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2 novembre 2012 5 02 /11 /novembre /2012 15:17

DSC0761Seth koko, fondateur de notre cellule de réflexion, ACSCI (Alliance Citoyenne de la Société civile Ivoirienne) vient de suspendre sa participation aux activités de l'association.

L'annonce a été publiée le mercredi 24 octobre 2012, sur son site officiel : www.sethkoko-blog.com

Suite à cette annonce, nous informons les membres actifs qu'un réaménagement de la direction sera fait dans les meilleurs délais. Ceci afin de continuer notre action de défense des droits des populations.
Le président sortant a fondé; nous devons développer tout en maintenant la cellule dans sa mission de défense des valeurs citoyennes et républicaines.

logo entête officielPour l'Alliance,
Le Comité Intérimaire.


Ci-après, le texte officiel de la démission du fondateur:


Initialement créé pour une lutte contre les violations des droits de l'homme en Côte d'Ivoire, ce blog suspend cette activité.
Ce blog est désormais un lieu d'amitié et d'échange sur l'actualité publique de Seth Koko ainsi que sur les actualités de la vie courante que nous trouverons nécessaire de diffuser.

Seth Koko s’intéresse désormais plus à ses activités d'investissement.

"Pour la petite histoire qui le suit, l'on peut dire ceci":

Homme de paix et de vérité, Auteur du projet du Dialogue Direct inter-Ivoirien qui a ramené la paix en Côte d'Ivoire entre 2006 et 2010; stratège diplomatique de formation.

Il a longtemps œuvré dans une diplomatie discrète au profit de l'ancien chef de l’État ivoirien, Laurent Gbagbo à qui il finit par s'opposer.

Il fut Leader d'opinion pour la défense des droits des populations de 2009 à 2012 a travers l'Alliance Citoyenne de la Société Civile Ivoirienne (ACSCI-association), un réseau de réflexion d'intellectuels dont-il n'est plus président, mais qu'il reste le fondateur.

Seth koko développe désormais ses affaires dans le secteur de l'Investissement.

 

Cordialement, Tidi Dia ,
Chargé de communication 
www.ambassadorinvestis.com

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16 juin 2012 6 16 /06 /juin /2012 18:33

 

Le Chef d’État est le garant de la sécurité de son peuple, de la stabilité et du développement de sont pays. Les intellectuels , les progressistes, les patriotes et les républicains comptent sur le président qui est élu pour hisser leur nation au rang des grandes nations du monde; c'est leur rêve.

Pour y parvenir, il leur faut la Paix et la rage de réussir ensemble dans la justice et l'égalité. Il leur faut aussi un président compétent, respectable, crédible et rigoureux.

Si vous réussissez votre mission, ce sera une grande victoire pour le progrès car vous aurez démontré à vos prédécesseurs ce qu'ils auraient du faire pour notre bonheur à tous. Vous aurez également lancé un défis à vos remplaçants qui n'auront d'autre choix que de faire mieux que vous. Ainsi de suite, et c'est la Côte d'Ivoire et nos descendent qui gagneront pour de très longues années de bonheur.
"Voici là une partie du secret de la prospérité des États occidentaux."

Que personne ne songe donc à une quelconque vengeance ou à un coup d'état, et vous verrez comment la Côte d'Ivoire sortira puissante et grandie de toutes ces souffrances en quelques années.

"A méditer et à appliquer, chers ivoiriens".
Bon courage monsieur le Président de la République.

Seth Koko

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18 janvier 2012 3 18 /01 /janvier /2012 16:06

Linter_4089.jpgIl se présente comme le concepteur du dialogue direct inter-ivoirien, qui a abouti à la décrispation, un temps, de la situation en Côte d’Ivoire. Fondateur de l’Alliance Citoyenne de la Société Civile Ivoirienne (ACSCI), une structure très active sur internet, qui a été parmi les premières à reconnaitre la victoire du président Ouattara au présidentielle  de décembre 2010, Seth koko reste égal à sa logique, dans cet entretien, où, sans faux fuyant, il dénonce une sorte de laxisme de l’ex-premier ministre Charles Konan Banny à la tête de la commission Dialogue – Vérité et Réconciliation.

Vous êtes rentré au pays  après 3 ans d’exil, vous pouvez-nous donner les raisons qui vous ont poussés à quitter la Côte d’Ivoire ?

J’ai quitté la Côte d’Ivoire parce que j’étais en conflit avec le président Gbagbo. En 2008, j’ai été appelé par le ministre du plan et du développement M.Bouhoun Bouabré, pour occuper un poste ici après avoir conçu le projet du dialogue direct. C’était en reconnaissance à ce service que j’ai rendu à la nation ivoirienne, à savoir la conception du dialogue direct que j’ai proposé au président Gbagbo à l’époque pour que nous retrouvions la paix. Quand je suis revenu ici en 2008 pour occuper ce poste là cela a abouti à un conflit. Les autorités d’alors n’avaient pas honorées leur engagement. Cela ne m’avait pas plu et nous étions rentrés en conflit.

