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21 décembre 2011 3 21 /12 /décembre /2011 13:43

BED.jpg Alors que l’on croyait la Primature définitivement acquise au Pdci-Rda après les élections législatives, conformément aux derniers arrangements politiques intervenus entre le président Alassane Ouattara et Henri Konan Bédié préalablement à la formation de l’actuel gouvernement, voilà que depuis quelques jours, le sujet refait surface. Un gros point d’interrogation s’est installé pour l’heure sur le fauteuil du futur Premier ministre. Guillaume va-t-il rester ou céder le tablier ? Le Chef de l’Etat va-t-il honorer sa promesse vis-à-vis du Pdci-Rda ou va-t-il encore solliciter un autre arrangement ? Et le Pdci-Rda dans tout ça ? Que pensent les premiers responsables du parti ?

Le débat de la Primature semble avoir pris une autre trajectoire. Sans l’affirmer ouvertement, on tente de détourner le regard du Pdci-Rda de la Primature et l’orienter vers la présidence du Parlement. Du coup, on met même en selle des ténors du parti de Bédié dans la course à la présidence de l’Assemblée nationale. Histoire de faire croire à l’opinion que ce parti a d’autres objectifs que la Primature et que les collaborateurs les plus influents de Bédié ne seraient pas du tout fâchés si l’on consentait à leur céder le perchoir de l’hémicycle en lieu et place de la Primature. (L’un n’excluant pas l’autre fondamentalement. Nous y reviendrons d’ailleurs).

Mais, ce que l’on n’explique pas suffisamment dans cette affaire, c’est que l’actuel locataire de la Maison Blanche du Plateau, qui était prêt à plier ses bagages après les législatives du 11 décembre, aurait en fin de compte révisé ses plans lorsqu’il s’est rendu compte qu’il lui était impossible, en l’état actuel de la législation, de briguer la présidence de l’Assemblée nationale. Parce que n’ayant tout simplement pas l’âge (40 ans) requis.

Or dans la tête du Pdci et de son président les choses sont claires.

La position du Pdci

Le mardi 11 octobre dernier, exactement deux mois avant les élections législatives, le président Henri Konan Bédié avait accordé une interview à notre confrère Jeune Afrique. Au cours de cet entretien, le premier responsable du Pdci s’est prononcé sur les points saillants de la vie politique nationale.

Ainsi, à la question de savoir s’il souhaitait que le futur Premier ministre sorte des rangs du Pdci, le président Bédié n’a laissé place à aucune équivoque en répondant : "C’est ce qui est prévu dans les accords". En le disant, il faisait, en fait, référence à la promesse électorale du président Ouattara au second tour de l’élection présidentielle.

Et lorsque le journaliste insiste pour savoir quels sont les cadres de son parti pressentis pour occuper ce poste, le président Bédié conseille de ne pas trop vite aller en besogne. "Il est trop tôt pour avancer des noms. Les compétences ne manquent pas au Pdci", fait-il observer. Mieux, sur la composition du gouvernement qui va se mettre en place après les législatives, le patron du Pdci a aussi sa petite idée : "Le futur gouvernement devra surtout tenir compte de l’équilibre régional. Il est évident que ce sera sur une base politique. Mais on pourra aussi ouvrir le gouvernement aux partis de l’opposition et à la société civile". Sur ce dernier point, Bédié a vu juste puisque de plus en plus, on parle de l’entrée de pro-Gbagbo dans la future équipe.

