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12 décembre 2011 1 12 /12 /décembre /2011 13:11

police.jpgPoliciers et gendarmes paient un lourd tribut en service. Le ministre de l'Intérieur Claude Guéant est attendu lundi après-midi à Marseille aux obsèques du lieutenant Éric Lales, tué à la kalachnikov à Vitrolles

Le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, est attendu lundi après-midi à l'Hôtel de police de Marseille pour la cérémonie d'obsèques du policier Éric Lales mortellement blessé à la kalachnikov dans une fusillade à Vitrolles. Il annoncera que les forces de l'ordre ont déploré, depuis la début de l'année 2011, quatorze morts en service, quatre policiers et dix gendarmes.

22 policiers tués chaque année

Entre janvier et octobre, pas moins de 11.179 membres des services de sécurité ont été blessés. À eux seuls, les policiers ont enregistré 9272 fonctionnaires touchés pendant cette période, tandis que 1907 gendarmes ont de leur côté été atteints de manière plus ou moins grave.

L'année 2010 avait été assombrie par les décès de 6 policiers et 13 gendarmes, ainsi que les blessures en mission et en service de quelque 13.418 personnels en civil et en tenue. «Entre 2007 et 2010, environ 22 policiers et gendarmes ont trouvé la mort en service en moyenne chaque année», observe-t-on au ministère.

Marié et père de deux filles

Touché à la tête et à l'épaule de trois balles de kalachnikov dans le nuit du 27 au 28 novembre après une course poursuite avec des cambrioleurs, Éric Lales est décédé jeudi matin peu après la visite du président Nicolas Sarkozy à son chevet.

Âgé de 37 ans, marié et père de deux filles de 8 et 9 ans, Éric Lales a été promu par décret au grade de lieutenant à titre posthume. Le Directeur général de la police nationale, Frédéric Péchenard, assistera à la cérémonie funèbre, qui fait suite à une marche blanche qui a réuni près de 2000 personnes autour de la famille éprouvée, dimanche à Montfort-sur-Argens (Var).

Peu avant Éric Lales, la police avait été endeuillée le 14 octobre dernier par la mort d'une policière, tuée à coups de sabre par un forcené à la préfecture de Bourges (Cher). Âgée de 30 ans, elle était mariée et mère de deux enfants de 2 et 4 ans.

Source: Le Figaro

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5 décembre 2011 1 05 /12 /décembre /2011 13:33

gree.jpgDes militants de Greenpeace se sont introduits lundi 5 décembre au matin dans la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine (Aube). D'autres militants de l'organisation écologique ont également tenté de s'introduire dans les sites de Blaye (Gironde) et de Cadarache (Bouches-du-Rhône), a déclaré la gendarmerie à l'AFP, sans y parvenir. Parallèlement, des banderoles auraient été déployées sur deux autres sites nucléaires, ceux de Chinon en Indre-et-Loire et de Blayais, en Gironde. Greenpeace affirme aussi avoir des militants "dans d'autres installations nucléaires", qui seraient cachés "depuis ce matin" et se déplaceraient "sur ces sites sans être repérés".

Une fouille "approfondie" de toutes les centrales et installations nucléaires, une vingtaine en France, a été diligentée à la suite de cette vaste opération orchestrée par Greenpeace. Cela dit, un porte-parole du ministère de l'intérieur a précisé qu'à "aucun moment, l'intégrité des installations nucléaires n'a été mise en péril" par l'intervention des militants.

Greenpeace a précisé s'être introduit vers 6 heures dans la centrale nucléaire située à 95 km au sud-est de Paris "pour faire passer le message que le nucléaire sûr n'existe pas". Eric Besson, ministre de l'industrie, a aussitôt réagi sur les ondes de France Info : "Si l'enquête confirme [que Greenpeace est entré dans la centrale de Nogent-sur-Seine], cela veut dire qu'il y a eu dysfonctionnement et qu'il faudra prendre des dispositions pour que ça ne se reproduise pas." Irrité par cette opération, Henri Guaino, conseiller spécial du président Nicolas Sarkozy, a estimé que l'agissement des écologistes était "irresponsable", tout en admettant un problème : "On ne peut pas permettre que n'importe qui puisse entrer aussi facilement que ça dans une centrale nucléaire. On peut imaginer ce que certains pourraient en faire." Interrogé par BFMTV-RMC, il a également assuré qu'il faudrait "tirer les conséquences" de cette intrusion et "réfléchir à la sécurisation" de ces sites.

Selon un communiqué diffusé par EDF, les militants avaient été "immédiatement détectés par le dispositif de sécurité et leur cheminement [avaient] été suivi en permanence sur le site, sans qu'il soit décidé de faire usage de la force". Le groupe assure que "cette intrusion n'a eu aucune conséquence sur la sécurité des installations, ni sur la sécurité des personnes présentes sur le site".

"LE NUCLÉAIRE SÛR N'EXISTE PAS"

Neuf militants étaient parvenus à entrer dans la centrale de Nogent-sur-Seine. Ils ont tous été interpellés, a indiqué le ministère de l'intérieur, peu avant midi. "Une partie des militants a réussi à grimper sur le dôme de l'un des réacteurs, où ils vont déployer une banderole : 'Le nucléaire sûr n'existe pas'", a expliqué Axel Renaudin, chargé de communication de Greenpeace.

 

Message publié par Cécile Duflot, secrétaire nationale d'Europe Ecologie-Les Verts, sur son compte Twitter.

