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20 septembre 2011 2 20 /09 /septembre /2011 18:06

SCANDALE-NDOTRE.jpgN’dotré, sous-quartier d’Abobo connu pour ses mets gastronomiques et son cadre reposant, s’est transformé, ces derniers temps, en lieu de plaisir de tout genre. Plus qu’un lieu de rendez-vous pour prendre un verre et échanger,

N’Dotré est aussi par excellence le lieu où on fait l’amour en plein air. C’est le triste constat que nous avons pu faire à travers les différentes photos dont nous disposons. Des images inédites qui achèvent de convaincre que le sexe est dans la rue. Vivement, que les autorités compétentes mettent les moyens qui s’imposent à la disposition de police mondaine afin de mettre fin à cet autre scandale sexuel qui fait déjà beaucoup de bruit à Abidjan.

S.K

Le Mandat

NDOTRE

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20 septembre 2011 2 20 /09 /septembre /2011 13:30

CAFE.jpgLe métier de vente du café ou du thé chauffé à eau, avec du sucre, prend de l’ampleur dans la cité. Ils sont nombreux ces jeunes, parcourant les grandes artères de la capitale économique, Abidjan, et à l’aide d’une charrette, qui proposent ce produit aux populations. Pourquoi cette activité prospère-t-elle ? Que gagnent ces jeunes et quelles sont les difficultés qu’ils rencontrent ? Etat des lieux.

«Il n’y a pas de sot métier », dit-on. Et cet adage semble bien perçu par ces vendeurs de café ou de thé chauffé à eau, accompagné du sucre. Pokou Didier, exerce depuis plus d’un an ce boulot. Sous contrat avec une entreprise de la place, il dit gérer au mieux son quotidien. « J’ai 35% sur les ventes. En clair, si je vends, par exemple, 100 gobelets (dont l’unité est à 100 F CFA) dans une journée, je m’en tire avec 3500 F CFA sur un total de vente de 10 000 FCFA », révèle-t-il, ajoutant qu’il excède généralement ce niveau de vente. « Je retourne par jour à la maison avec au moins 4000 F CFA. Grâce à ce métier, j’arrive à payer mon loyer et à m’occuper de ma famille », déclare Pokou, fiancé et père de trois enfants. Brou Konan Richard pratique également ce secteur mais dans un registre différent de celui de Pokou. Il n’est pas lié directement à une « maison mère » mais travaille pour le compte d’un particulier. Après une journée de vente, Konan Richard dit rembourser à son responsable, par exemple, le montant des 100 gobelets (1250 F CFA) vendus, le prix du grand sachet de café en poudre qui est de 2500 F CFA, le montant des deux sachets de sucre mis à sa disposition (800 F CFA) et le prix de l’utilisation journalière de la charrette qui est de 1000 F CFA. « Après ce remboursement, le reste d’argent me revient », fait-il savoir, en indiquant qu’il gagne au moins par jour entre 3000 et 4000 F CFA.
Des vendeurs parcourent trois communes, chaque jour et à pied. Brou Konan Richard affirme également que c’est grâce à ce travail qu’il arrive à s’occuper de sa femme, de son enfant et de son neveu. La fausse note dans ce métier, à en croire ces acteurs, se situe au niveau de la fatigue. Et ce n’est pas Brou Konan Richard, qui parcourt quotidiennement à pied, les communes d’Abobo, de Cocody et d’Adjamé, qui dira le contraire. «Je me réveille chaque jour à 4 heures du matin. Le temps de m’apprêter pour me rendre à l’entreprise et récupérer mon matériel de travail», déclare-t-il, avant de renchérir en ces termes : «Le travail est fatiguant mais on ne peut pas baisser les bras avec la situation difficile du moment». Brou Richard souligne qu’il doit régulièrement faire face aux problèmes de fatigue générale, de courbatures, de troubles gastriques, etc. Pokou Didier, lui, a souhaité que l’entreprise qui l’emploie puisse améliorer son gain journalier. «J’aimerais que notre pourcentage passe de 35 % à 40 % pour que nous puissions mieux nous occuper de notre santé », a-t-il souhaité. Diabaté Hamed, responsable d’une structure spécialisée dans le secteur, fait savoir que son entreprise qui emploie 14 personnes dans ce domaine entend par cette action aider les démunis à sortir de l’ornière. Une aide qu’il traduit par son engagement à se lever très tôt le matin pour mettre les jeunes au travail. « Dès une heure du matin, je suis déjà sur pied pour chauffer l’eau. A partir de 4 heures du matin, les vendeurs commencent à arriver afin d’être sur le terrain au plus grand tard à 8 heures », affirme-t-il. Puis d’ajouter que sa structure perçoit quotidiennement comme bénéfice 7 000 à 8000 FCFA. Argent, dira-t-il, qui découle de la location d’une charrette, payée quotidiennement, à 1000 F CFA, par chaque employé. « Le travail étant fatiguant, un vendeur travaille rarement 7 jours sur 7. En moyenne, ce sont 7 à 8 personnes qui vont sur le terrain, les autres étant au repos », précise-t-il. A entendre Diabaté Hamed, cet argent sert en partie à payer le loyer du siège, sis au Plateau-Dokui, à charger le gaz servant à chauffer l’eau, à acheter le café, le thé, le sucre, les gobelets, etc. Cissé Abdoulaye, commercial dans une entreprise de la place, se félicite de la propagation de ce secteur. « Chaque jour, je bois au moins un gobelet de café vendu par ces jeunes. Ce qui me permet d’être dynamique dans le travail », dit-il. Et de renchérir : « Pour moi, ces vendeurs ambulants sont les bienvenus car les pauses café ne se font pas dans toutes les entreprises ou si elles se font, ce n’est pas tous les travailleurs qui en bénéficient ». Quant à Suzane Kossonou, secrétaire dans une banque, elle dénonce l’insuffisance d’hygiène des acteurs de ce métier. « Ceux qui vendent le café ou le thé avec des charrettes ne sont pas généralement propres. Aussi, le matériel qu’ils utilisent n’est pas bien protégé. Toute chose qui n’encourage pas à acheter le produit. Il faut qu’ils fassent un effort à ce niveau parce que des maladies comme la fièvre typhoïde sont très présentes dans les rues ». Si tel est que ce métier permet à des personnes de faire face aux vicissitudes de la vie, une réelle organisation s’impose, pour le bien- être de tous.
R.Dibi

