Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
8 octobre 2011 6 08 /10 /octobre /2011 18:38

007102011120433000000prixnobelsfemmes.jpgLe prix Nobel de la paix a été attribué ce vendredi 7 octobre à la presidente du Liberia, Ellen Johnson Sirleaf, à l’activiste pacifiste libérienne Leymah Gbowee et  à la yéménite Tawakkul Karman. Ces trois personnalités ont été récompensées pour leur travail sur les droits de la femme.

Le prix Nobel de la paix innove cette année. Trois vainqueurs, et surtout trois femmes. Ellen Johnson Sirleaf, la présidente du Liberia, sa compatriote militante Leymah Gbowee et la journaliste yéménite Tawakkul Karman viennent d'obtenir la récompense suprême pour « leur lutte non violente en faveur de la sécurité des femmes et de leurs droits à participer aux processus de paix », a déclaré à Oslo le président du comité Nobel norvégien, Thorbjoern Jagland.

Autre nouveauté, la yéménite est la première femme arabe à être récompensée par ce prix. Elle a été remerciée pour avoir joué « un rôle prépondérant dans la lutte en faveur des droits des femmes, de la démocratie et de la paix au Yémen », a précisé le président du comité.

"Renforcer la place des femmes"

Les deux libériennes, elles, ont agit dans leur pays pour aider leur consœurs à se faire une place, dans un pays ravagé par 14 ans de guerre civile. La présidente du Liberia, première femme élue à la tête d’un pays africain en 2005 « a contribué à assurer la paix au Liberia, à promouvoir le développement économique et social, et à renforcer la place des femmes », a expliqué Thorbjoern Jagland.

Si elle a pu être élue présidente, c’est notamment grâce au travail sur le terrain de Leymah Gbowee, fondatrice d'un mouvement pacifique qui contribuera, notamment à l'aide d'une grève du sexe, à mettre fin à la deuxième guerre civile en 2003. Une action pacifique et originale lancée en 2002, enjoignait les femmes à se refuser à leurs hommes tant que les hostilités se poursuivaient. « Leymah Gbowee a mobilisé et organisé les femmmes au-delà des lignes de division ethniques et religieuses pour mettre fin à une longue guerre au Liberia et assurer la participation des femmes aux élections », a déclaré à son propos le président du comité.

Douze femmes seulement avaient jusqu’à présent reçu le prix Nobel de la paix en 110 ans d'histoire, la dernière étant l'écologiste kényane Wangari Maathai, décédée il y a quinze jours.

Le prix sera remis à Oslo le 10 décembre, date-anniversaire de la mort de son fondateur, l'industriel et philanthrope suédois Alfred Nobel.

(Avec AFP)

Les autres Prix Nobel africains

• 2004 : le prix Nobel de la paix est décerné à la militante écologiste kényane Wangari Maathai, décédée dimanche 25 septembre des suites d'un cancer.

• 2003 : le prix Nobel de littérature est décerné à l'écrivain sud-africain John Maxwell Coetzee.

• 2001 : le prix Nobel de la paix est attribué conjointement à l'ONU et à son secrétaire général, le Ghanéen Kofi Annan.

• 1999 : l'Américano-Egyptien Ahmed Zewail reçoit le prix Nobel de chimie.

• 1993 : le prix Nobel de la paix est attribué conjointement à Nelson Mandela, symbole de la lutte contre l'apartheid et futur président, et au chef de l'État Frederik De Klerk, notamment pour leurs efforts en vue de "l'établissement d'une nouvelle Afrique du Sud démocratique".

• 1991 : le prix Nobel de littérature est décerné à la romancière sud-africaine Nadine Gordimer pour son œuvre contre la ségrégation raciale dans son pays.

• 1988 : l'écrivain égyptien Naguib Mahfouz obtient le prix Nobel de littérature.

• 1986 : l'écrivain nigérian Wole Soyinka obtient le prix Nobel de littérature.

• 1984 : l'archevêque noir anglican d'Afrique du Sud, Mgr Desmond Tutu, se voit attribuer le prix Nobel de la paix pour son "rôle de leader" dans la campagne antiapartheid.