Message publié par Cécile Duflot, secrétaire nationale d'Europe Ecologie-Les Verts, sur son compte Twitter.Twitter

"Le but est de démontrer la sensibilité des installations nucléaires françaises, et à quel point il est facile d'atteindre le cœur d'une centrale", a souligné Sophia Majnoni, chargée des questions nucléaires pour Greenpeace. Elle a dénoncé l'audit lancé par le gouvernement sur la sécurité des centrales nucléaires, y voyant "une opération de communication qui ne prend en compte que les risques déjà identifiés dans le passé et ne tire pas les leçons de Fukushima". La centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine a été choisie par Greenpeace "car elle est la plus proche de Paris", selon l'ONG.

Dans son communiqué, Greenpeace rappelle que "le gouvernement, en charge de la sécurité des sites nucléaires, se targue d'avoir des plans à toute épreuve pour sécuriser le parc atomique français, tels que l'intervention d'avions de chasse en maximum quinze minutes sur tous les sites nucléaires, la présence continue d'un peloton spécial de gendarmerie sur chacun des sites, des dispositifs de radar aérien de détection au-dessus de certaines installations, une double clôture électrifiée et une vidéo surveillance autour de chacun des sites, un espace aérien interdit au-dessus des sites, ou encore un accès soumis à 'autorisation spéciale'…"

Le Figaro.fr rappelle que cette opération commando n'est pas la première du genre. En 2007, des militants s'étaient introduits sur le site de Belleville-sur-Loire, en mars, et de Dampierre-en-Burly, en octobre. "Des grimpeurs avaient réussi à monter en haut des tours de refroidissement dans les deux cas. Ils avaient pu écrire 'EPR= danger' dans le premier cas, mais avaient été interpellés avant de dessiner l'ampoule basse consommation qu'ils prévoyaient la deuxième fois," rapporte le quotidien. 

Source:Le Monde

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7 octobre 2011 5 07 /10 /octobre /2011 16:05

2011-10-07T110343Z_01_APAE7960RH400_RTROPTP_2_OFRTP-FRANCE-.JPGPARIS (Reuters) - Le trafic ferroviaire reprend progressivement vendredi en France où un retour à la normale est attendu dans la soirée ou samedi matin, a annoncé Guillaume Pepy, le président de la SNCF.

Huit sites de la SNCF avaient voté à la mi-journée la reprise du travail après le mouvement spontané déclenché la veille par la violente agression d'un contrôleur du train, qui a provoqué de fortes perturbations du trafic.

"La bonne nouvelle, c'est qu'aucune assemblée générale n'a reconduit le mouvement", a dit Guillaume Pepy sur France 2. Il a ajouté que le trafic reprendrait normalement "en fin de soirée ou demain matin".

La reprise du travail a été décidée à La Rochelle (Charente-Maritime), Paris Sud-Est, Reims, Dijon, dont dépend le contrôleur agressé, Toulouse, Lyon, Marseille et Chambéry, a-t-on appris auprès de la SNCF.

Parallèlement, la direction de la SNCF a reçu dans la matinée un à un les représentants syndicaux.

Elle s'est engagée à présenter dès lundi un plan d'urgence avec les services de sécurité, selon le syndicat Unsa.

L'Unsa "considère qu'il est temps de reprendre le travail", a déclaré à l'issue de la rencontre Roger Dillenseger, secrétaire général adjoint.

En revanche, Sud-Rail a estimé qu'il fallait présenter un tel plan dès ce vendredi et, surtout, annoncer des embauches "pour faire face à la déshumanisation des gares et des trains", a dit l'un des délégués, Stéphane Boulade.

En conséquence, le syndicat soutient "tous les agents qui sont dans l'action", a-t-il ajouté, précisant que les assemblées générales étaient souveraines.

Guillaume Pepy avait appelé les cheminots à ne pas pénaliser les clients, dont des milliers ont été un temps bloqués jeudi en fin de journée dans des gares.

NE PAS PÉNALISER LES USAGERS

Les trains avaient peu circulé vendredi matin à l'exception du réseau Transilien en Ile-de-France sur lequel le trafic est quasiment normal.

Le trafic était normal également pour Thalys et Eurostar, a fait savoir la SNCF.

L'agression du contrôleur a provoqué jeudi l'indignation de ses collègues qui ont cessé le travail et provoqué de fortes perturbations du trafic ferroviaire partout en France.

Aucun train de nuit n'a circulé dans la nuit de jeudi à vendredi. Tous les voyageurs présents dans les gares ont pu rejoindre leur destination ou être assistés pour trouver un hébergement pour la nuit, précise la SNCF.

Guillaume Pepy avait invité dans la matinée les syndicats à se montrer raisonnables. "L'émotion est grande et je la comprends mais il ne servirait à rien de pénaliser les usagers parce qu'un déséquilibré a commis un geste fou", a-t-il dit.

Selon le récit de la SNCF, le contrôleur a reçu huit coups de couteau alors qu'il intervenait auprès d'un passager "au comportement déséquilibré et agressif".

Touché au bras et à l'abdomen, perdant beaucoup de sang, l'homme a été transporté par hélicoptère à l'hôpital de Besançon dans un état jugé très préoccupant.

L'agresseur, âgé d'une trentaine d'années, a été interpellé et placé en garde à vue. Le parquet a ouvert une enquête pour tentative de meurtre aggravé.

Gérard Bon, édité par Patrick Vignal

Source: Yahoo.fr

Une vidéo de l'ACSCI pour votre réflexion du jour  

 


 
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2 août 2010 1 02 /08 /août /2010 20:11

1019385_11268435-o.gifC’est du « jamais-vu », selon Marianne2.fr. Mis en ligne le 20 juin, le clip du mouvement lancé par fait un tabac. Pour le Post, c’est de loin le plus « branchouille ». Sur la vidéo, des mots comme « renouveau » ou « espoir », tagués sur un mur par Villepin et ses amis, finissent par former le slogan : « TOUS SOLIDAIRES ».