Ainsi, après avoir renoncé à deux reprises à la Primature pour permettre au chef de l’Etat d’asseoir les bases de son pouvoir, le Pdci estime que le moment est venu pour le chef de l’Etat, après les législatives, de réaliser sa promesse. C’est d’ailleurs ce que déclare le secrétaire général du Pdci, Djédjé Mady, sur les antennes de RFI, samedi dernier, "Le Pdci espère que la question de la Primature ne restera pas une promesse électorale". Fait important à souligner, cette déclaration de Djédjé Mady intervient au lendemain d’une audience que le nouveau député de Saïoua a eu avec le président Bédié la veille, le vendredi dernier. Enfin, sur un autre sujet d’une brûlante actualité, la situation des Frci dans les rues, le président Bédié avait interpellé depuis octobre,"Dans tous les pays du monde, la place des militaires est dans les casernes, pas dans les rues"
Akwaba Saint Clair

Source:Le Nouveau Réveil

ACSCI TV

 

 


 

 

 

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14 mai 2011 6 14 /05 /mai /2011 20:44

ouattara-et-wade1.jpgDans le cadre du renforcement des relations d'amitié et de coopération privilégiées entre le Sénégal et la République de Côte d'Ivoire, Son Excellence Monsieur Alassane Dramane OUATTARA, Président de la République de Côte d'Ivoire, a effectué une visite d'amitié et de travail au Sénégal les 12 et 13 mai 2011.
Son Excellence Monsieur Alassane DRAMANE OUATIARA était accompagné d'une forte délégation de haut niveau composée notamment de membres de son gouvernement et de hauts fonctionnaires.
Cette visite est la première que le Chef de l'Etat ivoirien effectue suite à son installation officielle dans ses hautes fonctions.
Durant cette visite, les deux Chefs d'Etat ont eu des entretiens sur des questions d'intérêt commun qui leur ont permis de constater, avec satisfaction, une parfaite convergence de vues sur leur vision des relations bilatérales entre leurs deux pays, les dossiers sous-régionaux, régionaux et internationaux.
Les deux Chefs d'Etat ont considéré que cette visite, riche en symboles, était en réalité des retrouvailles de la grande famille sénégalo-ivoirienne qui a cheminé ensemble à travers l'histoire avec une volonté constante et immuable de bâtir un avenir commun sur la base de valeurs partagées.
Son Excellence Maître Abdoulaye WADE a réitéré ses félicitations au Président Alassane Ouattara pour sa brillante élection à la tête de la Côte d'ivoire.
Il s'est particulièrement réjoui du rétablissement de l'ordre constitutionnel et de la fin de la crise post-électorale en République de Côte d'Ivoire et a renouvelé au Président Alassane Ouattara l'entière disponibilité du Sénégal à accompagner la Côte d'Ivoire dans le processus de reconstruction et de réconciliation nationale.
Le Président Abdoulaye Wade a, en outre, félicité son homologue pour les actes qu'il a posés avec sagesse et sérénité depuis son accession à la Magistrature suprême.
Pour sa part, le Président Alassane Dramane OUATIARA a réitéré ses vifs remerciements au Président Abdoulaye WADE pour sa sollicitude et sa contribution précieuse au règlement de la crise ivoirienne.
A ce propos, les deux Dirigeants ont souligné la nécessité de renforcer la concertation entre les deux pays à tous les niveaux pour faire de l'axe Dakar-Abidjan l'un des moteurs privilégiés de l'intégration en Afrique de l'Ouest.
S'agissant de la coopération bilatérale entre les deux pays, les deux Chefs d'Etat ont exprimé leur ferme volonté de la consolider davantage en la portant à un niveau plus élevé, avec une implication soutenue des secteurs privés des deux pays.
Aussi, ont-ils donné les orientations nécessaires pour la tenue dans les meilleurs délais de la 9ème Session de la Grande Commission Mixte sénégalo-ivoirienne.
Le Président Alassane Dramane OUATIARA a félicité le Président Abdoulaye Wade pour les avancées économiques remarquables réalisées par le Sénégal ainsi que pour les efforts consentis pour le développement culturel du Sénégal et de l'Afrique.
Il a évoqué, notamment, la création d'un Parc culturel dont la première réalisation, le Grand Théâtre qui constitue une merveille, a la vocation de promouvoir le rayonnement culturel du Continent.
Les Deux Dirigeants ont également exprimé leur volonté d'œuvrer ensemble à la promotion de l'intégration en Afrique de l'Ouest par le renforcement des mécanismes institutionnels, économiques, commerciaux et monétaires au sein de l'Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) et de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO).
Abordant la situation politique africaine et internationale, les deux Chefs d'Etat ont convenu de conjuguer leurs efforts en vue d'appuyer les initiatives visant à promouvoir le dialogue et la solidarité entre les peuples.
S'agissant, en particulier, de l'état de la paix et de la sécurité en Afrique, les deux Présidents ont renouvelé leur soutien aux efforts de la CEDEAO et de l'Union Africaine (UA) et l'urgence pour l'Afrique de tourner définitivement la page de l'instabilité pour s'engager résolument vers le renforcement de l'œuvre d'intégration régionale, le parachèvement de l'Unité africaine et la prise en charge harmonieuse des intérêts africains au sein des instances internationales.
Ils ont exprimé leur ferme engagement à apporter des réponses adéquates aux fléaux que sont le trafic et la circulation illicite des armes, la criminalité transfrontalière et les activités frauduleuses y associées.
Au terme de la visite, les deux Chefs d'Etat se sont réjouis du renouveau de l'Axe Dakar-Abidjan et se sont félicités de leur parfaite identité de vues sur tous les sujets d'intérêt commun.
Son Excellence Monsieur Alassane Dramane OUATIARA a invité Son Excellence Maître Abdoulaye WADE à effectuer une visite officielle en Côte d'Ivoire.
Cette invitation a été acceptée avec plaisir et la date sera fixée par voie diplomatique.
Source :
Le Nouveau Réveil

