Dans la foulée de l'officialisation de son transfert aux New York Red Bulls, Thierry Henry a confirmé qu'il mettait un terme à sa carrière internationale, jeudi en conférence de presse. "C'est la fin pour moi en équipe nationale", a déclaré l'ancien capitaine des Bleus, 123 sélections et meilleur buteur de l'histoire de l'équipe de France (51 buts). A bientôt 33 ans, "Titi" ferme une page importante de son histoire de joueur, mais également de la sélection nationale, avec laquelle il a grandi.
Le natif des Ulis a bouclé la boucle : une première sélection le 11 octobre 1997 contre l'Afrique du Sud (victoire 2-1), et une dernière, le 22 juin 2010... contre les mêmes Bafana Bafana (défaite 2-1). Entre ces deux matchs en forme de parenthèse, Henry a bâti une carrière exceptionnelle (voir le portfolio), avec un titre de champion du monde (1998), un titre de champion d'Europe (2000) et une finale de Coupe du monde (2006). Il aura également été de la partie lors des échecs au Mondial 2002 et à l'Euro 2008.
Et pour sa quatrième participation à une Coupe du monde en 2010, un record pour un Français, Thierry Henry reste à l'écart, hors du jeu, au sein d'une équipe de France en déliquescence. Depuis l'affaire de sa main baladeuse, qui avait offert la qualification contre l'Irlande, les relations entre le joueur et la sélection sont donc allées de mal en pis. Avec le fiasco sud-africain en guise d'épilogue, l'histoire entre la sélection nationale et son meilleur buteur prend fin, puisque Titi a choisi de se refaire une santé aux Etats-Unis.
TOUJOURS AVEC L'ESPRIT DE COMPÉTITION
Interrogé sur la chaîne américaine MSNBC sur ses objectifs avec l'équipe de New York, le Français a montré qu'il avait tourné la page du football international, mais pas celle de la compétition : "C'est un jeu collectif, il ne s'agit pas de moi. L'important c'est ce qu'on peut réaliser en tant qu'équipe. Et pour moi, la chose la plus importante, c'est de gagner." "Dans tous les endroits où j'ai joué, je voulais gagner", a ajouté l'ex-joueur de Barcelone et d'Arsenal. "Que ce soit en Amérique, en Espagne, en Angleterre ou en France, vous voulez gagner et vous avez besoin de vos coéquipiers pour y parvenir", a-t-il poursuivi.
SOURCE:LE MONDE