« Enfin de la nouveauté et de l’audace, avec une bande-son originale et punchy », s’enthousiasme le site Levolontaire.fr. Un « clip plutôt léché et efficace », soulignent « les Inrocks ». Résultat, le clip, réalisé par deux jeunes artistes, a déjà été visionné près de 25 000 fois sur Dailymotion.

Une chanson en anglais pas très gaulliste

Les clés de ce succès ? Pas de chansons aux accents militants, mais un morceau électro-pop du groupe Oultines, choisi par Dominique de Villepin lui-même, et qui ajoute au ton résolument moderne des images. La durée, de deux minutes, est idéale pour tourner sur le Net. Mais il faut dire aussi que les prestations de la concurrence contribuent, bien malgré elles, à ce succès. On se souvient du tollé provoqué par le lipdub (NDLR : chanson en play-back) des Jeunes Populaires () à l’hiver dernier. Visiblement, tout le monde n’a pas retenu la leçon. Le PS a ainsi dévoilé sa nouvelle chanson lors de la convention sur la rénovation le 3 juillet. Sur Rue89, les internautes se défoulent : « Ça fout la honte », « C’est un enchaînement de concepts creux et rose bonbon », « Quelle niaiserie ringarde ! » Quant à leur vidéo sur la rénovation elle-même du , mise en ligne le même jour et jugée, avec indulgence, « sympa » par le Post, elle n’a été visionnée que 5 000 fois sur Dailymotion. Les socialistes pourront se consoler en constatant que les internautes épinglent aussi la musique de République solidaire : les membres du groupe Outlines sont bien français, mais la chanson (« I Cannot Think ») est en anglais. Plutôt curieux, remarque le Post, pour un mouvement qui « en appelle aux valeurs du gaullisme ».

 

VIDEO. Le clip de Villepin


 Une vidéo de Seth Koko pour votre réflexion du jour

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29 juillet 2010 4 29 /07 /juillet /2010 18:19

2010-07-28T194622Z_2112913207_PM.JPGC'est, selon les premiers éléments, une nouvelle histoire d'infanticide qui a été révélée en France. Probablement la plus importante jamais connue dans le pays. Dans le petit village de Villers-au-Tertre, situé dans le nord de la France, les gendarmes ont découvert les ossements de huit nouveau-nés. Des cadavres retrouvés dans le jardin d'une maison, l'ancienne demeure de famille d'un couple, puis dans leur nouvelle maison. Les deux personnes interpellées, qui sont déjà parents de deux filles d'une vingtaine d'années, ont été placées en garde à vue.

C’est en creusant un bassin dans leur jardin que les nouveaux propriétaires découvrent les premiers corps. Deux nourrissons visiblement enterrés depuis longtemps. Dans le jardin d’une maison qui appartenait à l’époque aux parents de la femme mise en cause, une aide soignante.

Cette maman de deux grandes filles est placée en garde à vue avec son mari qui travaille dans le bâtiment. Les gendarmes fouillent ensuite la maison que le couple occupe depuis plus d’une dizaine d’années à un kilomètre de la maison parentale. Grâce à des chiens spécialisés dans la recherche de restes humains, les enquêteurs finissent par découvrir six petits corps emballés dans des sacs plastiques.Les premières fuites évoquent une série d’infanticides. Des grossesses qui auraient été cachées par cette femme de forte corpulence. Une femme qui a toujours vécu à Villers-au-Tertre, discrète voir timide selon les voisins. Alors que son mari était plus avenant, il s’impliquait même dans le comité des fêtes du village.

De part son ampleur, il s’agit de l’affaire d’infanticide la plus importante jamais révélée en France.

SOURCE/RFI

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21 juillet 2010 3 21 /07 /juillet /2010 19:34
2242549-3130781.jpgEn arrivant sur le tarmac de l’aéroport de Kigali, un sentiment étrange m’a envahi. L’histoire récente du génocide au Rwanda et des exactions qui ont étés commis dans la région du Kivu (Est du Congo)  ont eu comme point de départ, cet aéroport. C’est à la nuit tombée d’un jour d’Avril 1994 qu’un attentat a été perpétré dans cet aéroport, contre l’avion présidentiel d’alors, Juvénal HABYARIMANA http://www.monsieur-biographie.com/celebrite/biographie/juvenal_habyarimana-10028.php .

Un vent frais souffle et des agents de sécurité quelques peu hautains accueillent les voyageurs composés d’un mélange équilibré entre occidentaux et africains. On sent une certaine tension. Les français ne sont toujours pas les bienvenus au Rwanda malgré la récente reprise des relations diplomatique entre les deux pays. Le génocide, l’opération turquoise, le juge Bruguière, les enquêtes suspendus, les vérités et contre vérités font que l’apaisement n’est pas pour demain. J’ai présenté une facilité d’entrée et payé 60 dollars afin que je puisse transiter par le Rwanda avant de passer au Congo, ma destination.