• 1978 : le président égyptien Anouar El-Sadate partage le prix Nobel de la paix avec le premier ministre israélien Menahem Begin, son cosignataire des ... Lire la suite  sur jeuneafrique.com))))link

Une vidéo de l'ACSCI pour votre réflexion du jour

Inscrivez-vous dans la newsletter et Soyez le premier à visualiser nos prochaines vidéos

Partager cet article
Repost0
2 avril 2011 6 02 /04 /avril /2011 14:47

onu gofABIDJAN - Au moins cinq militaires pro-Gbagbo ont été tués par des Casques bleus au cours d'un accrochage à Abidjan, selon un communiqué de l'ONU.
L'incident est survenu dans les environs de l'ambassade d'Afrique du Sud où le chef d'état-major des Forces de défense et de sécurité (FDS, forces pro-Gbagbo) le général Philippe Mangou a trouvé refuge depuis mercredi.
Un convoi des Casques bleus du contingent pakistanais de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) qui passait à proximité a essuyé des tirs des FDS.
Les Casques bleus ont riposté et ont atteint mortellement cinq soldats fidèles au président sortant ivoirien.
Trois Casques bleus sénégalais ont par ailleurs été blessés dans l'attaque jeudi à Abidjan d'une patrouille de l'ONUCI par l'armée loyale à Gbagbo.
L'ONU a indiqué que ses troupes ont Côte d'ivoire ont été l'objet de plusieurs attaques des forces pro-Gbagbo ces derniers jours.
Le camp Gbagbo accuse depuis plusieurs mois l'ONUCI de collusion avec son rival Alassane Ouattara et a demandé en vain le départ de Côte d'Ivoire des troupes onusiennes et françaises.
La crise post électorale ivoirienne connait de nouveaux rebondissements depuis lundi.
Les Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI, forces pro-Ouattara) ont entrepris une offensive à travers le pays.
Après une avancée fulgurante vers le sud, les FRCI mènent depuis jeudi de violents combats avec les FDS autour de la résidence de Laurent Gbagbo à Cocody et du palais présidentiel au Plateau.
Dans la nuit de vendredi à samedi, de nouveaux affrontements à l'arme lourde entre les deux forces ont éclaté autour du camp d'Akouédo, l'un des plus importants camps militaires du pays.

Source: Xinhua

Le titre est du service de communication du site

Une vidéo de Seth Koko pour votre réflexion du jour

 

 

Inscrivez-vous dans la newsletter et Soyez le premier à visualiser nos prochaines vidéos