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18 avril 2011 1 18 /04 /avril /2011 21:57

good-luck-copie-1.jpgLe président sortant Goodluck Jonathan a été élu président du Nigeria, selon les résultats complets diffusés lundi soir par la Commission électorale nationale.

Le suspense n'aura pas été long. Après avoir été donné vainqueur dès lundi matin avec une avance confortable, le président sortant Goodluck Jonathan est arrivé en tête à l'élection présidentielle du Nigeria, selon les résultats complets diffusés lundi soir par la Commission électorale nationale. Mais les contestations de cette victoire sont déjà fort nombreuses. Et violentes.

À Kano, lundi, de jeunes manifestants ont arrêté des voitures pour demander aux conducteurs d'exprimer leur soutien à Muhammadu Buhari, ancien chef de la junte militaire en 1984-1985. La foule s'en est aussi pris à deux personnes identifiées comme des chrétiens à cause de leurs vêtements, en les frappant à l'aide de bâtons.

Des émeutes ont également éclaté dans des circonscriptions des États de Kaduna (centre-nord) et Sokoto (nord-ouest) et des bâtiments ont été brûlés dans les États de Bauchi et Gombe (centre-nord). À Kaduna, des maisons de responsables politiques ont été attaquées dans la nuit de dimanche à lundi et on pouvait entendre des coups de feu, ont indiqué des habitants.

« Les forces de l'ordre ont été déployées à Sokoto pour contenir des jeunes en colère qui font exploser des gros pétards dans les rues », a déclaré un porte-parole de la police locale, Al-Mustapha Sani. Pourtant, dans l'ensemble, le scrutin présidentiel de samedi a été jugé calme et plus transparent que les précédents par les observateurs. Mais les résultats proches de 100 % dans certains États du Sud en faveur de Goodluck Jonathan font douter certains analystes de la crédibilité de l'élection.

