs cartes d’identité lorsqu’ils passaient par les barrages. Ils exigeaient que les passagers paient 500 francs CFA (1$US) pour récupérer leurs papiers. Si la personne n’avait pas de carte d’identité, les soldats lui réclamaient 1 000 francs CFA.

L’une des personnes interrogées a signalé que des Casques bleus de l’ONU étaient passés pour demander aux habitants de ne pas payer lorsque les forces de sécurité leur réclamaient de l’argent aux barrages routiers. Cette personne a néanmoins attiré l’attention de Human Rights Watch sur le fait que, «Lorsqu’ils ont une arme [à feu] et votre carte d’identité et qu’ils vous disent que vous ne pourrez pas la récupérer tant que vous ne leur verserez pas 500 francs CFA (1$US), comment serait-on censé leur dire non? »
Des professionnels de la santé opérant dans le département de Taï, près de la frontière libérienne, ont fait remarquer que l’extorsion entravait l’accès de la population aux soins de santé. Ainsi, pour se rendre à l’hôpital régional de Guiglo, les passagers des transports publics se voyaient extorquer des montants qui doublaient le coût de leur déplacement.
Le sud-ouest et l’ouest de la Côte d’Ivoire ont été parmi les régions les plus touchées par le récent conflit. Les habitants de ces régions se trouvent dans une position particulièrement vulnérable, ce qui aggrave d’autant plus l’impact des actes d’extorsion auxquels se livrent les soldats. Une personne de 62 ans résidant dans un village à l’extérieur de Fresco a confié à Human Rights Watch: «Ma maison a été entièrement pillée et incendiée pendant la guerre. Je n’ai rien. Maintenant, ils réclament 500 francs CFA, ils me réclament à moi 500 francs CFA. C’est fatigant. Je n’ai rien à donner, juste mon pain de la journée.»

«Plutôt que d’aider les gens à reconstruire leur vie après le conflit dévastateur, certains soldats ajoutent à la misère des habitants en leur extorquant impitoyablement de l’argent », a déploré Daniel Bekele. «Le gouvernement Ouattara devrait respecter l’engagement qu’il a pris de sanctionner ces soldats, notamment en écartant de la nouvelle armée unifiée du pays, les personnes jugées responsables d’avoir commis ou autorisé de tels actes.»

Le Patriote

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28 septembre 2011 3 28 /09 /septembre /2011 13:08

En prélude à la 3ème édition de la Journée mondiale du cœur qui débute ce mercredi 28 septembre 2011, la Fondation de l’institut de cardiologie d’Abidjan (FICA) a organisé au sein de l’institut sis au CHU de Treichville, une importante cérémonie de remise de don en équipements, matériels et médicaments d’une valeur de plus de 19 millions de FCFA. Il s’agissait, selon Mlle Kebey Evita, SG de la FICA de faire d’une pierre deux coups. D’abord remettre les dons de structures telles que Allianz, Palmci, Saph et souligner les actions de sensibilisation qui seront faites lors de la Journée mondiale du cœur qui va s’étendre du mercredi 28 au vendredi 29 septembre 2011. Il s’agira de dépister plus que les 4000 personnes de l’édition précédente. A sa suite, M. Nazaire Gounongbé, président de la fondation, a rappelé leur mission. Celle de collecter et gérer des fonds en vue de soutenir et de promouvoir les activités de l’ICA dans le domaine de la promotion de la santé du cœur, de l’équipement et de la recherche. Il a souligné que les cardiopathies et les accidents vasculaires cérébraux sont à l’origine de quelque 17 millions de décès annuels dans le monde. D’ici 2020, ces maladies deviendront la principale cause de décès et d’incapacité dans le monde en dépassant le cap des 20 millions. C’est pourquoi, il sera question lors desdites journées de susciter l’éveil de conscience des populations et des médias sur les dangers des maladies cardiovasculaires ; sensibiliser les populations sur les facteurs de risques ; dépister les populations sur l’hypertension artérielle ; amener les décideurs à s’engager auprès de la FICA.
OG

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28 septembre 2011 3 28 /09 /septembre /2011 12:56

Archbishop Desmond Tutu speaks after receiving the Jamnalal Baja International Award in Cape Town, South Africa, June 25, 2001. The award, named after a close associate of Mahatma Gandhi, recognizes the promotion of Gandhi's pacifist values outside India. A la veille de l’installation de la Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation (CDVR) en
Côte d’Ivoire, les Elders invitent les autorités ivoiriennes à veiller à ce que certains principes
fondamentaux soient ancrés au cœur de la mission de la Commission.