Partager cet article
Repost0
2 avril 2011 6 02 /04 /avril /2011 13:59

charniers-duekoue.jpg"Au moins 800 personnes" ont été tuées mardi 29 mars lors de violences intercommunautaires à Duékoué, dans l`ouest de la Côte d`Ivoire, a indiqué vendredi le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) citant des informations recueillies sur place.
"Au moins 800 personnes sont mortes à Duékoué mardi dernier. Des informations en ce sens ont été collectées par des délégués du CICR qui se sont rendus sur place le 31 mars et le 1er avril", a déclaré à l`AFP une porte-parole du CICR à Genève, Dorothea Krimitsas.
"Il n`y a pas de doute qu`il s`est passé dans cette ville quelque chose d`ampleur sur quoi le CICR continue de récolter des informations", a-t-elle ajouté, précisant que les délégués de la Croix-Rouge avaient "eux-mêmes vu un très grand nombre de corps". Ils ont également évacué 28 corps vers la morgue locale. Cette opération devrait se poursuivre au cours des jours à venir, a souligné le CICR dans un
communiqué. "Tout semble indiquer qu`il s`agit de violences intercommunautaires", a poursuivi la porte-parole. "Cet événement est particulièrement choquant par son ampleur et sa brutalité", s`est alarmé la chef de la délégation du CICR en Côte d`Ivoire, Dominique Liengme, citée dans le communiqué. "Le CICR condamne les attaques directes visant des civils et rappelle l`obligation des parties au conflit d`assurer en toutes circonstances la protection des populations sur le territoire qu`elles contrôlent", a-t-elle ajouté. Selon l`organisation, qui a son siège à Genève, "des dizaines de milliers de femmes, d`hommes et d`enfants" ont fui les combats et les pillages qui se sont déroulés dans la ville depuis lundi dernier. La ville et des environs a déjà été durement touché à plusieurs reprises par les violences.
Important carrefour stratégique de l`Ouest, Duékoué est contrôlée depuis mardi par les forces du président ivoirien reconnu par la communauté internationale Alassane Ouattara, à l`issue de deux jours de combats avec les militaires et miliciens fidèles au président sortant Laurent Gbagbo. Les agences humanitaires de l`ONU s`étaient dites particulièrement inquiètes vendredi matin du sort de dizaines de milliers de déplacés qui ont trouvé refuge à la mission catholique de cette ville. "Selon un prêtre (de la mission, ndlr) la majorité des déplacés n`ont pas mangé depuis deux jours et quelque 80.000 rations alimentaires sont nécessaires d`urgence ainsi que des ustensiles de cuisine", avait souligné une porte-parole de l`Organisation internationale pour les migrations (OIM), Jemini Pandya. Selon ce prêtre, il y a aussi un besoin urgent d`enlever des corps qui gisent dans les rues de la ville et à proximité de la mission. Parmi les besoins prioritaires dont la mission a besoin figure du matériel médical car parmi les déplacés il y a des blessés dont des femmes touchées par des balles perdues, a encore indiqué Mme Pandya. Selon l`OIM, des milliers de déplacés qui ont fui Duékoué ces derniers jours en direction de Guiglo se trouvent actuellement "le long de la route, craignant pour leurs vies".

Source: AFP

Une vidéo de Seth Koko pour votre réflexion du jour

 


 

Inscrivez-vous dans la newsletter et Soyez le premier à visualiser nos prochaines vidéos

Partager cet article
Repost0
21 mars 2011 1 21 /03 /mars /2011 14:34

onu-gof.jpgAlors que la guerre civile menace la Côte d'Ivoire, l'Onuci est tentée de répondre à l'appel du président élu Alassane Ouattara et de se départir de sa neutralité dans la crise postélectorale. Mais le camp du président sortant Laurent Gbagbo compte sur l'implication des Casques bleus dans les combats pour provoquer un sursaut favorable à son régime.

L'ONU, qui a pour mission de garantir la sécurité des civils et l'intégrité du processus électoral ivoirien, sera-t-elle amenée à intervenir militairement dans la guerre civile naissante en Côte d'Ivoire ? La question est d'autant plus d'actualité que ses convois sont régulièrement la cible d'attaques menées par des partisans du président sortant Laurent Gbagbo et que, désormais, le camp d'Alassane Ouattara réclame ouvertement cette option.

« L'ONU doit passer à l'action pour libérer la Côte d'Ivoire et donner un sens à la certification [par l'ONU] de l'élection [présidentielle]. Le président Ouattara ne peut pas gouverner, il faut lui donner les moyens de gouverner », a plaidé la porte-parole de ce dernier. Anne Ouloto affirme que « Laurent Gbagbo est en train de tendre un piège au président Ouattara, c'est celui de la guerre civile. Mais le président Ouattara ne veut pas tomber dans ce piège ».

Populations en danger

Comptant quelque 10 000 hommes, l'Onuci « a les capacités logistiques et humaines pour protéger les civils. Nous demandons à l'ONU de faire vite, les populations sont en danger. Il faut qu'elle sache prendre ses responsabilités », ajoute Anne Ouloto, qui a sans doute bien reçu le message envoyé samedi par le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé. Celui-ci avait estimé que l'Onuci « devrait jouer son rôle plus efficacement », allant jusqu'à rappeler que son mandat « permet d'utiliser la force ». Le contexte s'y prêterait : les affrontements se multiplient dans le pays - la crise postélectorale a déjà fait près de 440 morts, selon l'ONU - et les civils sont souvent pris à partie par le camp présidentiel.