J’ai, par la suite, échappé à un enlèvement à l’hôtel Tiama au Plateau le 20 novembre 2008 à 16h. C’est, d’ailleurs, la présence de  vous les journalistes sur les lieux qui m’a permis d’échapper à cet enlèvement. Après ce rapt manqué, je ne pouvais plus séjourner  en Côte d’Ivoire. Donc, j’ai été en Europe où j’ai passé un moment d’exil, le temps que les choses s’arrangent. Après 3 années de pression, c’est finalement à un mois de sa chute que le Laurent Gbagbo m’a reconnu par écrit la paternité du Dialogue Direct. Aujourd’hui je suis rentré au pays pour participer à la réconciliation.

pic-4-interview-27-dec-2011.JPGQuelles conditions qui ont été réunies pour que vous consentiez, enfin, à rentrer au pays ?

Ecoutez monsieur, moi pour retourner dans mon pays je n’ai pas besoin de poser des conditions. Je cherchais juste que la Côte d’ivoire soit sécurisée, et que quand je rentre dans mon pays avec ce que j’ai fait avec le pouvoir d’avant, que je bénéficie d’un minimum de sécurité avec mes prises de position. Il s’avère qu’avec l’arrivée du président Ouattara, pour moi, les conditions sécuritaires étaient réunies. Je suis rentré en Côte d’Ivoire depuis le 9 décembre 2011, et je me sens bien.

Vous avez créé l’Alliance Citoyenne de la Société Civile Ivoirienne (ACSCI), très active sur internet, et qui a même été l’une des premières à reconnaitre la victoire du président Ouattara et à le soutenir. Qu’est-ce qui explique ce soutien ?

Oui, si vous voulez, l’ACSCI a pour mission de critiquer, de proposer et de réaliser. Nous faisions des critiques sur la gestion du président Gbagbo, parce qu’à l’époque, nous avons vu que le président Gbagbo avait un discours de haine, diviseur des ivoiriens, et vous savez ou cela nous a menés. Ce discours ne nous allait pas du tout, alors nous étions contre cette façon de gérer la Côte d’Ivoire. Maintenant, nous avons été amenés à soutenir le président Ouattara, parce que c’est lui qui a été élu  en novembre 2010. Malheureusement, le président Gbagbo avait failli ne pas permettre au président Ouattara de prendre fonction. Donc, nous à l’ACSCI, en tant que patriotes et républicains, il fallait qu’on reconnaisse le pouvoir du président élu et c’est ce qu’on a fait.

Nous l’avons soutenu dans son combat de rétablissement de la vérité sur cette question électorale. Cela  a marché et aujourd’hui nous sommes satisfaits. Nous retournons, donc, à nos actions quotidiennes.

Aujourd’hui, l’heure est à la réconciliation avec la commission Dialogue Vérité et Réconciliation mise en place par les nouvelles autorités. Qu’en pensez-vous ?

J’ai une analyse très critique du fonctionnement de cette commission. Le président de la CDVR a été nommé en mai 2011, juste après la prise de fonction du président Ouattara. Je peux dire que depuis le mois de mai jusqu’ aujourd’hui , on a vu les actions que le gouvernement a mené pour ramener le calme, la paix et la sécurité afin de relancer l’économie ivoirienne ou normaliser la situation à Abidjan. Mais du coté de la CDVR, nous n’avons rien vue jusqu’à présent. Ce n’est pas pourtant l’argent qui manque, l’intelligentsia ivoirienne non plus n’est pas en crise. Mais  jusqu’ici  la commission ne fait pas son travail.

Voila pourquoi nous voulons interpeler les autorités de cette commission en les invitant à prendre les choses en mains et de permettre aux ivoiriens de se sentir concerné par ce processus de réconciliation à elles confié.

Jugez-vous  négatif le bilan à mi-parcours de ladite commission ?

Si je dis qu’elle n’a pas de bilan, ce sera un peu insolent de ma part. Mais, je  peux dire que le bilan est négatif. S’ils veulent être humbles, les dirigeants de la commission pourront reconnaitre que leur bilan est négatif. Parce que la commission  existe depuis le mois de mai et son président a été investi le 27 septembre 2011. Pour nous qui avons fait l’occident, on sait que quant on a été nommé depuis plus de 3 mois, et qu’on a prêté serment, on doit déjà avoir un plan d’action afin de démontrer qu’on maitrise la tâche pour laquelle on est nommé. Et une fois qu’on a été investi, on met le plan en œuvre.

Mais depuis que le président de la CDVR  a été investi, il n’a rien fait de concret  qui soit à la hauteur des attentes des ivoiriens, pour le retour de la paix, la sérénité dans les villes et villages, pour la réconciliation. En tout cas nous à l’ACSCI nous n’avons rien vu de percutant depuis son investiture. Nous avons plutôt vu le président de la République qui a fait le tour des pays limitrophes pour aller chercher lui-même les refugiés. Nous avons vu le gouvernement  qui a fait un travail colossal pour qu’on retrouve un semblant de paix.  Résultat, nous voyons que la Côte d’ivoire commence à fonctionner, le gouvernement essaie de faire le maximum pour que l’administration puisse fonctionner. Et la sécurité à Abidjan est quasiment bouclée, les abidjanais  vaquent à leurs occupations. Donc, pour la réconciliation, elle n’est plus à Abidjan. La Côte d’Ivoire compte 20 millions d’habitants, dont 5 millions à Abidjan et les 15 autres  millions sont dans les provinces. Mais jusqu’ici la commission ne les a pas encore rencontrés. Qu’est ce qui ne va pas dans cette commission ?