Après une nuit d’hôtel à Kigali (On évite de prendre la route la nuit),  J’ai été accompagné tôt le matin vers la République Démocratique du Congo (Ex- Zaïre) au poste frontière de la ville de Goma. Le  passage entre le Rwanda et le Congo est saisissant. La nature est belle de part et d’autre, avec plus de collines côté Rwanda, mais c’est du point de vu infrastructures que le décalage est criant. Un air de désolation sévit au Congo, contrastant avec un côté rangé et soigné avec des routes asphaltées de l’autre côté de la frontière. Les voyages d’un continent à l’autre au grès de nos engagements vis-à-vis de nos semblables marquent souvent les esprits des baroudeurs que nous sommes. Sans explication intelligible, du moins dans un premier temps, j’ai eu une pensée pour la Palestine occupée. En effet, Après l’arrivée à l’aéroport de Tel-Aviv,  on traverse un paysage agréable sur de belles routes et dans un taxi souvent climatisé. Une fois arrivé à un check point, on est invité à trainer nos affaires sur quelques dizaines de mètres. Passé côté « autorité palestinienne » on est  accueilli par un paysage de désolation. Les routes, les habitations, le paysage et les humains sont marqués par les signes de l’oppression. Heureusement, qu’il y a des richesses humaines qui font oublier tous ces désagréments au voyageur, invitant au plaisir du partage et la satisfaction des découvertes.  Et c’est exactement ce que j’ai ressenti au Congo.

Trois heures de secousses, sur une route accidentée, étaient nécessaires avant d’arriver à Ruthshuru .L’hôpital où je devais exercer s’y trouve. Ce n’est pas tout à fait une ville, c’est plutôt un bourg, traversé par la route principale qui mène vers le grand Nord, comme disent les Congolais. Cette région est toujours instable, limitrophe du Rwanda et l’Ouganda. Elle est devenue après le génocide rwandais et l’accueil des réfugiés, un théâtre de combats depuis 1996. Des combats qui auraient fait plus de cinq millions de morts. Plus de pertes humaines que la deuxième guerre mondiale. Cependant les médias ne s’intéresse que très peu à ce conflit -sans importance-. L’opinion publique internationale, très mal informée, ramène tous les troubles en Afrique à des problèmes ethniques. Ce qui représente un dangereux raccourci et un travestissement de la vérité. L’ethnicité est souvent utilisée à des fins politiques, bassement de pouvoir et d’argent.
 
La région des grands lacs a acquis une importance capitale depuis la chute du mur de Berlin et l’effondrement du bloc soviétique. Une orchestration des troubles est télécommandée à distance et le soin à été laissé aux pays limitrophes (Rwanda et Ouganda) du géant Congo afin de déstabiliser ses provinces de l’Est. Paradoxalement, c’est la richesse du sol et des sous-sols de ces provinces du Kivu, qui a causé un désastre sans précédant sur les habitants.

Le conflit peut paraitre complexe et difficilement intelligible pour les non initiés. La multitude des belligérants laisse penser que des mains étrangères sont souillées par le sang des victimes, à l’instar de pas mal de conflits qui secouent la planète. Le grand perdant, cible de cette violence ce sont les civiles surtout ceux qui vivent dans des villages éparpillés dans la brousse. Les rebelles ougandais et rwandais prennent refuge dans l’immensité du Congo. D’autres factions congolaises aidées par le Rwanda ou l’Ouganda attaquent les forces du Congo. Et bien évidement, tout le monde ou presque rackettent la population, y compris les forces régulières,  comprenant d’anciens miliciens, qui une fois les salaires font défaut, n’hésitent pas à renouer avec leurs anciennes habitudes. Parfois avec l’accord de leur commandement qui reçoit une bonne part du butin. D’autres combattants ou bandits, pillent violent et tuent en toute impunité. Sans parler des déplacements importants des populations à chaque fois que les combats s’intensifient sur leurs terres. Justement, pendant mon séjour, les forces armées du Congo (FARDC) et l’armée Ougandaise, ennemies d’hier,  ont conclu des accords tactiques afin de déloger les combattants rebelles de l’Ouganda de l’Ituri, au Nord Kivu. Ces combats ont occasionnées, à leurs tours, plus de 50 000 déplacés.

L’hôpital de Rutshuru édifié pour contenir cinquante à soixante lits, englobe actuellement trois cents. Et l’activité est en augmentation. Pas seulement parce que la population a augmenté mais les services offerts par l’ONG qui s’en occupe sont de qualité. Assorti d’un système d’ambulances  pour acheminer les malades et les blessés entre les différents centres de santé et l’hôpital.  Le tout étant gratuit, tandis que l’offre de soins dans les structures publiques (de moindre qualité) est payante. Même si les prix sont modiques, ils restent souvent inaccessibles pour une population rurale pauvre.

Les vocations « humanitaires » se font de plus en plus rares dans le corps médical français, les ONG ont de plus en plus recours aux médecins du pays délocalisés ou à des médecins d’autres pays africains qui ont acquis une certaine expérience au sein de l’association. Cette ouverture permet à des médecins de soigner leurs compatriotes dans de bonnes conditions. Ceci est un cas d’école, puisque la plupart des pays africains souffrent du regorgement des compétences médicales dans les capitales et les grandes villes et une désertion des villes lointaines et des régions enclavées. L’exemple de Rutshuru est éloquent. Voilà une zone instable et peu attractive, et pourtant on y trouve des médecins arrivant de grandes villes parce qu’on leur a fourni un logement décent, un salaire correct  et surtout de bonnes conditions de travail. Il y a même Claude, un bon chirurgien de Kinshasa (La capitale est loin de 2000 kms environ) qui ne voit plus sa famille que tous les trois mois. Il travaille avec deux collègues venus d’Europe et fait une garde tous les trois jours.  Les chirurgiens expatriés l’accompagne un, deux ou trois mois selon leurs disponibilités, mais lui reste à s’occuper du service de chirurgie et des brulés. J’ai appris que Claude pourrait peut-être gagner plus à Kinshasa pourtant il a préféré  venir rendre service à ses compatriotes parce que la logistique lui a été assuré assorti d’un émolument acceptable.