L'intelligent d'Abidjan

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15 septembre 2011 4 15 /09 /septembre /2011 18:22

soumaila-bakayoko.jpgSécuriser les élections prévues au Libéria en octobre prochain, mais également la frontière entre ce pays et la Côte d`Ivoire. Les chefs d`états-majors des armées du Nigéria, du Burkina Faso, du Ghana, du Sénégal, du Libéria et de la Côte d`Ivoire ont planché sur cette question le mardi 13 septembre dernier à Monrovia. Le général de division, CEMA de Côte d`Ivoire, Soumaïla Bakayoko et ses pairs s`y sont retrouvés, à la demande des chefs d`Etat de leurs pays respectifs pour élaborer une stratégie commune de sécurisation de la frontière et des élections libériennes. « Nous avons la sécurisation des élections au Libéria, mais également la sécurisation de la frontière que la Côte d`Ivoire a avec le Libéria. Naturellement, il a été décidé, priorité 1, qu`on sécurise les élections au Libéria qui auront lieu en octobre prochain, et priorité 2, la sécurisation tout au long des frontières. Nous avons arrêté des modalités pratiques en terme de participation et autres des différentes forces à la sécurisation des élections au Libéria », a expliqué le général Bakayoko, interrogé hier mercredi 14 septembre 2011 par la radio Onuci Fm. Cette stratégie commune de sécurisation verra naturellement la participation des forces des pays membres. « Mais cela reste à confirmer par leurs chefs d`Etat respectifs. Pour l`instant, ce sont des promesses qui ont été faites par les uns et les autres », a poursuivi le général. Faut-il le rappeler, un mini-sommet de la Cedeao a réuni le samedi 10 septembre 2011 à Abuja au Nigeria, des chefs d’Etat et de Gouvernement du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Ghana, du Liberia, du Nigeria et du Sénégal. Ils ont planché sur la situation sécuritaire à la frontière ivoiro-libérienne. Après avoir évalué les risques de conflit à la faveur des prochaines élections au Liberia, avec notamment l’utilisation des groupes armés pour perpétrer la violence et perturber les élections, les chefs d’Etat ont instruit le président de la Commission de la Cedeao de convoquer, mardi 13 septembre à Monrovia, une réunion des chefs d’état-major et des chefs de Police des six Etats membres. Histoire d’évaluer les menaces sécuritaires dans la zone. Un autre sommet des chefs d`Etat est prévu dans les jours à venir pour entériner les conclusions des chefs d`état-Major.
H. ZIAO

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8 septembre 2011 4 08 /09 /septembre /2011 19:37

Abidjan - Le gouvernement ivoirien a pris mercredi en conseil des ministres, deux décisions relatives au sort des concours administratifs de 2010, notamment l’annulation définitive des concours ayant eu lieu après le 04 décembre et le traitement des autres concours au "cas par cas".