Mais depuis quelques jours, le camp Ouattara a un argument supplémentaire. « On ne peut pas comprendre que la communauté internationale se soit mobilisée pour la Libye et qu'elle ne puisse pas prendre des décision ferme sur la Côte d'Ivoire. Et il faut le faire immédiatement, c'est une question de vie ou de mort », insiste Anne Ouloto, qui dénonce également l'appel lancé par Charles Blé Goudé à la jeunesse pour qu'elle s'engage dans l'armée pro-Gbagbo « afin de libérer la Côte d'Ivoire [des] bandits ».

Pour la porte-parole de Ouattara, « c'est un signe que Laurent Gbagbo est aux abois. Il lance des appels de détresse, c'est la preuve que l'armée l'a lâché, que l'armée se désolidarise de ses actes de barbarie. Il est obligé de se rabattre sur une jeunesse désœuvrée et désemparée ». Expliquant que « armer des jeunes est suicidaire, c'est conduire les jeunes à l'abattoir », elle préfère appeler de son côté « les jeunes à la mobilisation contre la guerre civile ». 

Source: Jeune Afrique

Une vidéo de Seth Koko pour votre réflexion du jour

Inscrivez-vous dans la newsletter et Soyez le premier à visualiser nos prochaines vidéos
Partager cet article
Repost0
21 mars 2011 1 21 /03 /mars /2011 14:29

FRAPPE-LIBYE.jpgSelon la coalition internationale qui mène l’intervention en Libye, les défenses antiaériennes de l’armée libyenne ont été "fortement endommagées" et la zone d’exclusion aérienne est effective. Elle veut désormais s’en prendre au commandement et au ravitaillement des troupes.

L’aviation libyenne a déjà été rendue inoffensive, mais la coalition internationale ne veut pas s’arrêter là.

La première phase de frappes aériennes, qui a vu des avions de combat et des missiles infliger de sévères dommages aux défenses antiaériennes libyennes, est un « succès » a affirmé l’amiral Michael Mullen, le plus haut gradé de l’armée américaine dimanche. Des « systèmes clés de la défense antiaérienne et des sites de missiles SAM près de Tripoli, de Misrata, et de Syrte », a-t-il ajouté. La « zone d’exclusion aérienne » est désormais en place a affirmé le commandement américain.

Un bâtiment détruit à Tripoli

Selon lui, les troupes du colonel Kaddafi ont arrêté d’avancer vers Benghazi, le fief des insurgés libyens. Il faut dire que plusieurs véhicules de l’armée libyenne ont été détruits près de Benghazi depuis vendredi.

Mais la coalition, menée par les États-Unis, la France et le Royaume-Uni, ne veut visiblement pas s’arrêter là. Elle a détruit un bâtiment administratif dans le complexe où réside le « Guide » libyen à Tripoli car il abriterait un centre de « commandement et de contrôle ».

Le secrétaire américain à la Défense Robert Gates s’est toutefois prononcé contre une frappe ciblant directement Mouammar Kaddafi. Les opérations n'ont pas pour objectif de « chasser Kaddafi du pouvoir » mais de « protéger les civils », a rappelé l'amiral Mullen.

Réserves de la Ligue arabe

La prochaine étape consistera à attaquer les lignes de ravitaillement des pro-Kaddafi pour limiter leur capacité à se battre, selon l'amiral Mullen. « Ses forces sont plutôt éparpillées entre Tripoli et Benghazi et nous allons essayer de couper le soutien logistique à partir de demain », a-t-il déclaré dimanche.

La résolution 1973 de l'ONU, base juridique de cette intervention, prévoyait la mise en place d’une « zone d’exclusion aérienne » et d’intervenir uniquement pour « protéger les populations et les zones civiles menacées d’attaque » de la Jamahiriya libyenne.

Mais selon la coalition internationale, l’armée libyenne a immédiatement violé le cessez-le-feu que Tripoli a annoncé à deux reprises, vendredi et dimanche soir. Ce cessez-le-feu est « un mensonge » a réagi Tom Donilon, le conseiller du président Barack Obama pour la sécurité nationale.