La première sortie du président  Banny, c’était  Attecoubé pour parrainer une manifestation où il a donné 2 millions. Et les dernières sorties qu’il a fait,  c’est quand il a senti que les ivoiriens  en avaient marre de leur inactivité. On l’a vu à Bangolo, tant mieux car c’est ce que nous recherchons.

Ses vice-présidents, quel est leurs rôles ? Quel est leur programme ? Quel est le chronogramme réel de cette commission depuis qu’elle existe ?

Nous avons un retour des villageois, dans les villes de province, ou les gens se plaignent parce que personne ne va vers eux. Voila pourquoi, je dis que la commission ne fait pas son travail et qu’elle à un bilan négatif.

La critique est aisée, mais l’art difficile. N’êtes-vous pas un peu dur envers la commission ?

Je suis dur envers la commission parce que nous recherchons la paix. Les gouvernants  font ce qu’ils ont à faire, et la CDVR doit faire de même. Il faut que la CDVR sorte d’Abidjan pour investir l’intérieur du pays afin de rassurer les pauvres paysans de ce que la guerre est fini et que la paix et la réconciliation sont obligatoires pour tous.

Le processus de réconciliation est entre les mains de M. Banny. Moi je trouve qu’aujourd’hui qu’après la présidence de la République, l’institution la plus importante du pays, c’est la CDVR. Et cette commission là doit avoir un programme, un chronogramme concret pour ramener les ivoiriens à la sérénité et au travail. S’ils ne sont pas en sécurité, si on ne vient pas les rassurés de ce que le gouvernement en place a besoin  du peuple pour fonctionner, la Côte d’Ivoire n’avancera pas.

Je suis conscient  que pour faire fonctionner une institution pareille,  il faut beaucoup de réflexion, mais on ne peut pas réfléchir pendant plus de 6 mois sans rien faire concrètement. Donc, il fallait que nous leader d’opinion, protecteur des droits de la société civile, disions ce que nous pensons du fonctionnement de cette commission. Il faut que la commission se mette au travail, c’est tout ce qu’on lui demande. Il n’ya pas de haine, pas d’animosité contre personne, c’est une vérité que nous disons. Il faut que la commission travaille.

Qu’attendez-vous de la CDVR pour dire qu’elle travaille ?

Quant il y a un conflit, celui qu’on a délégué pour régler  ce conflit va vers les protagonistes. Aujourd’hui, ces protagonistes se trouvent surtout à l’intérieur du pays.

Il faudrait que le président Banny fasse le tour du pays comme un leader politique en campagne électorale. Qu’il aille se présenté à ses populations-là. Et  chaque fois qu’il va dans un chef-lieu de département ou de région, qu’il aille avec les fils de ces régions. En tout cas ceux qui sont présentement au pays et qui ne sont pas poursuivit par la justice ivoirienne.  Il les prend, il va avec eux,  et il se présente aux populations pour leur dire que le conflit qui a eu lieu est terminé et que désormais c’est lui qui doit résoudre ce problème. Cela est très important. Au moins les villageois sentiront que la palabre qui a eu lieu est finie. Mais, en l’état actuel, puisqu’ils ne voient personne, ils ne savent même pas ou vas la Côte d’Ivoire parce que tout le monde n’a pas la télévision et la radio. C’est à M.Banny d’aller dire aux ivoiriens que la guerre est finie.

Il ne doit même pas avoir de repos dans ce pays. C'est-à-dire du lundi  au vendredi, on doit le voir en province, le week-end, il se repose et le lundi il repart. Parce que c’est de ça mission que va dépendre la réussite du mandat du Président Ouattara, ainsi que la réussite de l’organisation dans 5 ans, d’une nouvelle élection  présidentielle dans la paix et la confiance mutuelle. C’est ce travail que faisait Desmond Tutu. Ils ont fait le tour de l’Afrique du sud pour dire aux gens que Desmond Tutu était délégué pour régler les problèmes de réconciliation. Une fois que ça été fait, on a envoyé des sous-commissions pour essayer de les sensibiliser, et on mettait des orateurs connu. Voila ce que le président Banny doit faire.

Pour faire le tour de la Côte d’Ivoire, il faut 2 mois à une autorité politique. En 2 mois on a fait le tour de la Cote d’Ivoire. Une fois qu’il est de retour, de sa tournée, il faut maintenant envoyer les vice-présidents et les fils des régions parcourues pour qu’eux aussi aillent vers les populations au nom de la CDVR pour leur demander  ce qu’ils ont vécu et quelles sont leurs propositions. Ils vont donc recueillir les témoignages des populations ainsi que leurs propositions pour les ramener  à la commission centrale de la CDVR.  Pour  faire ça on a besoin de 3 mois maximum. Et pour ça on n’a pas besoin de milliards. Même si c’est le cas, l’UEMOA lui a déjà donné 2 milliards, il lui revient donc de mettre la pression  pour avoir son argent et faire ce qu’il a à faire.

En plus, l’Etat de Côte d’Ivoire n’est pas à 2 milliards près non plus car il s’agit de la sécurité des ivoiriens, et de la réconciliation qui est l’action la plus importante. Donc, pour les 3 mois à venir, on doit voir le président Banny et son bureau sur le terrain. Mais quand on dit on doit les voir, il faudrait que le président Banny prennent les fils et filles de ces régions pour aller là-bas, parce qu’il faut être clair, et ça pourrait ne pas vous plaire, mais vous ne pouvez pas prendre un Aladjan pour aller parlé aux Lobi dans un village de Bouna, et vice versa. Ce dernier sera obligé de parler en français et il ne sera pas compris. Ils ne vont pas l’écouter. D’où la nécessité d’y joindre des orateurs, les fils de ces régions qu’ils écoutent et  qu’ils respectent. C’est à partir de là qu’ils trouveront des solutions aux problèmes  de ces personnes.