Source : AFP

Le service de communication de l'ACSCI

  Christelle Kouassi: son témoignage en vidéo

 

 

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11 avril 2011 1 11 /04 /avril /2011 23:00

Obama-copie-1.jpgLe président des Etats-Unis Barack Obama a salué lundi l`arrestation du président ivoirien sortant Laurent Gbagbo et a appelé "tous les groupes de miliciens" à déposer les armes. "Les Etats-Unis saluent l`évolution décisive des événements en Côte d`Ivoire, au moment où se concluent les prétentions illégitimes au pouvoir de l`ancien président Laurent Gbagbo", a déclaré M. Obama dans un communiqué. "Tous les groupes de miliciens doivent déposer les armes et reconnaître une armée représentative qui protégera tous (les Ivoiriens) sous l`autorité du président (Alassane) Ouattara", a ajouté le président américain. M. Obama, à cette occasion, a aussi remercié l`ONU et la France pour les actions entreprises afin de "protéger les civils" en Côte d`Ivoire. M. Gbagbo a été arrêté lundi à l`issue d`une offensive sur sa résidence à Abidjan des forces de son rival Alassane Ouattara, grâce à l`appui décisif des puissants moyens aériens et blindés des forces françaises et onusiennes. Ce dénouement "représente une victoire pour la volonté démocratique du peuple ivoirien, qui a souffert pendant bien trop longtemps en raison de l`instabilité qui a suivi l`élection" présidentielle de fin novembre 2010, a commenté M. Obama, qui s`était beaucoup investi dans ce dossier, en appelant dès début décembre M. Gbagbo à s`effacer. Le président américain a noté que "pour le président Ouattara et les Ivoiriens, la difficile oeuvre de réconciliation et de reconstruction doit démarrer dès maintenant. Le président Ouattara va devoir gouverner au nom de tous les Ivoiriens, dont ceux qui n`ont pas voté pour lui". Evoquant les violences qui ont déchiré le pays depuis l`élection, M. Obama a affirmé que "les victimes et les rescapés de la violence méritent que quelqu`un réponde des crimes qui ont été commis contre eux". Avant M. Obama, sa secrétaire d`Etat Hillary Clinton avait estimé que l`arrestation de M. Gbagbo envoyait "un signal fort aux dictateurs" de la région et au-delà, sur le fait qu`ils ne "devraient pas mépriser" la voix de leurs peuples qui réclament des élections libres et justes. Mme Clinton a elle aussi salué "le gouvernement et le peuple de France et les autres membres de la communauté internationale qui ont travaillé avec diligence pour assurer la sécurité et la protection du peuple ivoirien tout au long de la crise". "Nous appelons aussi tous les Ivoiriens à garder leur calme et à participer à la construction d`un avenir pacifique pour leur pays", a ajouté Mme Clinton. "Une lourde tâche a commencé", a souligné la chef de la diplomatie américaine, ajoutant que les Etats-Unis étaient impatients de travailler avec le président "Ouattara au moment où il met en oeuvre son projet pour la réconciliation et la relance de l`économie". L`influent sénateur démocrate John Kerry, président de la commission des Affaires étrangères du Sénat américain, a pour sa part estimé que la chute de M. Gbagbo donnait à la Côte d`Ivoire la chance de prendre "un nouveau départ". "C`est un pas en avant important, mais il y aura des difficultés et j`appelle le président Ouattara à soutenir un dialogue pacifique qui garantira la stabilité et la prospérité de la Côte d`Ivoire sur le long terme", a-t-il dit.

Source : AFP

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6 avril 2011 3 06 /04 /avril /2011 21:14