"Il ya la catégorie des concours qui se sont déroulés entre le 04 décembre et le 11 décembre. Ceux-ci, au nombre de 120, ont été déclarés définitivement annulés par le gouvernement. Il seront repris", a indiqué le porte-parole du gouvernement, Koné Nabagné Bruno, lors d’un point de presse, au sortir de ce conseil des ministres.

Quant aux concours qui ont eu lieu avant le 04 décembre, au nombre de 112, notamment des concours professionnels et de recrutement, "ils seront traités au cas par cas", a fait savoir M. Koné, précisant qu’il appartiendra au gouvernement de plancher sur "l’opportunité de les faire reprendre" ou de les valider.

Suite à la crise postélectorale, le Président de la République, Alassane Ouattara avait pris deux ordonnances en avril, N° 2011-004 et N° 2011-005 du 11 avril 2011, déclarant "nuls et non avenus les ordonnances, décrets et arrêtés réglementaires et individuels pris par et sous l’autorité de Laurent Gbagbo et son gouvernement depuis le 04 décembre 2010".

Ces actes concernaient également les résultats de concours de la Fonction publique organisés au cours de la même période sous l’autorité de ce gouvernement.
Source: AIP

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31 août 2011 3 31 /08 /août /2011 11:05

photoABIDRéunis au sein du Contrat ivoirien pour le travail comme contrat social (C.i.t.c.s), les chômeurs veulent faire entendre leur voix auprès des autorités compétentes

Samedi 27 août dernier, à la Bourse de travail d’Abidjan Treichville, le Conseil ivoirien pour le travail comme contrat social (C.i.t.c.s), O.n.g de lutte contre le chômage, de défense des droits et intérêts

des chômeurs et de promotion du travail en Côte d’Ivoire, présidée par Aka Patrick Mélaine, a organisé une journée de solidarité avec ses amis chômeurs. Cette cérémonie était placée sous l’égide du ministère de l’Emploi, des affaires sociales et de la solidarité, représenté par M. Bosso T. Paul, de la direction générale du Travail. Au cours de cette journée, Aka Patrick a d’abord dressé un bilan sombre de la situation du chômage en Côte d’Ivoire. Ensuite, il a présenté les doléances des chômeurs qui sont, entre autres, la réduction des frais de tout concours d’entrée à la Fonction publique à 5000 FCFA et l’annulation de tout autre frais annexe. Ainsi que la révision de l’âge limite au concours. Car, selon lui, les chômeurs son victimes des événements militaro-politiques, depuis 2000. Outre ces différentes doléances, les chômeurs de Côte d’Ivoire ont fait des recommandations.

Ils souhaitent une assistance au transport des chômeurs. Autrement dit, le maintien de la carte de bus à tout diplômé du supérieur, un an après l’obtention de son diplôme. Au plan structurel, devenir un acteur actif dans les instances de décision. Ils souhaitent, désormais, mener une lutte dans la solidarité, la discipline et le travail car, selon eux, le travail affranchit et c’est dans la solidarité, sans violence ni casse que le chômeur pourra obtenir gain de cause. Il est a noter qu’après la réception du livre blanc des chômeurs, M. Bosso a réaffirmé le soutien du Ministère au C.i.t.c.s et compte transmettre son message à qui de droit.
Jb kouakou

Le Mandat

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31 août 2011 3 31 /08 /août /2011 10:58