Dans une lettre adressée au président ivoirien Alassane Ouattara, les Elders rappellent que
l’indépendance de la Commission doit être garantie et qu’elle ne doit exclure personne. Il est
également important, soulignent les Elders, que le processus judiciaire en cours pour juger les violations passées des droits de l’homme soit perçu comme juste et impartial.
L’archevêque Desmond Tutu, Président des Elders et ancien Président de la Commission
Vérité et Réconciliation en Afrique du Sud, a déclaré: «Notre intention, en tant qu’Elders, est de partager avec tous les Ivoiriens les enseignements que nous avons tirés d’initiatives similaires visant à réconcilier des nations divisées, dans l’espoir que notre expérience d’aînés contribue à promouvoir la reconstruction de votre beau pays et à panser les plaies encore ouvertes après des années de conflit.»

Les Elders ont constaté, au cours de leurs expériences passées, que la réussite de tout
processus de réconciliation passe par l'intégration de tous les acteurs concernés. Une paix
durable ne pourra être possible que si toutes les composantes de la société sont pleinement
associées au débat visant à définir et à bâtir la réconciliation.

Les Elders invitent le président Ouattara, ainsi que M. Charles Konan Banny, président de la
CDVR, à prendre le temps nécessaire pour faire appel aux représentants de la société civile
ivoirienne et à les impliquer dans les décisions sur les orientations et le champ d’action de la
Commission. Le temps consacré à cette étape s'avérera être un sage investissement.
Assurer l’indépendance de la Commission, dans les faits comme dans la perception populaire, est une autre condition nécessaire à la réussite du processus de réconciliation. Les Elders exhortent le président Alassane Ouattara à manifester publiquement sa détermination à assurer l’impartialité et l’indépendance de la Commission.
Les expériences passées ont également enseigné aux Elders que réconciliation et justice sont deux processus étroitement liés. Des procédures judiciaires sont en cours à l’encontre des partisans de l’ex-président Gbagbo soupçonnés d’avoir commis des violations des droits de l’homme. Le président Ouattara a également promis de traduire en justice ceux qui, dans son propre camp, sont suspectés d'avoir enfreint les droits de l'homme.

«Nous encourageons le président Ouattara à démontrer à son peuple et à la communauté
internationale que le processus judiciaire qu’il a initié est à la fois juste et totalement impartial, a déclaré l’archevêque Desmond Tutu.

Comme nous l'avons souligné lors de notre visite en mai, nous sommes convaincus que si
la perception d’une « justice des vainqueurs » prévaut, c’est l’ensemble du processus de
réconciliation qui est menacé.»

Les Elders sont persuadés qu'en adoptant ces principes simples mais essentiels, la
Commission sera en mesure de renforcer la confiance populaire nécessaire à l’appropriation
du processus de réconciliation par tous les Ivoiriens et, en fin de compte, une paix durable
pourra être établie en Côte d’Ivoire.

N.B: Le surtitre et le titre sont de la Rédaction d'Abidjan.net

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20 septembre 2011 2 20 /09 /septembre /2011 13:16