Les sages-femmes avec lesquelles j’ai eu du plaisir à travailler étaient disponibles et professionnelles. Loin des clichés qu’on pourrait avoir parfois en occident. Elles étaient toujours en quête d’un peu plus de savoir. Elles accueillaient gentiment les mamans et les accompagnaient jusqu’à leur délivrance. Un exemple de réussite du service rendu de qualité sans aucune corruption du personnel de santé dans les pays du sud. C’est que, une fois les acteurs de santé sont rémunérés correctement et exercent dans  de bonnes conditions, le résultat est au rendez vous. C’est une question de volonté. Ce constat me fait penser sur le bien fondé de toutes ces agences internationales à gros budgets et faible impact sur la population, Ou encore à toutes ces ONG qui pullules à Goma sans visibilité aucune, si ce n’est leurs grandes maisons et leurs 4x4. Sans parler des aides au développement ou des prêts de la banque mondiale qui alourdissent la dette extérieure du pays en faisant profiter les intermédiaires au détriment de la population démunie et fragilisée.  

La petite maternité de Rutshuru s’est agrandie et devenue au fil des années une sorte de ‘’Trauma Center ‘’des anglo-saxons. On y réalise autour de 350 accouchements par mois, dont 40% de césariennes. La plupart des patientes qui arrivent ou qui ont été transférées sont des femmes qui ont essayé d’accoucher dans des centres de santé de proximité ou en brousse. Le transport et l’existence d’une maternité de référence offrant un service continu, de qualité et gratuit, incitent les gens à y venir. Qu’on ne s’y trompe pas, la personne humaine, partout où elle se trouve a tendance à aller vers ce qui semble lui correspondre et l’aider à surmonter ses difficultés. Quand on voit dans pas mal de régions du pays du sud des dispensaires et des maternités désertées par la population, c’est tout simplement parce que le service y est médiocre ou les prix y sont prohibitifs par rapport à leur pouvoir d’achat !

Depuis plusieurs années j’ai essayé de m’occuper de la problématique de la mortalité maternelle. Des femmes, souvent jeunes, perdent la vie en essayant de la ‘’donner’’. D’autres qui échappent à cette mort en couches gardent des séquelles à vie, type de fistules génitales, brisant de fait leurs vies sociales. Malheureusement, les gouvernements du sud et leurs soutiens n’ont eu ni la politique, ni la volonté ou les moyens adéquats afin de parvenir à offrir des soins de qualité aux femmes en situation précaire - pauvreté et/ou enclavement-.  Pourtant, les solutions sont connues mais demandent une vision globale, aussi bien de la structure d’accueil, que de la qualité du personnel et sa motivation, sans oublier les moyens logistiques de transport et communication. Ironie de la situation : il a fallut que je vienne travailler dans une zone instable  pour trouver  une maternité qui fonctionne et des femmes qui accouchent en sécurité ou sauvées par les moyens (matériels et humains) mises à leurs dispositions. Faut-il que les femmes soient victimes des guerres, des exactions, des agressions sexuelles et de déplacements afin qu’on s’occupe vraiment d’elles.

Finalement, l’argent collecté pour soutenir ces femmes,  les soigner et leurs permettent peut-être d’échapper à une complication parfois mortelle en couches et l’argent qui finance certains belligérants qui sèment la mort, la violence et l’insécurité ont des sources pas si éloignées que ça !!

Si on regarde avec lucidité tout ce que peuvent apporter des ONG dans de pareilles situations, on est souvent très loin du compte. C’est tout juste des soins et un peu de réconfort à une frange de la population. Le mandat de l’ONU est plus que limité dans cette zone et les partisans du devoir d’ingérence se font discrets. Si justement, les puissances internationales du moment mettaient plus de pression sur les pays limitrophes pour qu’ils cessent de déstabiliser ce grand pays (fragilisé), il en sera autrement pour la population meurtrie. Ici comme ailleurs, les peuples ont besoin de quiétude et de sécurité afin qu’ils puissent se mettre debout, panser leurs plaies et avancer selon leurs rythmes. Faut-il les laisser vivre en paix !!

Les belligérants ont occasionnés des massacres et mis en place une méfiance voir une haine qui n’ont jamais existées entre les différentes composantes de la population du Kivu.

Richard, un des infirmiers congolais avec lesquelles j’ai travaillé ; m’a dit lors d’un échange : «  Tu sais, je suis né et j’ai grandi dans un village, nous avions peu de choses, mais nous étions sereins. Si nous voulions voyager. Nous nous réveillions à 1 heure du matin pour marcher une ou deux journées afin d’arriver à notre destination. Maintenant, ce n’est plus possible, on a peur et on a perdu confiance !! »

 
Dr Zouhair LAHNA  Chirurgien Obstétricien  et membre de Médecins Sans Frontières.
SOURCE/ALTERINFO
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21 juillet 2010 3 21 /07 /juillet /2010 19:12
Hortefeux-Sarkozy_pics_390.jpgAlors que les actes de violence se multiplient ces dernières semaines, Brice Hortefeux s’est félicité au micro d'Europe 1 de la « baisse spectaculaire de la délinquance » avant de fustiger la gauche, selon lui responsable de l'augmentation de la délinquance, là où on la constate.