Seriez-vous tenté de convoiter la tâche du président ?

Pourquoi en  Côte d’Ivoire, chaque fois qu’on vous dit la vérité, vous croyez qu’on a besoin du poste de quelqu’un ? C’est un sérieux problème chez nous. On a mis une personnalité respectable à ce poste, un homme assez sage comme M. Banny pour régler le problème. Mais il faudrait qu’il sache se faire entouré.

Je ne cherche pas son poste. Moi j’ai une mission en tant que leader d’opinion de protéger la population ivoirienne, de dire haut ce que la population ivoirienne dit tout bas. Et comme cela fait bientôt 8 mois que nous les regardons sans rien faire, il faut a un moment donné qu’on parle. Donc, je tenais à ce que le président Banny fasse son travail. Parce que tous ceux qui ont été nommés depuis la prise de fonction du président Ouattara font leur boulot.

Le président travail pour remettre l'économie en marche.  Vous voyez Abidjan. Il y a eu la guerre, on a vu des cadavres dans les rues, mais tout été ramassé, on a remis le pays au travail, et des chantiers sont visibles partout. Pourquoi est ce que la commission ne fonctionne pas, qu’il demande de l’argent à l’état ivoirien. Si l’Etat ne veut pas sortir de l’argent, qu’il le dise aux ivoiriens. Ou alors si le gouvernement ne lui donne pas suffisamment de moyens et qu’il n’a pas assez pour faire ses tournées dans les provinces, le problème ivoirien est mondial, il y a des institutions qui sont en place, des fondations qui sont partout dans le monde et qui sont prêtes à donner de l’argent pour la paix et la réconciliation en Côte d’Ivoire. S’il a des difficultés à ce niveau, moi je suis à sa disposition, on va faire ces démarches-là, et il ira faire son travail. Mais en réalité quel est son problème ? Il va nous dire que c’est difficile, que ce n’est pas facile de réconcilier les gens. Oui ça ne sera pas facile de réconcilier des gens en palabre, surtout si vous n’associez pas les personnes qu’ils écoutent dans leurs régions. Bref, je ne cherche pas le poste du président  Banny, sauf qu’on l’attend juste à un résultat qui n’est pas encore tombé. Il faut donc qu’on arrête les discours pour passer à l’action.

Je voudrais, pour terminer, inviter les ivoiriens, surtout les jeunes, à arrêter de cultiver la haine et de tenir des discours de division. Leur indépendance et la dignité dont ils parlent, ils ne pourront l’avoir que dans la paix  et par le travail. Quand on est pauvre et que l’on n’arrive pas à se louer une maison, et qu’on est obligé de vire sous la coupole de quelqu’un, on n’est pas indépendant. Cela est valable pour un individu comme pour un Etat. Donc, il faut qu’on se mette au travail, qu’on se respecte les uns et les autres, qu’on arrête d’attiser la haine contre l’occident, que les étudiants partent à l’école et qu’ils se consacrent à  leurs études et non à des meetings comme ils faisaient et se découpaient à la machette. L’ACSCI voudrait leur dire qu’on est à une période où les choses ont changé et que les ivoiriens doivent s’aimer les un les autres, cultiver la paix, retourné à des valeurs citoyennes et républicaines. Nous, nous sommes là pour participer à la réconciliation de la Côte d’ivoire dans ce sens là tout en nous disant la vérité quant il faut.

Entretien réalisé par H.KPODION

Le quotidien L’INTER

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2 janvier 2012 1 02 /01 /janvier /2012 13:15

seth-koko33.jpgL'appel du president Alassane OUATTARA a été entendu par nombre d'ivoiriens exilés parmi lesquels figure M. Seth KOKO, consultant diplomatique, Président de l'Alliance Citoyenne de la Societe Civile Ivoirienne (ACSCI), qui a decidé de mettre fin a 3 années d'exil en France. Il veut prendre une part active au processus de reconciliation et de reconstruction en Cote d'Ivoire et lance un appel a la jeunesse africaine au travail.

 

 

Seth KOKO lance un appel aux africains ''pour avoir son independance, il faut travailler''

 

 

  ACSCI: l'Alliance Citoyenne de la Société Civile Ivoirienne

 


 

 

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18 novembre 2011 5 18 /11 /novembre /2011 09:30

(Communiqué) 

seth koko bur13L’heure est à la réconciliation, à la paix, et au travail des ivoiriens.

Après son investiture, le Chef de l'état ivoirien M. Alassane Ouattara a demandé à tous les fils et filles de la Côte d'Ivoire de rentrer au pays, afin de participer à la réconciliation et à  la reconstruction de la nation.

Répondant à  l’appel du Président de la République,

Nous avons le plaisir de vous annoncer le retour d’exil, le samedi 26 novembre 2011 à 18h10, de M. Seth KOKO, Consultant Diplomatique, auteur du projet du Dialogue Direct Inter-ivoirien,  fondateur de l’Alliance Citoyenne de la Société Civile Ivoirienne (ACSCI).

seth-koko-acsci-4.jpgCela fait 3 ans qu’il vit en exil en France, pendant lequel Seth Koko a réclamé la paternité du Dialogue Direct Inter-ivoirien à l'ex président Laurent Gbagbo.