L'Italie, la Belgique et l'Espagne ont annoncé leur participation à l'opération, tout comme le Qatar et les Émirats arabes unis.

Mais la Ligue arabe, qui avait été invitée à participer aux sommets destinés à préparer l’intervention, a pris ses distances avec les opérations dimanche, critiquant des bombardements qui s'écartaient « du but qui est d'imposer une zone d'exclusion aérienne ».

Source: Jeune Afrique

Une vidéo de Seth Koko pour votre réflexion du jour

Inscrivez-vous dans la newsletter et Soyez le premier à visualiser nos prochaines vidéos
Partager cet article
Repost0
14 mars 2011 1 14 /03 /mars /2011 20:10

 

NEW YORK (Nations Unies) - Le Conseil de sécurité des Nations unies a salué vendredi la position de l'Union africaine (UA) réaffirmant qu'Alassane Ouattara est le président légitime de la Côte d'Ivoire.
Dans un communiqué rendu public vendredi à l'issue d'une réunion à huis clos entre les 15 Etats membres sur la situation actuelle en Côte d'Ivoire, le Conseil de sécurité s'est également déclaré prêt à "imposer des mesures incluant les sanctions ciblées " contre toute partie qui entrave les tentatives en faveur d'une solution pacifique à la crise post-électorale actuelle en Côte d'Ivoire.
Vendredi, l'UA a appelé la Cour suprême de la Côte d'Ivoire à investir Alassane Ouattara comme président du pays de l'Afrique de l'ouest. Fin

Une vidéo de Seth Koko pour votre réflexion du jour


 

 

Inscrivez-vous dans la newsletter et Soyez le premier à visualiser nos prochaines vidéos.

Partager cet article
Repost0
26 juillet 2010 1 26 /07 /juillet /2010 18:33

arton166133-21f9cLes ministres des affaires étrangères des Vingt-sept ont adopté lundi 26 juillet, à Bruxelles, un nouveau train de sanctions contre l'Iran en raison de la poursuite des activités douteuses de ce pays dans le domaine nucléaire. Les mesures approuvées par l'Union européenne sont d'une ampleur sans précédent.

Elles transposent les décisions adoptées par le Conseil de sécurité de l'ONU en juin et les complètent par une palette de mesures, en particulier dans les domaines pétrolier et gazier. Tout nouvel investissement, transfert de technologies ou projet d'assistance technique sera prohibé. L'Iran, qui importe 40 % de l'essence consommée dans le pays, manque de capacité de raffinage et pourrait donc être très concrètement affecté par la décision européenne.

L'UE, principal partenaire commercial de Téhéran, a décidé de frapper l'économie en s'appuyant sur la résolution de l'ONU qui évoquait le lien potentiel entre les recettes que les autorités iraniennes tirent de l'énergie et le financement de ses activités nucléaires. Le secteur bancaire est également visé, avec le gel des avoir de huit banques – mais pas un établissement important basé à Hambourg – et l'interdiction de presque toutes les activités d'assurance en direction de l'Iran. Les transactions financières de plus de 40 000 euros avec l'Iran nécessiteront une autorisation.

AMENER L'IRAN À DIALOGUER

Dans le domaine des transports, l'acheminement du fret aérien ou maritime sera compliqué, avec une intensification des contrôles – que Téhéran dit déjà refuser. Les gardiens de la révolution sont particulièrement ciblés, avec une extension des limitations de visas et des sanctions contre diverses structures qu'ils dirigent. Soucieux d'éviter que le régime trouve des moyens de substitution, les Européens vont lancer des appels à divers Etats (le Japon, la Suisse, les Etats du Golfe…) pour qu'ils appuient les décisions prises à Bruxelles.

Les ministres européens affirment cependant vouloir poursuivre leur stratégie de la "double voie" : les sanctions d'un côté, la négociation de l'autre. Dans des conclusions politiques accompagnant le texte des mesures adoptées lundi, ils affirment qu'il n'est pas question de "punir" l'Iran, mais de l'amener à dialoguer.