Brice Hortefeux craindrait-il d'essuyer une avalanche de critiques suite aux nombreux actes de délinquance qui ont défrayé la chronique ces dernières semaines ? Invité d'Europe 1, le ministre de l'Intérieur semble avoir opté pour l'auto persuasion : « Dans le combat que nous menons pour lutter contre la délinquance, nous obtenons des résultats et parfois même des résultats spectaculaires ». Convaincu d'avoir fait baisser les chiffres de l'insécurité malgré le meurtre de l'A13, les tirs à balles réelles sur des policiers à Grenoble, ou encore l'attaque d'un commissariat à la hache à Saint-Aignan, le ministre a tout juste concédé un « point noir: ce sont les violences aux personnes », mais se dédouane immédiatement en précisant qu'il ne s'agit pas là « d'un phénomène national ». Nous voilà rassurés, si ce n'est pas un phénomène national, comment un ministre français pourrait bien changer les choses à lui tout seul?

 

Usant de formules choc comme : « L'intolérable ne doit pas être toléré », Hortefeux, droit dans ses bottes, a tenté de renvoyer une image de fermeté quelques jours après la déclaration du porte-parole du PS, Benoît Hamon, qui jugeait le gouvernement « débordé par l'insécurité ».   

 

Soucieux de prouver son dynamisme à toute épreuve, Hortefeux, visiblement fier de lui, a tenu à rappeler les moyens déployés à Grenoble à sa propre initiative : « Nous avons pris des mesures immédiates quand je me suis rendu à Grenoble, une présence massive de policiers, la présence d’un hélicoptère, j'ai fait venir exprès des membres du GIPN, je les laisserai le temps qu’il faudra, nous allons lancer des opérations de terrain, notamment des visites de halls d’immeuble ». Avant d'ajouter : « J'ai demandé au préfet -en accord avec le maire de Grenoble qui soutient ces initiatives- j'ai demandé de réunir les acteurs concernés ». Une déclaration qui ira certainement droit au coeur de Michel Destot, le maire socialiste de la ville, qui demandait depuis des mois au ministre de l'Intérieur des moyens supplémentaires pour lutter contre des actes de violences répétés dans sa commune. Se voir ainsi renvoyé à un simple rôle de «soutien», c'est triste.

 

Le ministre a ensuite exhumé les chiffres des halls d'immeubles visités en Seine-Saint-Denis, la technique habituelle du « chiffre  », façon grande distribution, initiée par l'ex-ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy: « En trois mois, il y a 1200 halls d’immeubles qui ont été visités par les forces de sécurité, quasiment seize par jour, pour sécuriser. Notre mission c'est d'assurer la sécurité pour tous  et nous nous en donnons les moyens et les résultats sont d’ailleurs au rendez-vous ». Sauf que Brice Hortefeux prend le problème à l’envers. Certes la police va partout, mais quel poids, quelle autorité peuvent avoir les représentants de l’ordre républicain dans des zones où le droit, les lois, les codes qui s’appliquent ne sont plus ceux de la République ? Charles Pellegrini, ancien patron de l'Office central de répression du banditisme, insistait, dans une interview accordée à  Marianne2, sur la rupture entre la République et les « territoires » aux mains des caïds. Emmanuel Roux du Syndicat des commissaires de la police nationale (SCPN), parlait quant à lui de «loi du quartier» et soulignait un durcissement de la situation dans ces zones où les lois de la République n’ont plus droit de cité. Croit-on vraiment qu'une visite d'une demi-journée suffit à apaiser une cité ?

 

Refusant l'idée d'un Grenelle national de la sécurité réclamé par Manuel Valls sur l'antenne d'Europe1 quelques jours plus tôt, Hortefeux s'est attelé à multiplier les sous-entendus critiques à l'égard d'un PS immobile. « J'entends Grenelle mais il n'y a pas besoin de grenelliser, j'entends organisation d'assises mais nous en avons assez d'être assis, la vérité est que nous avons besoin d'action. » Le message est clair : pendant que la gauche discourt et se tourne les pouces, la droite agit. Le locataire de la place Beauvau qui s'est déclaré « stupéfait de l'attitude des socialistes qui semblent réduits à souhaiter l'échec de la politique de sécurité » dans un entretien accordé aujourd'hui au Figaro , a réitéré ses déclarations au micro de Thierry Guerrier : « Je ne comprends pas l’attitude des élus socialistes, pourquoi semblent-ils regretter les chiffres positifs de la délinquance ? »

Et la gauche n'a pas fini d'en prendre pour son grade : « Chacun doit apporter sa pierre, moi je suis tout à fait disposé à agir, à cibler quand c'est nécessaire. Il faut que chacun prenne ses responsabilités, il y a d'un côté le rôle de l'état mais il y a aussi des acteurs locaux, la police municipale, pourquoi les collectivités n'en ont-elles pas toutes ? Pourquoi ne sont-elles pas armées ? Pourquoi les collectivités ont-elles pris tant de retard sur la vidéo protection dont chacun sait aujourd'hui qu'elle est indispensable pour identifier et prévenir ?» Qui est à la manoeuvre dans les collectivités locales ? La gauche principalement. 

Au tour des maires ensuite d'être pointés du doigt. « Certains maires ne responsabilisent pas les parents, pourquoi certains maires ne suspendent pas les allocations familiales ? Pourquoi certains maires n'utilisent pas tous les leviers de rénovation des quartiers ?» Les municipalités, majoritairement à gauche depuis les élections municipales de 2008, apprécieront. 

Ainsi, les chiffres de la délinquance baissent, mais s'ils venaient à augmenter, le coupable serait tout trouvé : les élus de gauche qui sabotent la politique de l'état. 