do-santos.jpgL'Angola considère toujours Laurent Gbagbo comme le "président élu" de Côte d'Ivoire, malgré les efforts pour lui faire céder
le pouvoir à Alassane Ouattara, soutenu par la communauté internationale, a déclaré mercredi le porte-parole du ministère des Affaires étrangères. "Nous nous rallions totalement derrière l'Union africaine mais nous pensons aussi que la Côte d'Ivoire devrait créer un gouvernement d'union nationale puisque Laurent Gbagbo a été élu constitutionnellement", a déclaré José-Maria Fernandes à une correspondante de l'AFP. L'Angola du président José Eduardo dos Santos avait jusqu'à présent ménagé Laurent Gbagbo, sans jamais aller jusqu'à reconnaître sa victoire à l'élection présidentielle de fin novembre. En décembre, des diplomates avaient évoqué la présence de mercenaires angolais aux côtés de Laurent Gbagbo mais le gouvernement à Luanda avait rejeté ces accusations. Mercredi, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères a également critiqué l'intervention française, qui a attaqué par hélicoptère des bastions de Laurent Gbagbo à la demande de l'ONU. "L'Angola souhaite une sortie pacifique de cette crise sur la base du dialogue. L'Angola ne va pas entrer en Côte d'Ivoire comme l'ont fait les Français", a-t-il dit. "Nous pensons que se sont les Ivoiriens eux-mêmes qui doivent trouver une solution et les Français doivent cesser de se mettre entre les deux" camps, a-t-il ajouté. La position angolaise va à l'encontre de l'Union africaine, de l'ONU et de
la Communauté de développement économique d'Afrique de l'Ouest (Cédéao), qui ont toutes appelé le président sortant à céder le pouvoir.
Face à l'entêtement de Laurent Ggabgo et après quatre mois de négociations infructueuses, les forces de Alassane Ouattara ont lancé la semaine dernière une offensive éclair et pris le contrôle d'une grande partie du pays. Mercredi soir, Laurent Gbagbo était retranché dans sa résidence à Abidjan, assiégée par les troupes de son rival. Des négociations conduites depuis mardi pour obtenir sa reddition ont pour l'instant échoué, mais l'ONU a assuré qu'elles se poursuivaient.

Source : AFP

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6 avril 2011 3 06 /04 /avril /2011 21:02

Chars_FDS.jpgABIDJAN,Les forces du président ivoirien reconnu par la communauté internationale Alassane Ouattara ont échoué mercredi à Abidjan à
s`emparer du bunker où est retranché le chef de l`Etat sortant Laurent Gbagbo, qui refuse toujours de se rendre malgré l`effondrement de son régime. Au lancement de l`attaque en début de matinée, l`optimisme était pourtant de rigueur: "on va sortir Laurent Gbagbo de son trou et le remettre à la disposition du président de la République", avait annoncé à l`AFP Sidiki Konaté, porte-parole de Guillaume Soro, Premier ministre de M. Ouattara. Mais à 12H00 (locales et GMT), les tirs à l`arme lourde ont cessé près du palais et de la résidence, plongeant ces quartiers dans un calme inhabituel. En fin d`après-midi, un habitant rapportait que les combattants pro-Ouattara
avaient dû effectuer un repli devant la résidence. "Il y a une pause dans les combats", a-t-il dit. "Les Forces républicaines (pro-Ouattara) sont arrivées jusqu`à 150 mètres du portail mais ne sont pas entrées", a-t-il poursuivi. Elles ont dû opérer un "retrait", a-t-il ajouté.
Cette attaque survient au lendemain d`une journée d`intenses mais infructueuses tractations, au cours desquelles M. Gbagbo a refusé de
démissionner, malgré d`importantes pressions. Ces derniers jours, la télévision de M. Ouattara diffusait des extraits du film "La chute" retraçant les derniers instants d`Adolf Hitler, avant son suicide dans un bunker de Berlin, assiégé par les troupes soviétiques. "Moi, je ne suis pas un kamikaze, j`aime la vie", a affirmé M. Gbagbo mardi à un journaliste français. "Ma voix n`est pas une voix de martyr, je ne
cherche pas la mort mais si la mort arrive, elle arrive". M. Ouattara a demandé à plusieurs reprises à ses troupes de garantir "l`intégrité physique" de son rival. L`assaut lancé par les combattants pro-Ouattara "est une tentative d`assassinat du président Gbagbo", a jugé le porte-parole de son gouvernement, Ahoua Don Mello, accusant la force française Licorne d`avoir fourni "un appui aérien et terrestre".
"Ni l`Onuci ni la force Licorne ne participent (aux) combats qui se déroulent en dehors du champ de la résolution 1975" de l`ONU, réclamant la neutralisation des armes lourdes, a déclaré le chef de la diplomatie française Alain Juppé. A la suite de l`échec de l`assaut des forces pro-Ouattara, le ministre français de la Défense, Gérard Longuet, a assuré que Paris n`interviendrait pas en Côte d`Ivoire si M. Ouattara faisait appel à elle pour déloger définitivement Laurent Gbagbo de son bunker. Si la France refuse une aide militaire à M. Ouattara, son rival peut encore se prévaloir d`un soutien: l`Angola, qui possède une des armées les plus puissantes du continent, le considère toujours comme le "président élu", selon le porte-parole du ministère des Affaires étrangères. Depuis le scrutin présidentiel du 28 novembre, qui a plongé le pays le plus riche de l`Afrique de l`Ouest francophone dans une quasi-guerre civile, Laurent Gbagbo n`a jamais reconnu la victoire d`Alassane Ouattara, au terme d`un processus électoral pourtant certifié par l`ONU. Son régime s`est écroulé, les chefs de son armée ont appelé au cessez-le-feu, les frappes de l`ONU et de la France ont détruit une grande partie de son armemement lourd, de nombreux fidèles ont fait défection, mais il a obstinément refusé de signer sa démission. Outre la résidence et le palais, les derniers partisans de M. Gbagbo contrôlent le camp militaire d`Agban, le plus important du pays, près duquel ont été entendues aussi des fortes détonations. A Abidjan, les habitants traumatisés par les récents combats restent pour la plupart terrés chez eux. Dans certains quartiers, les rues quasiment désertes étaient abandonnées aux pillards, l`eau et l`électricité sont coupées par endroits, les provisions de nourriture s`amenuisent. Dans d`autres un début de retour à la normale s`esquisse. Les affrontements à l`arme lourde dans Abidjan ont fait, selon l`ONU, des dizaines de morts et la situation humanitaire est devenue "absolument dramatique", la plupart des hôpitaux ne fonctionnant plus. Quelque 440 ressortissants étrangers, dont des Français, ont par ailleurs quitté mardi Abidjan, et 410 devraient le faire d`ici mercredi soir, selon la force française Licorne.