Catherine Ashton, chef de la diplomatie européenne, propose une reprise rapide des négociations avec les six Etats chargés du dossier, dont les Etats-Unis et la France. Les Iraniens réclament la présence du Brésil et de la Turquie. Ils avaient, en mai, formulé avec ces deux pays une proposition d'échange de combustible nucléaire. Le texte avait été jugé insuffisant.

Certains Etats membres de l'UE (la Suède, la Grèce, Malte…) ont manifesté des réticences à l'égard du nouveau plan de sanctions mais ont fini par se rallier à l'idée qu'il pourrait contribuer à une reprises des discussions.

Jean-Pierre Stroobants
Partager cet article
Repost0
6 mai 2010 4 06 /05 /mai /2010 12:49

916481.jpgLe directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique Yukiya Amano (AFP)

Le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique a demandé aux pays membres de l'organisation de réfléchir à la manière de convaincre Israël de signer le Traité de non-prolifération nucléaire.

Dans un courrier rendu public mercredi 6 mai, Yukiya Amano, le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), a demandé aux pays membres de l'organisation de réfléchir à la manière de convaincre Israël de signer le Traité de non-prolifération nucléaire (TNP).

Daté du 7 avril, la lettre écrite par Yukiya Amano presse les 151 membres de l'AIEA à réfléchir à la manière d'appliquer une résolution exigeant de l'Etat hébreu qu'il "accède" au TNP et ouvre ses installations nucléaires aux inspections de l'organisation.

Même si la communauté internationale n'a plus aucun doute sur le fait qu'Israël possède bien l'arme atomique, le pays ne l'a jamais officiellement reconnu, adoptant une politique dite d'''ambiguïté nucléaire".

 

Conférence d'examen du TNP aux Nations Unies

La révélation de ce courrier intervient alors que les pays arabes ont encore accru la pression sur Israël mardi, au deuxième jour de la conférence d'examen du TNP aux Nations Unies. Ils ont plaidé pour un Proche-Orient sans arme nucléaire et ont critiqué l'Etat hébreu pour son refus de dévoiler ses capacités dans ce domaine.

L'Egypte a ainsi proposé que la conférence soutienne un plan prévoyant, dès l'année prochaine, des négociations sur la situation nucléaire au Proche-Orient. Cette proposition pourrait devenir l'un des principaux points de débat au cours des discussions, prévues pour durer un mois.

Principal partenaire d'Israël, les Etats-Unis ont soutenu la proposition égyptienne, arguant toutefois que le processus de paix israélo-palestinien était prioritaire. Une position partagée par l'Etat hébreu.

(Nouvelobs.com avec AP)

Partager cet article
Repost0
29 mars 2010 1 29 /03 /mars /2010 02:07
ONUCI-copie-1.jpgUne équipe du Conseil de sécurité de l'ONU viendra à Abidjan le mois prochain pour évaluer le processus de paix ivoirien, a annoncé vendredi le représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies en Côte d'Ivoire, Choi Young-jin.

"Le Conseil de sécurité, à travers le secrétariat, va envoyer cette équipe pour examiner tous les problèmes liés aux retards et faire en sorte que toutes les conditions soient réunies pour aider les Ivoiriens à aller aux élections", a expliqué M. Choi, dans un entretien à la radio onusienne à Abidjan diffusée samedi.

Le chef de l'Onuci a fait le point du processus électoral, de son mandat de certification ainsi que de l'accompagnement de la communauté internationale pour aider la Côte d'Ivoire à sortir de la crise.

S'agissant du processus électoral, le représentant spécial a insisté sur la relance, le plus tôt possible, du processus du contentieux afin de produire rapidement la liste électorale définitive.

La liste électorale provisoire de 5,3 millions de personnes peut être "examinée", a indiqué M. Choi tout en rappelant que "cela doit se faire en apportant les preuves, selon le mode opératoire convenu".

L'Onuci a implicitement certifié la liste provisoire en prenant en compte l'évaluation positive du processus, notamment les audiences foraines, l'identification de la population et le recensement électoral.