tikenDans une interview accordée à New-York au magazine «Diasporamag», Tiken Jah Fakoly s’est désolé du fait que «Laurent Gbagbo ait fait le choix de rentrer dans l’histoire par la petite porte». Je pense, a-t-il dit, à propos de l’ex-chef de l’Etat, qu’après avoir gouverné pendant dix ans, il aurait pu être raisonnable même s’il s’estimait victime, ce qui n’est pas vrai d’ailleurs, de quitter le pouvoir par amour pour son pays. Non sans préciser que «le peuple avait besoin de se débarrasser de celui qui n’a fait que retarder le pays et créer des conflits entre les Ivoiriens». Pour le descendant de Fakoly la réconciliation est l’intérêt de tous, mais également elle donnera un nouveau départ à la Côte d’Ivoire qui doit forcément être dirigée dans la légalité et dans la justice». Le chanteur souhaite cependant que «tous ceux qui ont commis des erreurs pendant ces dix dernières années répondent de leurs actes devant les tribunaux». Ce qui, espère l’auteur de «Mangercratie», servira de leçon pour les générations futures. S’agissant de ses rapports avec les autorités, Tiken Jah avoue n’avoir «aucun problème». Mais, prévient-il, s’il se passe une injustice comme ce fut dernièrement le cas lorsque des Ong ont fait état de mauvais traitements infligés à des ex-collaborateurs de Laurent Gbagbo, je n’hésiterai pas à tirer la sonnette d’alarme avec tous les risques encourus. Il indique ce qui a été reproché à Gbagbo ne doit plus se répéter. A la question de savoir s’il est soulagé après la crise postélectorale, il a soutenu qu’il le sera une fois que «les nouvelles autorités nous donneront de bons signes d’espoir». Je pense, a-t-il précisé, que les gouvernants sont en train de le faire Tiken est revenu sur sa réconciliation avec Blondy.

«Je ne peux pas regarder mes compatriotes droit dans les yeux en leur disant réconciliez-vous pendant que je gère une animosité vieille de plusieurs années avec mon aîné Alpha. C’est complètement absurde», a-t-il martelé. Sur une candidature de Wade à la présidentielle de 2012, il s’est désolé que le Sénégal risque d’être un gâchis démocratique malgré ses avancées des dernières années. «Didier Awadi m’a invité à un spectacle fin septembre. J’aurai le temps sans passer par les médias pour dire au président Wade ce que je pense si une audience m’est accordée», a-t-il indiqué.
Traoré Yacouba Diarra à Dakar

L'expression

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17 septembre 2011 6 17 /09 /septembre /2011 11:53

bannyLe président de la Commission dialogue, vérité et réconciliation, Charles Konan Banny, était, hier, l’invité de Radio France inter (Rfi).

Votre commission a une feuille de route claire. Vous avez une date-butoir. Vous savez exactement sur quelle phase de l’histoire de la Côte d’Ivoire vous allez vous pencher ?
La commission est chargée de faire la typologie de tous les évènements qui ont porté atteinte aux droits humains. Je cite l’ordonnance : « les évènements passés et récents ».

C’est assez vague ! Vous allez remonter plusieurs décennies en arrière ?
C’est à la commission de déterminer, de donner des bornes !

Avez-vous consulté des Ivoiriens pour déterminer ces bornes justement ?
Nous sommes en phase de consultation. Nous n’allons pas écrire l’histoire tout seuls. C’est une histoire nationale et la nation appartient aux Ivoiriens.

Le président, Alassane Ouattara, va installer cette commission le 28 septembre. Mais vous allez tout de même enquêter sur les crimes et les massacres commis par les Frci à Duékoué et à Abidjan ?
Personne n’est exclu ! Il s’agit d’aller vers une réconciliation nationale. La réconciliation ne peut pas être univoque. On ne se réconcilie pas avec soi-même, même s’il faut avoir le cœur en paix pour aller vers la réconciliation.

Mais, est-ce que votre commission sait d’ores et déjà si elle se limitera au deuxième couteau ou si elle a l’ambition d’interroger les acteurs de premier plan ?
C’est quoi le deuxième couteau ! On n’est pas dans ce schéma. La crise a été grave et tous les acteurs, tous ceux qui ont subi les affres de cette crise et tous ceux qui seront reconnus comme ayant participé…

A quelque niveau que ce soit ?
Je dis tous, T.O.U.S. (il épelle, ndlr) devront s’expliquer devant la commission. Entendons-nous bien : nous ne sommes pas une commission pour sanctionner qui que ce soit, au sens judiciaire du terme. Nous sommes une commission pour mettre en exergue tous les actes inadmissibles qui ont été commis par les uns et les autres.

