Le fief de Nicolas Sarkozy n'a pas fini d'attirer l'attention. Déjà sous le feu des projecteurs depuis la sortie du livre de Marie-Célie Guillaume, directrice de cabinet du président du conseil général, Patrick Devedjian, les Hauts-de-Seine pourraient connaître de nouvelles tensions autour de la gestion de l'Epad, l'établissement public d'aménagement de la Défense (devenu Epadesa), qui gère le célèbre quartier d'affaires.
• Hôtel de luxe et additions faramineuses
Le Canard enchaîné daté du mercredi 4 juillet publie des notes de l'Inspection générale des finances, chargée d'éplucher les comptes de l'Epad. Et celle-ci souligne de nombreuses dépenses inconsidérées. Comme ce voyage à 260 000 euros de tous les cadres de l'Epad à Venise en août 2010. Outre un stand à la 12e Biennale d'architecture, ils se sont offert des chambres dans un hôtel "donnant sur le Grand Canal de Venise".
L'hebdomadaire relève aussi que Philippe Chaix, directeur général de l'Epad "et protégé de Nicolas Sarkozy, a présenté 265 notes de restaurant d'un montant total de 28 564 euros, pour les 269 premiers jours de l'année 2010". Dernière largesse, l'Epad a pris à sa charge les 16 millions d'euros que le promoteur immobilier Pélican devait verser aux commerçants évincés d'une zone qu'il allait construire.
• La directrice de cabinet de Devedjian invitée au Moyen-Orient. LIRE LA SUITE)))