Le gouvernement est résolu à assainir le cadre de vie des Ivoiriens et à changer le visage de la ville d'Abidjan. Ainsi donc hier, sur le plateau du 20 heures de la Rti 1, le ministre de la Construction et de l'Urbanisme, Sanogo Mamadou, a annoncé des travaux importants qui
vont entraîner aussi des démolitions importantes dans certains quartiers du district d'Abidjan. A Marcory et à la Riviera, toutes les habitations qui se trouvent sur l'emprise du 3ème pont vont sous peu être détruites. Il s'agit notamment de tous ceux qui sont installés aux abords de la voie qui relie le carrefour ex-bâche bleue à la lagune côté Anoumambo. Mais celui qui va faire les frais de ces travaux sera sans conteste l'ex-gouverneur du district d'Abidjan, Djédji Pierre Amondji, qui a bâti un château d'environ 2 milliards sur l'emprise nord de ce pont.
Cette résidence sera démolie, a annoncé hier le ministre de la Construction et de l'Urbanisme, Sanogo Mamadou, qui a tenu à préciser que ces démolitions ne sont faites contre personne en particulier. Il s'agit de réaliser des travaux d'intérêt public qui ne peuvent s'accommoder des installations anarchiques et des occupations privatives du domaine public. Le ministre de l'Urbanisme a aussi parlé de la rue Y4 qui ceinture la ville d'Abidjan et sur laquelle des habitations ont été construites.
Akwaba Saint-Clair

Le Nouveau Réveil

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25 août 2011 4 25 /08 /août /2011 13:40

banzio.jpegLe ministre du commerce, Dagobert Banzio, a décidé d’associer les opérateurs de la filière bétail et viande à la lutte contre la cherté de la vie. Vendredi, au cours d’une rencontre avec ces derniers, le ministre a appris que le prix du kilogramme de viande pourrait passer de 2700F à 3000F, d’ici à la fin du mois d’Août. Raison évoquée par les participants: «la demande est forte à la veille de la fête du Ramadan». Depuis plusieurs années, l’activité du bétail souffre du manque de concurrence au point que des opérateurs, même ivoiriens, préfèrent aller voir ailleurs. Bakayoko Ibrahim, chargé de la filière bétail au Fenacci, a plaidé pour la suppression des monopoles et des barrages du racket. Qui font de la Côte d’Ivoire, une destination non gratta. A en croire les hôtes du ministre, la Sitarail qui est chargée de convoyer le bétail en Côte d’Ivoire, a un deal avec Issiaka Sawadogo et Dramera Hassane. Au nom de ce «contrat d’exclusivité», elle dissuaderait les concurrents qui sollicitent ses wagons, par l’imposition d’une caution de 15000000F Cfa. Un montant qui ne tient pas compte, selon eux, des frais “PDG“ (Police, Douanes, Gendarmerie) ainsi que 38 millions de Francs Cfa au Guichet unique de transit du bétail (Gutb). Dagobert Banzio qui entend sortir cette filière de l’informel, a annoncé sa libéralisation et la suppression des taxes tous azimuts. «La question du monopole est une violation de la loi communautaire», a-t-il fait remarquer. Le ministre qui se dit favorable à “des mesures rigoureuses“, menace de poursuivre les auteurs la concurrence illégale.
Stéphane Assamoi

L'expression

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25 août 2011 4 25 /08 /août /2011 13:35