Le règlement de ce conflit a été confié à des médiateurs de haut niveau de la crise ivoirienne que sont : Les présidents Nicolas Sarkozy de la France, Blaise Compaoré du Burkina Faso et le Secrétaire Général de l'ONU M. Ban Ki-moon.

Seth Koko a développé avec des intellectuels, un réseau de réflexion sur la politique ivoirienne, à travers l'ACSCI, créée depuis la France, et a prit une part active dans le débat politique ivoirien de ces 2 dernières années.

seth-ambassade.JPGAujourd’hui il s’inscrit dans la ligne de conduite du nouveau chef de l'état ivoirien, M. Alassane Ouattara. L’une des missions qui lui tient à cœur, porte sur la sensibilisation des populations pour le retour aux valeurs citoyennes et républicaines. L’autre mission importante qu’il s’est donné, concerne la sensibilisation de ses parents à la réconciliation nationale. Notamment les  populations des régions du sud-ouest qui ont été fortement dressées contre  l’action du président Ouattara durant c’est 10 dernières années par M. Laurent Gbagbo.

 

seth-koko-3.JPGSeth KOKO a été l’un des ivoiriens "parent Bêté" du président déchu à demander ouvertement le 3 avril dernier à l'ONU et au président Nicolas Sarkozy, de faire détruire les armes lourdes ainsi que la résidence de Laurent Gbagbo, afin de mettre fin aux souffrances du peuple ivoirien.

Afin de préciser les actions qu’il compte entreprendre en Côte d’Ivoire et se prononcer sur l’actualité politique du moment, il donnera une conférence de presse le vendredi 2 décembre à Abidjan.

Les chargés de communication,
Nour Balagré, pour l’international : 00 (33) 627 235 524

Tidiane DIABY, pour la Côte d’Ivoire : 00 (225) 55419392
www.sethkoko-blog.com

http://sethkokocotedivoire.over-blog.com

http://sethkokofrance.over-blog.com

http://sethkokorussie.over-blog.org

http://sethkokohongrie.over-blog.org

http://www.ambassadorinvestis.com 

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8 septembre 2011 4 08 /09 /septembre /2011 20:23

seth-koko-burBonjour Ivoiriens, ivoiriennes, chers amis de la côte d’ivoire,

C’est avec une grande fierté que nous venons faire le point sur la situation sociale et politique de notre pays depuis le 5 mai 2011, date de notre dernière analyse.

Après la grande crise qui a duré 10 ans, et la récente crise meurtrière post-électorale, qui elle, en 4 mois a déstructurée l’appareil de l’état ; Il nous était difficile de croire que notre administration pouvait reprendre son fonctionnement aussi rapidement. Cela témoigne de la volonté du nouveau président de la République et son gouvernement à reconstruire le pays et à redonner espoir et confiance aux populations ivoiriennes.

Après son investiture le 21 mai dernier, nous ACSCI constatons que le  nouveau président s’est aussitôt mis au travail : Abidjan ayant retrouvé un calme quasi normal, cela a permis une reprise rapide des activités économiques. Par la suite, des exemples de rigueur et de bonne gouvernance économique ont été donnés par le chef de l’état lui-même.

 

acsci COTEDIVOIREAu plan diplomatique, nous constatons que notre pays a renoué avec une diplomatie respectueuse des règles internationales de gouvernance ; les investisseurs et les bailleurs de fond rassurés, reviennent progressivement dans notre pays  en toute sérénité.

 

Au plan sanitaire, la ville d’Abidjan qui était l’une des capitales les plus insalubres de la sous région refait sa toilette ; et ceci avec le minimum de moyens dont disposent les ministères affectés à cette tâche. C’est donc le lieu d’adresser nos félicitions à ces ministères.

   

Par ailleurs nous indiquons que le processus de déguerpissement des commerçants qui est en cours et qui se poursuivra dans les villes de l'intérieur, crée sans équivoque des personnes sans emploi. Il serait donc judicieux que les ministères de tutelles réfléchissent sur la possibilité d’un  encadrement, ou d’une orientation de ces chômeurs vers des activités modernisées et réglementées…Par exemple que le Ministère de la salubrité propose des endroits adéquats à ceux qui ont perdu leurs lieux de commerce.

 

Au plan de l’emploi, le gouvernement est à pied d’œuvre afin de relancer l’emploi. Nous constatons également une volonté de la diaspora ivoirienne à rentrer au pays afin de faire partie des premiers investisseurs de l’après crise. Pour cela, l’ACSCI suggère au ministère des affaires étrangères de créer une cellule dans nos ambassades pour examiner les projets associatifs ou individuels. Cette cellule pourra orienter, soutenir et encourager le retour au pays, et la création de nouveaux emplois.

 

Au plan sécuritaire, nous constatons une amélioration significative dans les grandes villes telles que : Abidjan, Yamoussoukro, Bouaké, Korhogo, Odienné, San-Pedro. Il faut aussi noter que les arrestations arbitraires que subissaient les populations abidjanaises ont considérablement diminuées, mais il reste encore un effort à consentir.