SOURCE/MARIANNE

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20 juillet 2010 2 20 /07 /juillet /2010 21:55

1390349_3_9ea5_benzema-et-ribery-au-stade-de-france-le-5.jpgFranck Ribéry et Karim Benzema, soupçonnés d'avoir eu des relations tarifées avec une prostituée lorsqu'elle était mineure, ont été mis en examen mardi par un juge d'instruction à Paris et remis en liberté. Ils étaient en garde à vue à la Brigade de répression du proxénétisme depuis 9h ce matin.

Franck Ribéry et Karim Benzema ont été mis en examen mardi pour "sollicitation de prostituée mineure" par le juge d'instruction André Dando, qui enquête sur des faits présumés de proxénétisme ayant pour cadre un bar proche des Champs-Elysées, le Zaman Café. Les deux internationaux, qui ont reçu leur notification à deux heures d'intervalle, ont été remis en liberté. Aucune indication n'a filtré sur le contenu des déclarations de l'international français au cours de ses sept heures de garde à vue mardi matin dans les locaux de la Brigade de répression du proxénétisme (BRP). Le frère de la femme de Ribéry a été mis en examen, comme le joueur de l'équipe de France, pour "sollicitation de prostituée mineure". Le beau-frère de la star du Bayern Munich a été remis en liberté sans contrôle judiciaire, selon Sophie Bottai, avocate du joueur du Bayern.

M. Bottai a commenté en ces termes la mise en examen de l'international français: "Il n'y a pas un seul indice matériel: cette fille qui leur a dit qu'elle était majeure, l'aspect de cette jeune fille maquillée, habillée, qui a le comportement d'une femme avertie". Karim Benzema devait être présenté lui aussi au juge Dando mardi en fin d'après-midi en vue de son éventuelle mise en examen. Yves Dando enquête depuis décembre 2009 sur des faits présumés de proxénétisme liés aux activités du Zaman Café. Zahia D., jeune escort-girl qui a donné son nom à cette affaire de mœurs, a reconnu avoir eu des relations tarifées avec plusieurs footballeurs, citant Sidney Govou, Franck Ribéry et Karim Benzema. Pour les deux derniers, elle a reconnu sur PV qu'elle était mineure au moment des faits mais qu'elle l'avait caché à ses illustres clients. Le fait de solliciter des relations sexuelles avec une mineure prostituée est passible de trois ans de prison et de 45.000 euros d'amende. Il revient cependant à l'accusation de prouver que le client savait que la prostituée était mineure. Nous avons tenté de joindre les avocats des deux joueurs mais ceux-ci n'étaient pas disponibles, en milieu d'après-midi, pour répondre plus longuement à nos questions.

Quatre mises en examen dans le dossier

Le gérant du Zaman Café et trois autres personnes, dont un serveur de ce bar, avaient précédemment été mises en examen en avril pour proxénétisme aggravé dans ce dossier. Ils ont fait de la détention provisoire. Le gérant et son frère ont admis la présence de prostituées dans l'établissement à hauteur de "50% de la clientèle féminine", selon un arrêt du 24 juin de la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris, consulté par l'AFP.

Le 12 juillet dernier, Hatem Ben Arfa a été entendu à son tour dans cette affaire en qualité de simple témoin. Tout indique que le joueur marseillais a été convoqué parce qu'il connaît des personnes impliquées dans cette affaire. Ribéry et Govou avaient déjà été entendus, ce printemps, en qualité de témoins. La star du Bayern Munich avait reconnu devant les enquêteurs avoir eu une relation avec la jeune femme et lui avoir payé un voyage et un séjour en Bavière Benzema, attaquant du Real Madrid, avait pour sa part affirmé le 3 mai ne pas se sentir "concerné" par cette affaire. Zahia a nié, dans cette enquête, être une prostituée, se présentant comme une escort-girl ayant "des relations sexuelles payantes ou non avec qui (elle veut)". Dans Paris-Match, la jeune femme avait raconté en ces termes sa façon d'agir: "Je rencontre des gens du showbiz, du sport, ils proposent, je dispose..."

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19 juillet 2010 1 19 /07 /juillet /2010 21:43

1005584_ca12ab0c-92b6-11df-979f-00151780182c.jpgDe fortes perturbations sont attendues dans les aéroports français mercredi. La grève des contrôleurs aériens, qui débutera mardi soir, entraînera l'annulation de 20% des vols de Roissy et 50% de ceux d'Orly, a annoncé lundi la Direction générale de l'aviation civile (DGAC).

«Des perturbations sont attendues sur l'ensemble du territoire», précise le communiqué. Outre la grève, la météo risque aussi d'être de la partie : «Météo prévoit pour ce mercredi des conditions météorologiques orageuses qui pourraient perturber le trafic aérien», avertit la DGAC.

 

Le préavis court jusqu'à jeudi matin. Des retards pourraient se produire dès mardi soir. Celle-ci «recommande aux passagers aériens de contacter leur compagnie aérienne».

La DGAC a demandé aux compagnies aériennes pour la journée du mercredi 21 juillet de procéder à des réductions de vols, auxquelles ces dernières doivent se conformer. Selon un communiqué, prévoit d'assurer «100% de ses vols long-courriers, 80% de ses vols court et moyen-courriers à -Charles de Gaulle, 50% de ses vols court et moyen-courriers à Paris-Orly». «On ne pourra pas exclure quelques annulations de vols en cours de journée. Des retards seront également possibles», précise la compagnie, qui a déclaré que les vols annulés seront connus mardi en début d'après-midi.