Source : AFP

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6 avril 2011 3 06 /04 /avril /2011 20:53

Le président sortant ivoirien Laurent Gbagbo, dont la résidence est assiégée par les troupes de son rival Alassane Ouattara à Abidjan, continuait mercredi de négocier sa reddition avec des représentants étrangers, a indiqué un porte-parole des Nations unies.

"Les négociations continuent, l`ONU offre ses bons offices autant que possible", a expliqué à New York Nick Birnback, porte-parole des opérations de maintien de la paix des Nations unies, à l`AFP.

Plus tôt mercredi, une source gouvernementale française avait au contraire affirmé qu`Alassane Ouattara avait estimé "que les négociations engagées pour obtenir la reddition de Gbagbo traînaient en longueur et que Gbagbo ne cherchait qu`à gagner du temps", et que M. Ouattara, reconnu internationalement comme le président de la Côte d`Ivoire, avait "décidé d`intervenir militairement pour essayer de régler le problème, c`est-à-dire de capturer Gbagbo en vie".

Source : AFP

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21 mars 2011 1 21 /03 /mars /2011 23:15

ligue-arabe.jpgSi la manière dont nombre d’Arabes réagissent à l’intervention de la coalition internationale en Libye peut paraître déroutante, elle n’est guère surprenante.

Hier, les uns et les autres, de Rabat au Caire en passant par Paris ou Londres, appelaient à renverser Kadhafi et vitupéraient contre l’Europe et les Etats-Unis, coupables de ne pas porter secours aux rebelles et populations civiles de Benghazi.

Quoiqu'il fasse, l'Occident a toujours tort

Quelques heures à peine après les premiers bombardements, voilà que les bons vieux réflexes anti-occidentaux reprennent le dessus: on reparle de l’Irak et de l’Afghanistan, voire même du Liban des années 1980, et on crie au complot américain.