Faut-il encore que tout le monde souhaite y participer. Or, les dirigeants du Fpi, qui ne s’opposent pas à la réconciliation, souhaitent au préalable que Laurent Gbagbo soit libéré. C’est tout de même un obstacle, non ?

Non, il n’y a pas d’obstacle. Rien du tout ! Je ne vois rien en termes d’obstacle. A mon sens, la réconciliation ne s’accommode pas de préalables. On a des préoccupations. Ces préoccupations, dans la liberté d’expression, les gens peuvent l’exprimer librement ! Ça dépend de l’opinion publique qui exprime des préoccupations inverses. Notre rôle, c’est de ramener tout ça au milieu.

Si les gens ne veulent pas jouer le jeu de la réconciliation, cela va compliquer votre tâche ?
La tâche est déjà compliquée en elle-même, mais, je n’ai pas eu ce sentiment-là. S’il n’y a pas de réconciliation, on continue la guerre. Les Ivoiriens ne vont pas donner ce sentiment. A nous, maintenant, de jouer sur les poches de résistances parce qu’il va en avoir !

Vous avez dit, sur Rfi, au lendemain de votre nomination, que vous n’envisagiez en aucun cas de vous substituer aux tribunaux et aux cours de justice de Côte d’Ivoire. Mais, en Afrique du Sud, ceux qui ont joué le jeu de la commission Vérité et réconciliation ont été amnistiés. Vous prenez donc vos distances par rapport à cette option sud-africaine qui a pourtant fonctionné ?
Mon expérience dans ces affaires-là montre qu’il n’y a pas de prêt-à-porter. Il y a des choix qui ont été faits en Afrique du Sud. Ces choix-là correspondent à la spécificité des questions sud-africaines. Avouez que ce n’est pas tout-à-fait la même chose ! A partir de là, on peut comprendre que nous n’ayant pas choisi amnistie contre aveu, nous ne sommes pas juges ! Vous avez vu qu’il n’y a pas un seul magistrat dans la commission. C’est un choix politique. Le système que la commission va conduire, ce sera : “ ni impunité, ni vengeance’’. La difficulté, c’est de ramener tout ça au milieu. Au milieu, il y a le pardon. Et, c’est Desmond Tutu qui a dit : « Il n’y a pas d’avenir, ni société sans pardon ».

Les élections législatives prévues en décembre ne risquent-elles pas de raviver des tensions en esprit de compétition et donc de compromettre les premiers travaux de votre commission ?
Oui ! Vous avez peut-être raison ! Même en période de paix, les élections en Afrique sont toujours source de conflits. J’espère tout simplement que l’expérience malheureuse que nous avons connue, la guerre que nous avons subie va amener les Ivoiriens à un peu plus de sagesse et que les questions qui vont se poser après les élections ne vont pas en rajouter à la question de la réconciliation qui, en elle-même, est déjà très compliquée. Je ne peux rien affirmer. Je souhaite !

Didier Drogba n’a pas pu assister à la présentation des membres de votre commission le 5 septembre dernier. Sera-t-il présent le 28 septembre pour l’installation de la commission ?
En tout cas, je vais tout faire pour. Je vais me rendre à Londres, si j’obtiens un visa. Je vais aller le voir, on va en discuter. Je crois que les Ivoiriens seront très heureux de le voir avec nous. Ce jour-là.

Il faut qu’il s’engage. Ce n’est pas qu’un coup médiatique, ce n’est pas qu’une mascotte ?
Non ! Ce n’est pas un coup médiatique. Encore qu’il ne faut pas négliger cela. C’est une icône ! C’est une personnalité ivoirienne qui est reconnue et acceptée comme telle, par les Ivoiriens, non seulement de l’intérieur, mais aussi de l’extérieur. Nous avons besoin d’un représentant des Ivoiriens de l’extérieur et, autour de lui, autour de son nom, nous avons recueilli pas mal d’adhésion. J’en suis satisfait.
Propos recueillis sur Rfi par MAE

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30 août 2011 2 30 /08 /août /2011 18:49

OMS.JPGYamoussoukro - La directrice générale de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Dr Margaret Chan a affirmé lundi à Yamoussoukro que l’agence onusienne va soutenir le programme de réformes sanitaires de son Comité régional Afrique.