Une intersyndicale CGT-CGC-FO-Unsa/Iessa-Unsa/Icna appelle l'ensemble du personnel à la grève pour marquer leur opposition à un projet européen de fusion du contrôle aérien. La CFDT a aussi déposé un préavis de son côté. La DGAC regroupe quelque 12.000 fonctionnaires, dont quelque 4.000 aiguilleurs du ciel.

L'Union européenne veut rationaliser le contrôle aérien et le rendre plus efficace grâce à une gestion commune à plusieurs pays, au lieu des systèmes indépendants des 27 Etats membres actuellement, d'autant que le trafic pourrait augmenter de 50% dans les 15 prochaines années. La France doit se regrouper avec l'Allemagne, la Suisse, la Belgique, les Pays-Bas et le Luxembourg pour former le «Fabec» (Functional Airspace Block Europe Central), le bloc d'Europe centrale. L'intersyndicale souligne que son «opposition ne porte pas sur la construction du Fabec, mais sur la méthode employée par le gouvernement pour imposer sa solution». Les syndicats redoutent un «démantèlement de la DGAC», malgré l'engagement des pouvoirs publics, en février dernier, d'un «maintien» des statuts des personnels et de la «pérennité» de l'organisme.

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17 juillet 2010 6 17 /07 /juillet /2010 14:03

1004422_grenoble.jpgDe violents incidents ont éclaté dans la nuit de vendredi à samedi à Grenoble, après la
d'un malfaiteur, à l'issue d'une course-poursuite avec la police. La tension est restée vive toute la nuit et un homme a tiré sur les forces de l'ordre, entrainant une riposte des policiers, sans faire de blessé.
Entre «50 et 60 voitures» ont été brûlées et deux jeunes, dont un mineur, ont été arrêtés selon un bilan définitif de la police pour la nuit. Les deux jeunes arrêtés sont âgés de 17 et de 18 ans, a précisé à l'AFP un responsable de la police sans plus d'indications sur les circonstances et les raisons de leur arrestation. Trois autres âgés de 20 ans l'ont été pour «des tentatives de vols dans des magasins». Ils ont tous été placés en gardes à vue.

En outre des «engins de chantier» ainsi que «deux commerces» ont également été brûlés, a-t-il ajouté.

Brigitte Jullien, directrice départementale de la sécurité publique de l'Isère, avait précédemment confirmé «les tirs au pistolet automatique sur des policiers, qui ont riposté à quatre reprises», ajoutant qu'il n'y avait «aucun blessé». Selon Mme Jullien, les incidents ont véritablement commencé par «l'attaque d'un tramway» par des jeunes du quartier. «Ils ont mis des feux de broussailles devant et derrière. Ca a fait stopper le tramway dans lequel sont rentrés une trentaine d'individus cagoulés et de battes de base-ball et de barres de fer», a-t-elle poursuivi. «Ils ont fait descendre les gens qui ont eu très très peur. La police est intervenue rapidement et a pu faire repartir le tramway», a-t-elle ajouté.

attendu sur place dans la journée

Suite à ces événements, Alliance, deuxième syndicat de gardiens de la paix, a annoncé qu'il «attendait de la fermeté de la part de la justice». «Dans cette affaire, nos collègues policiers ont eu beaucoup de chance de ne pas être tués, une voiture de police a pris des balles au milieu du pare-brise», a déclaré à l'AFP le secrétaire-général adjoint d'Alliance, Frédéric Lagache. «On a le sentiment que plus le temps passe et plus les policiers doivent s'excuser de faire leur travail. On attend désormais de la fermeté de la part des pouvoirs publics et de la justice», a-t-il ajouté. La police de l'Isère, déjà aidée par une soixantaine de CRS, a sollicité d'autres renforts. Le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, doit par ailleurs se rendre à Grenoble dans la journée.

«Ils ont ouvert le feu à trois reprise»

Tout a en fait commencé dans la nuit de jeudi à vendredi, au casino d'Uriage-les-Bains (Isère). Alors que l'établissement est bondé, deux hommes, porteurs d'armes lourdes, se font remettre le contenu de la caisse avant de prendre la fuite. Une course-poursuite s'engage alors entre les policiers et les braqueurs, entre 1 heure et 2 heures du matin. Les braqueurs sont munis d'un fusil d'assaut et d'un pistolet-mitrailleur. Lors de la poursuite, un premier échange de tirs a lieu à l'entrée de Grenoble, au cours duquel un adjoint de sécurité est légèrement brûlé par une balle qui lui a frôlé les lèvres. 

La BAC prend ensuite le relais, alors que les voleurs ont abandonné leur voiture et le butin, et se dirigent vers le quartier populaire de Villeneuve. Un des braqueurs est abattu alors qu'il continue à tirer sur les policiers en fuyant à pied. «Les malfaiteurs ont arrêté leur véhicule, le conducteur et le passager sont sortis. Ils ont ouvert le feu à au moins trois reprises vers les policiers», a déclaré le procureur de la République de Grenoble, Jean Philippe, devant la presse. «Les policiers de la Bac ont alors riposté, l'un de l'intérieur du véhicule avec un fusil à pompe et l'autre de l'extérieur». Karim Boudada, 27 ans, est touché à la tête. L'homme, originaire de Villeneuve, avait déjà été condamné trois fois aux assises pour vol à main armée.

Une partie du quartier est restée bouclée jusqu'en fin de matinée vendredi et des hélicoptères ont survolé les lieux à la recherche du second braqueur en fuite. La police judiciaire est saisie de l'enquête. L'Inspection générale de la police nationale a également été saisie. L'autopsie du malfaiteur tombé sous les balles de la police aura lieu samedi.

SOURCE/ LE PARISIEN

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