Trois officiers français avaient été interpellés samedi 20 août dernier avant d`être remis en liberté. Une interpellation qui s`apparente à un enlèvement. Laurent Alvès, ancien adjudant de la légion étrangère, Jean Grégoire Charaux, colonel à la retraite de la gendarmerie française, Jean-Marie Fontaine, lui aussi colonel de gendarmerie à la retraite et son chauffeur, sont mis aux arrêts par des éléments du commandant Issiaka Ouattara alias Wattao dans une caserne de Zone 3, près du restaurant Rallye. Quelque temps après, ils sont remis en liberté par leurs ravisseurs après des pressions exercées par l`ambassade de France et la présidence de la République. Mais entre-temps, les officiers français disent avoir été dépouillés d`une importante somme d`argent, comme l`atteste la plainte que l`un d`eux a déposé auprès de la première légion de gendarmerie départementale d`Abidjan pour « enlèvement », « séquestration », « mauvais traitement » et « vol de numéraire ». Plusieurs jours après, l`affaire continue de susciter la polémique. De sources proches du dossier, ce sont exactement 41 000 dollars soit plus de 24 millions de Fcfa qui ont été soutirés à l`un des officiers français. L`enquête, rapportent nos sources, a été bouclée et transmise aux autorités compétentes. Toutes les personnes impliquées dans l`affaire auraient été entendues afin que la lumière soit faite sur ces millions dont les soldats français ont été délestés. Des premiers faits rapportés, il ressort que les officiers français à la retraite avaient été interpellés suite à une dénonciation calomnieuse, comme l`attestent certains témoignages, pour atteinte à la sûreté de l`Etat. Leur tort, être proche d`un autre officier français à la retraite, Frédéric Lafont, connu pour être un patron de deux sociétés de sécurité privée( Risk et Vision) à Abidjan. Celui-ci serait lié aux dirigeants de l`ancien régime, aussi les officiers momentanément interpellés le week-end dernier étaient-ils soupçonnés de vouloir déstabiliser le régime Ouattara. Selon nos sources, les officiers interpellés sont effectivement des proches de Frédéric Lafont, lequel les a recrutés et envoyés en mission en Côte d`Ivoire. L`adjudant Laurent Alvès et le colonel Fontaine ont été recrutés pour diriger Vision et Risk, car Lafont s`est absenté provisoirement du pays pour gérer certaines de ses activités à l`étranger. Opérateur économique, Lafont exerce dans le transport aérien où il a monté la compagnie Sofia Airlines mais aussi dans la restauration et l`hôtellerie avec ses restaurants « Le Mont Blanc » et « Stade de France » . Cet ancien pensionnaire du 43e Bima de Port-Bouët a en effet choisi de revenir investir en Côte d`Ivoire après avoir pris sa retraite. En bisbille avec certains de ses associés et ex-employés, il a réussi à maintenir son business. C`était donc pour remettre de l`ordre dans ses affaires qu`il a effectué un recrutement pour restructurer ses entreprises. Ce sont les 41 000 dollars destinés à cela qui ont disparu, comme l`atteste l`enquête préliminaire de la gendarmerie. Mais, Lafont n`est pas qu`homme d`affaires. Au plus fort des récentes violences post-électorales, sa société de gardiennage a aidé plus d`une personnalité à se mettre à l`abri des effets collatéraux. Il y a sept ans, quand éclataient les événements de novembre 2004, il avait volé au secours de personnes en situation délicate. Plus récemment, à la faveur de la campagne électorale pour la présidentielle, c`est à bord de l`un de ses avions, peint pour la circonstance aux couleurs du Rdr, que la candidat Ouattara allait de ville en ville. C`est cet Ivoiro-français (il est marié à une Ivoirienne), qui avait été épinglé par l`Union européenne avant d`être retiré de la liste des personnalités dont les avoirs devaient être gelés. C`est lui qui a mis en mission les colonels Grégoire Charaux et Jean-Marie Fontaine. Officier de gendarmerie, Charaux était, selon nos sources, instructeur à l`école de gendarmerie du temps où l`actuel chef de l`Etat était Premier ministre. Il a ainsi formé plusieurs officiers ivoiriens, dont l`actuel commandant supérieur de la gendarmerie, le colonel Gervais Kouakou et le général Nicolas Kouakou. Alors, les colonels Lafont et Charaux mêlés à une manœuvre déstabilisatrice ? Difficile de le croire. D`ailleurs, toujours selon nos sources, le ministre de la Sécurité et de l`Intérieur, Hamed Bakayoko, a appelé les infortunés pour leur présenter ses regrets.
Assane NIADA

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22 août 2011 1 22 /08 /août /2011 15:56

bannySituation post-électorale / Charles Konan Banny : ‘’Qu’on le veuille ou non, la responsabilité de Gbagbo est engagée. Je ne parle pas de culpabilité, parce que je ne suis pas juge’’

Les femmes du département de Gagnoa étaient le dimanche 21 Août 2011, chez le président de la commission Dialogue, Vérité et Réconciliation. A sa résidence privée de Yamoussoukro, Charles Konan Banny s’est entretenu avec ses hôtes dans le cadre de sa mission.