 

Ceci dit, pendant que les autorités militaires et de la sécurité civile nous rassurent  sur le retour au service de plus de 95% des agents de la gendarmerie et de la police, nous constatons qu’il y a encore des éléments des soldats des FRCI, stationnés dans des villes de l'intérieur, qui utilisent une nouvelle forme de racket et autres violations graves sur les populations.

 

C’est pourquoi nous demandons à Monsieur le président de la République d’accélérer son programme de sécurisation des populations.

 

Sur cette question, nous notons que des villages de l’ouest, du sud-ouest, du centre-est, subissent encore des braquages et des cambriolages les nuits. Nous avons été saisi à plusieurs reprises par des chefs de villages de Soubré, Divo, Lakota, Issia, Daloa Gagnoa, Bouaflé, Adzopé, Ouaragahio, Agnibelekrou, Guiberoua, Gueyo, Bongouanou , Sassandra, etc.

C’est donc l'occasion pour nous d'attirer l’attention de  Monsieur,  le premier ministre, ministre de la défense, ainsi que Monsieur le ministre  de l’intérieur, que les ivoiriens ne sont toujours pas en sécurité dans certaines villes et villages de l'intérieur. Ils sont livrés à eux-mêmes, ou avec des soldats peu scrupuleux,  qui au lieu de les protéger, exercent sur eux des violences et les spolient de leurs biens sous la menace d'armes. Notez que nous sommes à votre disposition afin de vous fournir les preuves et les témoignages dont nous disposons.

Nous insistons sur le fait,  que si la sécurité est revenue dans les grandes villes citées plus haut, ce n’est pas le cas dans certaines villes et villages de l'intérieur du pays.

 

Nous avons aussi été avisés de vols de voitures : parfois, de grosses cylindrées arrachées à leurs propriétaires qui ont subi des changements de plaques d’immatriculations dont les nouveaux acquéreurs circulent en toute impunité dans le pays. C’est pourquoi nous demandons à monsieur le ministre en charge de la sécurité de procéder à des investigations afin de restituer ces voitures volées à leurs propriétaires.

 

A monsieur le premier ministre, nous demandons d’accélérer le processus de d’encasernement des soldats des FRCI qui sont déployés sur l’étendue du territoire, afin de les remplacer par la gendarmerie et la police.

Il faut aussi noter que lorsque nous approchons ces soldats, ils prétextent qu’ils ne reçoivent aucun salaire de la part de l’état. Nous ne pouvons croire à cela  car le contraire ne contribuerait pas au bon fonctionnement de notre système sécuritaire, et encore moins au respect et à l'application des décisions gouvernementales par ces soldats.

 

Au plan de la santé, Nous sommes heureux que nos concitoyens puissent bénéficier de la prise en charge totale des frais dans les hôpitaux. Cependant nous informons le ministère de la santé que non seulement les médicaments manquent dans les hôpitaux, mais nombreux sont ceux qui n’en bénéficient pas à l'intérieur du pays.

 

Enfin, nous réitérons notre admiration ainsi que notre soutien à l’action de notre gouvernement qui œuvre pour un avenir radieux de nos concitoyens.  Il convient de dire que le pouvoir du président de la République M. Alassane Ouattara nous rassure. Sur le plan économique et diplomatique, le résultat est globalement satisfaisant. Notre pays sort d’une grave crise et nous en sommes conscients.

Dieu bénisse la cote d’ivoire.

Pour l’Alliance de la Société Civile Ivoirienne,

Le Fondateur

Seth KOKO

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15 août 2011 1 15 /08 /août /2011 13:00

seth-koko-et-Bakayoko.jpgLe comité central de l’ACSCI informe tous les membres actifs de l’association que M. Ismaël BAKAYOKO est nommé au poste de président de la commission projets et investissements du bureau de France. Il occupera ce poste pour une période de 12 mois à compter du 1 août 2011.

M. BAKAYOKO est titulaire d’une licence de gestion (FASEG), et Technicien supérieur en  économie de la construction de l’ECS de Boulogne Billancourt.

Il aura la mission durant son mandat, de coordonner les projets et le programme d’investissement des membres du bureau de France.

Fait à Paris le 1 août 2011

 

Le Fondateur

Seth KOKO

 

 

 


acsci COTEDIVOIRE

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8 août 2011 1 08 /08 /août /2011 23:41

 Syl-Fofana-et-Seth-Koko.jpgLe comité central de l’ACSCI informe tous les membres actifs de l’association que Mme Adja Sylvie FOFANA est nommée au poste de secrétaire général adjoint, chargé de la mobilisation du bureau de France. Elle occupera ce poste pour une période de 12 mois à compter du 1 août 2011.

Mme FOFANA est titulaire d’un Bac-professionnel secrétariat bureautique. Elle est actuellement présidente-fondatrice de l’association pour les auxiliaires parentales de l’Ile de France (l’ANIF).

Elle aura la mission durant son mandat, de coordonner toute l’activité de l’association aux côtés du président local M. Jean-Pierre KATYMEN.

acsci COTEDIVOIRENB : Mme FOFANA est désormais la seule et unique interlocutrice de tous les candidats à l’adhésion à notre bureau de France.

Fait à Paris le 1 août 2011

Le Fondateur

Seth KOKO


 


 

 


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7 août 2011 7 07 /08 /août /2011 14:16

HOUPHOUE.jpgLe 7 août 1960, la Côte d'Ivoire devient une république indépendante après avoir été colonie française pendant les 67 premières années de son existence.