"Je suis certain que la liste définitive sera consensuelle car le processus du contentieux va mettre tout le monde à bord", a-t-il affirmé.

Sur le mandat de certification, M. Choi a fait savoir en quoi consiste clairement son rôle.

"Avant, le Haut représentant avait le rôle d'arbitre et de certificateur, celui-ci a été scindé en deux. Aujourd'hui avec l'accord politique de Ouagadougou, l'arbitrage a été confié au facilitateur, le président Blaise Compaoré du Burkina Faso et moi, j'ai le rôle de certificateur", a-t-il expliqué.

"L'élu sera l'élu", a-t-il martelé affirmant que l'Onuci avait les moyens de "sauvegarder le processus électoral et le résultat des élections".

L'élection présidentielle attendue dans le pays depuis 2005 pour mettre fin à la crise ouverte en septembre 2002 a été sans cesse reportée. Officiellement, elle reste prévue dans la période "fin avril-début mai".
Partager cet article
Repost0
17 mars 2010 3 17 /03 /mars /2010 10:50

ONUCI.jpgLa situation en Côte d’Ivoire sera examinée ce mercredi 17 mars 2010, à New York par le Conseil de sécurité. Le représentant local du Secrétaire général des Nations-unies va en présenter une synthèse et en brosser les perspectives pour les mois à venir. Avec, comme préoccupation principale, l’organisation des élections, qui a été retardée par les derniers soubresauts de la vie politique ivoirienne.

Ce ne sera pas un rapport de routine. Le début de l’année en Côte d’Ivoire a été fourni en événements politiques, et Yung Jin Choy en dressera la rétrospective. Il commencera par l’affaire de la fraude présumée sur la liste électorale qui a éclaté le 9 janvier, pour enchaîner sur ses conséquences : la double dissolution, le 12 février, et du gouvernement, et de la CEI, la Commission électorale indépendante. Enfin, il reviendra sur les manifestations organisées par l’opposition, avec, en point d’orgue, la répression dans le sang d’une marche de protestation à Gagnoa, ville natale du Présidant Gbagbo.

C’est au moyen d’un film et de photos que Yung Jin Choy informera le Conseil de sécurité de la délicatesse de la situation ivoirienne et des blocages à venir que pourrait subir le processus électoral.

Mais pour le représentant du Secrétaire général des Nations unies en Côte d’Ivoire, c’est en avril que se situe le vrai défi, un mois avant la fin de l’actuel mandat des casques bleus sur place. D’ici là, les acquis du processus sont à préserver : la liste électorale de l’an 2000, non contestable, et celle de 2009 regroupant 5,3 millions de noms, contestable uniquement preuves à l’appui.
Par RFI

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : ACSCI France
  • : L’ACSCI (Alliance Citoyenne de la Société Civile Ivoirienne) est une cellule de réflexion d’intellectuels ivoiriens qui s’unissent pour la défense des droits des populations."Vous souhaitez adhérer ou représenter notre cellule dans votre pays de résidence, n’hésitez pas à nous contacter."
  • Contact

Le Fondateur

  • Seth koko France
  • Homme de paix et de vérité,Auteur du projet du Dialogue Direct inter-ivoirien,Stratège diplomatique de formation,Seth Koko fut Leader d'opinion,défenseur des droits de la société civile ivoirienne, à travers l'ACSCI dont il est le Fondateur
  • Homme de paix et de vérité,Auteur du projet du Dialogue Direct inter-ivoirien,Stratège diplomatique de formation,Seth Koko fut Leader d'opinion,défenseur des droits de la société civile ivoirienne, à travers l'ACSCI dont il est le Fondateur

Annonces

Cote-divoire-drapeaudrapeau franceBienvenue sur le site officiel de la représentation française de l'ACSCI

Vous souhaitez intégrer notre céllule de réflexion l'ACSCI (l'Alliance Citoyenne de la Société Civile Ivoirienne), le groupe de France, contactez-nous à acscifrance@sethkoko-blog.com ou Tel: 0033 666155982

Recherche