Cela en dit long sur l’absence totale de confiance à l’égard de l’Occident: quoique fasse ce dernier, il est coupable. Certes, personne ou presque ne défend Kadhafi, mais on sent bien la gêne —pour ne pas dire l’hostilité— à l’encontre des frappes aériennes.

Sur Internet, ce n’est plus la folie sanguinaire du dictateur libyen qui est dénoncée, mais l’existence possible d’un plan occidental —mûri depuis longtemps, bien entendu— pour prendre le contrôle du pétrole libyen, ou même pour recoloniser l’Afrique du nord. Du coup, l’observateur s’attend même à ce que le guide de Tripoli devienne soudain sympathique et qu’on lui concède les habits de la victime.

Quelle versatilité! Quelle propension à oublier ce que l’on exigeait la veille! Quelle capacité à perdre de vue l’essentiel, qui reste le sauvetage de Benghazi! Quelle naïveté aussi. En appelant à l’aide les Occidentaux, qui pouvait croire qu’ils se contenteraient d’un engagement «light»?

Quand on entend Amr Moussa, le secrétaire général de la Ligue arabe, se plaindre que les raids vont au-delà de l'objectif d'imposition d'une zone d'exclusion aérienne, on a envie de lui demander «mais, qu’espériez-vous?». D’abord, une telle zone implique la destruction de tout moyen au sol capable de neutraliser un avion de la coalition. Ensuite, quel serait l’intérêt de cette «no-fly zone» si les obus d’artillerie de l’armée de Kadhafi continuent de dévaster les positions des rebelles?

Mesurer les conséquences avant de prendre position

La guerre n’est pas un jeu. Elle ne peut être propre, elle ne peut être chirurgicale. Ceux qui ont appelé à l’aide l’Occident pour sauver Benghazi, savaient —ou auraient dû savoir— que des civils, de Tripoli ou d’ailleurs, en paieraient le terrible prix. C’est l’un des paradoxes de toute opération militaire. Même dans les films hollywoodiens, sauver des civils provoque presque toujours la mort d’autres civils…

Certains sont peut-être allés trop vite dans leur souhait de voir Kadhafi tomber grâce à une intervention extérieure. Ils réalisent aujourd'hui que prendre position nécessite d’en mesurer toutes les conséquences. C’est cela la maturité. En manquer, c’est être l’otage d’une émotivité et d’une versatilité qui ne cessent de nuire aux peuples arabes.

Regardons la réalité en face: les rebelles libyens n’ont pas été capables de vaincre Kadhafi. Ils n’ont pas réussi à faire ce que les Tunisiens ou les Egyptiens ont réalisé, et c’est bien dommage pour la Libye. De plus, comme le relève le site Maghreb Emergent, les Arabes n’ont pas été capables de régler seuls cette affaire. Même chose pour les Africains et leur Union africaine qui ne sert à rien. Pour sauver Benghazi, le recours à l’Occident était nécessaire.

L'enjeu en vaut la chandelle

Qu’importe que l’intervention de la coalition relève plus de l’improvisation que d’une véritable préparation stratégique —personne ne sait comment cette aventure militaire va se terminer. Qu’importe qu’elle profite électoralement à Nicolas Sarkozy (et c'est loin d’être garanti…). Qu’importe si les Etats-Unis ont désormais un argument supplémentaire pour implanter une base dans la région, qu’importe que le pétrole libyen passe sous contrôle étranger —de toute façon, il l’est déjà. L'enjeu en vaut la chandelle: il s’agit de sauver un mouvement populaire qui entend chasser un dictateur au pouvoir depuis 1969.

Plutôt que céder à un sentiment anti-occidental primaire, ou, plutôt, à l’habituel anti-américanisme qui irrigue le monde arabe, il serait plus honnête d’assumer son soutien à une intervention que tout le monde a appelé de ses vœux.