Sur un quadrilatère de 322.000 km2 (les 2/3 de la France), le pays compte alors à peine 3 millions d'habitants (21 millions en 2010). Dans les zones forestières du sud, vouées à la culture du café et surtout du cacao, la population est chrétienne ou animiste ; dans les savanes du nord, elle est majoritairement musulmane.

Le «Vieux»

Le premier président du nouvel État est un médecin de 55 ans devenu planteur de cacao et militant syndical, Félix Houphouët-Boigny.

Né dans le village de Yamoussoukro (aujourd'hui capitale administrative du pays), en pays baoulé, il est baptisé à l'âge de dix ans. Devenu adulte, il exerce la médecine avant d'hériter en 1940 des grandes plantations de cacao de son oncle maternel ainsi que de la chefferie des Akoué, autour de Yamoussoukro. Il devient dès lors un notable respecté, surnommé affectueusement le «Vieux».

Comme les planteurs africains de cacao et de café souffrent de discriminations vis-à-vis de leurs homologues européens, il fonde le Syndicat Agricole Africain et mène la lutte pour l'obtention des mêmes droits.

Après la Seconde Guerre mondiale, il est élu député à l'Assemblée constituante, à Paris, et devient plusieurs fois ministre dans les gouvernements de la IVe République. Il fait passer le 11 avril 1946 une loi qui porte son nom pour l'abolition du travail forcé dans les colonies.

huouphouet-boigny.jpgEn octobre de la même année, il participe à Bamako, au Soudan français (l'actuel Mali), à la création du Rassemblement Démocratique Africain (RDA). Ce nouveau parti politique réunit des militants des huit territoires de l'Afrique Occidentale Française (AOF), dont la Côte d'Ivoire. Il en est élu président par acclamations.

Quand le général de Gaulle installe la Ve République, la Côte d'Ivoire, à l'instigation de Félix Houphouët-Boigny, le soutient sans réserve.

Le référendum du 28 septembre 1958 jette les bases d'une Communauté au sein de laquelle la Côte d'Ivoire devient une République autonome... Mais, peu désireux de partager avec les autres territoires d'AOF les richesses (relatives) de la Côte d'Ivoire, Félix Houphouët-Boigny ne veut pas dissoudre celle-ci dans une fédération africaine comme le souhaiterait son homologue Léopold Sédar Senghor.

En juin 1960, le «Vieux» rompt les liens avec la Communauté française tout en préservant d'étroites relations avec Paris. C'est enfin l'indépendance.

Sagesse et modération

Le nouveau président fait d'emblée le choix d'une coopération sans réserve avec l'ancienne puissance coloniale. Il prend le contrepied de ses homologues africains, tous imprégnés d'idéologie marxiste et prompts à dénoncer le «néo-colonialisme» des Occidentaux. C'est ainsi qu'il se contente d'une armée d'opérette, faisant confiance à la France pour assurer sa sécurité extérieure.

Houphouët-Boigny prône l'économie de marché. Il ne considère pas d'autre part que son peuple soit prêt pour une démocratie à l'occidentale. Il instaure un parti unique, le Parti Démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI) dans lequel il a soin d'intégrer des représentants de toutes les ethnies ou tribus du pays (soixante au total).

Au sein du gouvernement et dans l'administration, le président fait preuve de la même pondération. Chaque ethnie a sa part du pouvoir et... de l'aide occidentale.

houphouet_bony2.jpgAux bonnes âmes qui s'affligent de ce que les Européens aient créé en Afrique des États artificiels, Félix Houphouët-Boigny répond en octobre 1985 lors d'un congrès de son parti : «Non ! les Européens n'ont pas balkanisé les peuples d'Afrique ! Ils les ont au contraire rassemblés» (*).

Par la centralisation administrative et la diffusion de la langue française, lui-même fait tout son possible pour forger une Nation à partir de «soixante tribus qui ne se connaissaient pas, qui n'avaient pas la même façon d'organiser leur société. Les villages, tous les vingt-cinq kilomètres, étaient aussi éloignés que le Portugal de la Russie».

De cette façon, la Côte d'Ivoire se développe paisiblement pendant près de trois décennies, ignorant presque totalement les turbulences idéologiques qui secouent le continent noir et l'entraînent de culbute en culbute.

Premiers nuages

Grâce au café et surtout au cacao, dont le pays est devenu le premier producteur mondial, le produit national brut par tête triple de l'indépendance à 1972, dépassant celui de tous les autres pays d'Afrique noire à l'exception de l'Afrique du sud.

Les commentateurs qualifiés prédisent que la Côte d'Ivoire sera le premier pays d'Afrique noire à entrer dans le club des pays développés. Ils oublient un peu vite que son administration n'est guère plus efficace ni honnête que dans le reste du continent. Son développement dépend d'autre part de deux cultures d'exportation, cacao et café, sensibles aux fluctuations des cours mondiaux.

Surtout, ce développement repose sur la présence d'une importante communauté de Français ainsi que de Libanais et autres Occidentaux (au total jusqu'à 150.000 Blancs), mais aussi sur de très nombreux immigrants en provenance des pays voisins, en particulier de la Haute-Volta (aujourd'hui le Burkina Faso).

Ces derniers, exploités dans des conditions pénibles sur les plantations, en sont arrivés à représenter un quart à un tiers de la population ivoirienne. Par leur appartenance très majoritaire à l'islam, ils bousculent les équilibres ethniques et religieux du pays.