Intervenant à l’ouverture de la 61ème session du Comité régional pour l’Afrique de l’OMS qui se tient à la Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix de Yamoussoukro, Dr Chan a fait un tour d’horizon de la situation sanitaire mondiale.

« Le choléra connaît une flambée, le poliovirus sauvage sévit encore, la méningite, le VIH/Sida, les maladies non transmissibles sont encore préoccupantes. D’autres risques sont à craindre et il est bien avisé de prévoir des plans pour des urgences en matière de santé publique », a-t-elle noté.

La DG de l’OMS a ajouté que la crise financière mondiale s’est aggravée avec l’entrée dans une nouvelle ère de récession financière. « Par conséquent, l’OMS doit observer une réforme pour mieux servir les populations. Je suis surprise par le dévouement des ministres de la Santé de la région Afrique. (…) Cependant, je sais que vous avez besoin de l’appui de l’Organisation pour réussir votre programme de réformes sanitaires dans la région Afrique. L’OMS s’engage à vos côtés et vous donnera tous les appuis nécessaires », a-t-elle déclaré.

Dr Chan a fait observer que la réunion se tient à une période très difficile où presque toutes les régions du monde subissent des crises ou des catastrophes naturelles. « En plus, des maladies sévissent partout, même celles déclarées en voie d’éradication connaissent des résurgences. Tout cela pèse sur la communauté internationale et partant, sur l’OMS », a-t-elle souligné.

Aussi, Dr Margaret Chan a-t-elle souhaité que les travaux de cette 61ème session du Comité régional pour l’Afrique débouchent sur des propositions à même d’impulser les réformes sanitaires pour le bien-être des populations.

La 61ème Session du Comité régional de l`OMS pour l`Afrique organisée autour du thème ‘’Financement de la santé: partage d’expériences dans la sécurisation de fonds pour atteindre les objectifs de développement sanitaires nationaux’’ prend fin vendredi. Plus de 600 experts y participent. La cérémonie officielle d’ouverture a été présidée par le ministre des Affaires étrangères, Daniel Kablan Duncan, représentant le Président Alassane Ouattara.
(AIP)

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12 juin 2011 7 12 /06 /juin /2011 14:37

 

diamond.jpgA cause des troubles sociopolitiques, la Côte d'Ivoire est, depuis quelques années, une destination névralgique pour le négoce des matières premières minières. Mais avec le retour à la stabilité politique, l'activité va, peut-être, connaître un nouvel essor. En tout cas, le groupe Ecissea, spécialisé dans le commerce international et les services, a annoncé jeudi, l'ouverture de ses bureaux à Abidjan. «Nous nous inscrivons dans la logique de création d'emplois et de financement de projets de jeunes», explique le président-directeur général Abdoul Rhamane Cissé. C'est une holding qui regroupe plusieurs filiales dans divers domaines d'activités dont les minerais, la sécurité, l'immobilier ainsi que les travaux publics. En s'installant au bord de la lagune Ebrié, le groupe veut offrir à ses partenaires et à sa clientèle, un service de proximité. En effet, ce bureau permettra, non seulement de mieux promouvoir les produits d'acier manufacturés par les fonderies mais contribuera également à renforcer les partenariats existants et étendra sa présence partout en Afrique. Le groupe existe déjà en Suisse et au Liberia avec des prestations très remarquables au Mali et en Sierra-Leone dans l'exploitation de l'or et le diamant. Principal acteur de la Bourse d'Anvers pour la vente aux enchères mensuelles du diamant africain, il se retrouve en position de seul négociateur des contrats de vente de diamant entre l'Afrique et la plus grande fonderie de Dubaï. «Nous avons la confiance des plus grands diamantaires du monde dont l'entreprise Diamantkring», dit M. Cissé, assurant que son entreprise offrira le meilleur prix du marché à ses clients.

R.T

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