Cela ne signifie pas qu’il faille baisser sa garde et faire confiance à la coalition —il est évident que certains de ses membres ont un agenda caché. Il est évident que le scénario de la partition de la Libye fait partie des hypothèses et qu’il a toujours figuré à portée de main des stratèges occidentaux. Mais faisons confiance au peuple libyen. Il saura chasser le tyran de Tripoli et restaurer, tôt ou tard, la souveraineté de son pays.

Source: SlateAfrique

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19 mars 2011 6 19 /03 /mars /2011 00:41

KOFFI ANNANSur des bases clairement idéologiques, les deux principaux partis ghanéens s’affrontent sur le dossier ivoirien.

Le National Patriotic Party (NPP), en totale convergence avec l’ancien président John Kufuor – qui a dirigé la mission d’observation de la Fondation Carter lors du scrutin ivoirien –, et l’ancien secrétaire général de l’ONU, Kofi Annan, considère que « le départ de Gbagbo du pouvoir est non négociable ». Il va même plus loin, accusant le président Atta Mills et le National Democratic Congress (NDC) d’organiser « la propagande » du « camarade Laurent ». Et pour cause : au début du mois de janvier, le président ghanéen n’a peut-être pas ouvertement remis en cause le soutien de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) à Alassane Ouattara, mais il a indiqué de manière claire qu’il n’enverrait pas de troupes en Côte d’Ivoire dans le cadre d’une éventuelle intervention militaire. Son prédécesseur, Jerry Rawlings, toujours très influent au sein du NDC et de l’armée, l’avait précédé fin décembre en demandant un nouveau décompte des voix, voire un nouveau scrutin. Une intervention militaire, avait-il estimé, ne ferait que démontrer « l’hypocrisie » de la communauté ­internationale.

Au-delà de la controverse politicienne, les dirigeants ghanéens redoutent un afflux massif de réfugiés ivoiriens en cas d’exacerbation du conflit. Une grande partie de leur population partage avec les Ivoiriens du Sud la même base culturelle akan, et le Ghana n’est qu’à deux heures d’Abidjan par la route.

Source: Jeune Afrique

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18 mars 2011 5 18 /03 /mars /2011 23:00

GBI-DE-FER.jpgTout le monde entier lui demande de partir Laurent Gbagbo trouve l’occasion de poser de nouvelles conditions. Selon le confrère panafricain Jeune Afrique, le chef de l’Etat Sud Africain Jacob Zuma, très proche de lui demande avec insistance de céder le pouvoir comme le lui demande l’Union africaine. D’où les multiples reports de son adresse à la Nation. Mais selon la même source, le Machiavel des Lagunes pose comme condition officielle, l’arrêt des violences. Une nouvelle ruse dont il sert le monde entier depuis des lustres. Puisque l’auteur ou les auteurs principaux de cette situation ne sont autres que Laurent Gbagbo et son clan. En matière de violence, ils ont pulvérisé tous les records en Côte d’Ivoire, au point que certains ivoiriens empruntant le slogan d’une agence publicitaire dit qu’il est sans « No Limit », c'est-à-dire sans limite. Des canons sont utilisés contre des populations civiles, des blessés retirés des hôpitaux puis exécutés par les hommes de main. En réalité, la vraie raison semble d’ordre pécuniaire. Le chef de la Refondation qui a dépêché Pascal Affi N’Guessan depuis hier en Afrique du Sud négocie ferme pour la levée des sanctions sur ses avoirs dans les banques européennes, tout comme pour celui de ses proches. Et à défaut de confisquer le pouvoir comme le conseille ses pasteurs et les faucons de son parti, Laurent Gbagbo veut négocier en position de force pour espérer obtenir gain de cause. Pour cette manne financière, le pouvoir sortant n’hésite pas à sacrifier de nombreuses vies humaines chaque jour au point de déclencher l’ire de la Maison Blanche qui parlant de ses gestes parle de faillite morale ou encore de quelqu’un qui n’a aucun respect pour la vie humaine.

Source: L'expression

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