En 1980, lorsque chutent les cours mondiaux du cacao, les planteurs ivoiriens se tournent avec confiance vers la Caisse de stabilisation.

Cet organisme public achète la production de cacao et la revend à l'étranger. Avec les gains énormes qu'il a réalisés pendant les années de prospérité, il devrait être en mesure de continuer à acheter le cacao aux paysans au même prix quitte à le revendre à perte à l'exportation. Mais l'on s'aperçoit avec consternation que la trésorerie de la Caisse de stabilisation a été pillée par les dirigeants du pays... C'est que la Côte d'Ivoire n'échappe pas plus que les autres pays d'Afrique au fléau de la corruption, l'un des pires qui soient.

Les paysans ivoiriens en sont donc réduits à subir la chute des cours de plein fouet et sans filet amortisseur. Le rêve est fini.

Le président ne prend pas la mesure du changement. Malgré des revenus publics en chute libre, il lance le projet de déplacer la capitale politique dans son village natal, Yamoussoukro, au coeur du pays. Et en 1986, il lance la construction en ce lieu d'une basilique catholique, copie conforme de Saint-Pierre de Rome... en plus grand. Le 600px-Houphouet-Boigny_Kennedy.jpgpape Jean-Paul II consent à l'inaugure quatre ans plus tard.

Le modèle se grippe

Le 20 juin 1990, à La Baule, station balnéaire de la côte bretonne, le président François Mitterrand réunit les chefs d'État africains et les invite à développer la démocratie dans leur pays à l'image des Européens de l'Est qui viennent de s'affranchir de la tutelle communiste. Il subordonne l'aide française à l'introduction du multipartisme, déclarant à ses hôtes : «La France liera tout son effort de contribution aux efforts qui seront accomplis pour aller vers plus de liberté».

Félix Houphouët-Boigny déplore que son vieil ami François Mitterrand ait pu croire que la démocratie parlementaire à l'européenne puisse s'exporter en Afrique où les règles de droit sont encore balbutiantes et où les enjeux politiques se résument au partage de la manne occidentale (aide publique, dons privés et redevances des compagnies forestières, minières et pétrolières).

Mais qu'à cela ne tienne, puisqu'il le faut, on introduira le multipartisme. C'est ainsi que, de la Côte d'Ivoire au Rwanda, se réveillent les antagonismes ethniques, chaque parti recrutant ses militants dans une communauté qui lui est propre. C'est l'antithèse du mode de gouvernement consensuel instauré par Houphouët-Boigny.

Le «Vieux» meurt le 7 décembre 1993 et, selon la Constitution, Henri Konan Bédié, président de l'Assemblée nationale, lui succède à la présidence.

Houphouet ADOQuelques mois plus tard, le gouvernement français d'Édouard Balladur décide courageusement de dévaluer de moitié le franc CFA.

Le franc CFA permet à la France de maintenir ses anciennes colonies dans une relation de dépendance. Il facilite aussi les détournements de fonds et les transferts vers les coffres suisses ou luxembourgeois. Mais il pénalise les exportations des pays africains et leur commerce intérieur (les céréales locales peuvent par exemple se révéler plus chères que celles d'importation).

Conformément aux prévisions, la dévaluation du franc CFA se traduit en Côte d'Ivoire par une forte reprise de la production et des exportations. On peut croire que la Côte d'Ivoire va repartir sur des bases saines. C'est compter sans la maladresse de la classe politique...

Aux élections présidentielles de 1995, le président sortant Henri Konan Bédié est élu après avoir empêché son principal rival, Alassane Dramane Ouattara, de se présenter au motif qu'il aurait des origines burkinabé (du Burkina Faso) et ne serait donc pas un vrai Ivoirien.

L'ancien parti unique PDCI se scinde avec une composante essentiellement sudiste et chrétienne, qui soutient Bédié, et une autre, à base essentiellement nordiste et musulmane, qui soutient Ouattara. C'en est fini du fragile équilibre par lequel Houphouët-Boigny réunissait des représentants de toutes les tribus au sein du même parti.

Dans la persective des élections suivantes, prévues en 2000, le président Bédié invente le concept xénophobe d'«ivoirité» et réveille imprudemment dans tout le pays les tensions tribales et les pulsions racistes. De premières émeutes ont lieu et des ouvriers immigrés sont tués ou chassés. C'est le début d'un...LIRE LA SUITE)))

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4 août 2011 4 04 /08 /août /2011 12:30

claudine.jpgLe comité central de l’ACSCI informe tous les membres actifs de l’association que Mme Claudine VEBAMBA est nommée au poste de Secrétaire Général. Elle occupera ce poste pour une période de 12 mois à compter du 1 août 2011.

Mme Vébamba est titulaire d’un DUT en secrétariat de direction. Elle est actuellement secrétaire de direction dans une maison d’édition en France.

Elle aura la mission durant son mandat de coordonner toute l’activité de l’association aux côtés du président local,  M. Jean-Pierre KATYMEN.

acsci COTEDIVOIREFait à paris le 1 août  2011

 

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  • Homme de paix et de vérité,Auteur du projet du Dialogue Direct inter-ivoirien,Stratège diplomatique de formation,Seth Koko fut Leader d'opinion,défenseur des droits de la société civile ivoirienne, à travers l'ACSCI dont il est le Fondateur
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