Toutes tendances confondues, elles sont venues exprimer de vive voix leur soutien au président Charles Konan Banny dans sa mission de réconciliation des Ivoiriens. « Nous sommes là pour témoigner de notre volonté d’aller à la réconciliation à Gagnoa et avec le reste de la Côte d’Ivoire. (…) Vous pouvez et devez compter sur nous, pour la réussite de la mission exaltante qui vous es confiée», a souligné d’entrée Mme Zadi Clémentine, au nom du collectif des associations féminines du Fromager. Selon elle, le pire est passé. Il faut s’investir à présent résolument dans le processus de réconciliation. « Nous sommes conscientes que les injures et bagarres sur les marchés, la méfiance dans les relations intercommunautaires sont des freins à la cohésion et au développement de notre pays », dira-t-elle. Pour sa part, le président de la commission Dialogue, Vérité et Réconciliation a salué la démarche des femmes du Fromager. Car, a-t-il indiqué, « la responsabilité des populations de Gagnoa dans le processus de réconciliation me paraît très importante et très grande. Toute la Côte d’Ivoire attend les signaux irréductibles, irréversibles des populations de Gagnoa, pour aller à la réconciliation ». Pour lui, la raison est très simple. «L’ex-Président est un fils de Gagnoa. Qu’on le veuille ou non, sa responsabilité administrative est engagée. Je ne parle pas de culpabilité, parce que je ne suis pas juge». Ainsi, il a exhorté ses hôtes du jour à convaincre leur fils, Laurent Gbagbo. « S’il (l’ancien chef d’Etat) se prononce clairement et il le fera, je n’ai pas de doute que les frères et sœurs se retrouvent pour reconstruire leur pays. De cela dépendra la vitesse avec laquelle les Ivoiriens vont se réconcilier…», a-t-il fait savoir. « Il ne s’agit pas de renier son enfant. Nous ne sommes pas dans une question de reniement. On ne vous demande pas de renier quoi que ce soit. On vous demande d’être responsables. Pour qu’ensemble on puisse se retrouver autour de la table de réconciliation… », a conclu le président de la CDVR.
Diallo Harry

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15 août 2011 1 15 /08 /août /2011 12:07

producteur cacaoLa filière café-cacao, depuis sa libéralisation, est devenue une vache à lait pour certains opérateurs. Les coopératives, presque toutes fictives, se présentent comme de véritables sources de corruption et de pompage de l`argent des producteurs. Des préfets, en liaison avec certains responsables du ministère de l`Agriculture sont accusés… Un nouveau "plan cacao" est réclamé. Soir Info met à nu la partie immergée de la mafia qui sévit dans la filière café-cacao.

En Côte d`Ivoire, dans le secteur café-cacao, c`est comme dans la nébuleuse secte de Ron Hubbard, le fondateur de l`Eglise de la Scientologie, qui dit. « Si tu veux être riche, sans effort, crée ton église ». Dans ce juteux secteur, qui représente 40% des recettes d`exportation, si tu veux être milliardaire, en un temps record, monte ta coopérative et te voilà producteur, puis milliardaire. Après le scandale dans cette juteuse filière qui a vu l`emprisonnement de ses dirigeants en 2008, les choses ne semblent pas avoir fondamentalement changé. Le système, pourrait-on dire, est resté le même. En effet, depuis quelque temps, on parle beaucoup de coopératives de café-cacao et de leur financement par les nouveaux responsables en charge de la filière. Ces coopératives, presque toutes fictives, ont toujours été des sources d`arnaque, d`escroquerie, de détournements de fonds, de corruption et de pompage des revenus des producteurs. Elles sont socialement odieuses pour les planteurs et sinistrement dangereuses pour l`économie du pays. Elles sont toutes ou presque basées sur du faux. Le but réel de leurs promoteurs est de capter l`argent des pauvres paysans, avec la complicité de certains dirigeants de la filière.
Le cercle vicieux
Sous l`administration Henri Amouzou Kassi ( ex-dirigeant de l`Anaproci) et de Tapé Do ( Bcc) d`importantes sommes d`argent, sous forme de prêts, avaient été décaissées au profit de ces coopératives, à raison de 10. millions de Fcfa par structures, soit un total de 18 milliards de Fcfa par an. Mais, ces soi-disant prêts n`ont pas pu être remboursés jusqu`à ce jour, parce qu`ayant pris d`autres directions. Comme si les producteurs n`avaient pas assez souffert, ces derniers jours, un groupe de personnes s`est donné comme mission de créer une fédération de coopératives. Il revient aussi que le nouveau conseil de gestion de la filière café- cacao, mis en place par le nouveau régime, entend financer les coopératives à hauteur de 10 millions de Fcfa par structure. Ce financement devrait, selon nos sources, se faire sur les fonds de l`Association nationale des producteurs de Côte d`Ivoire ( Anaproci), avec ou sans l`accord des nouveaux dirigeants de cette structure. « Ce serait, dit-on, un don du chef de l`Etat, Alassane Ouattara », rélève un de nos informateurs. A cet effet, cette organisation demande aux coopératives de venir déposer leurs documents à la Caistab. Bref, tout semble tourner autour des coopératives et de leur financement quand on veut gérer la filière café -cacao, totalement libéralisée depuis la campagne 1999-2000. Au début des années 2000, Laurent Gbagbo avait libéralisé le secteur. Créées pour assurer transparence et équité, les structures de régulation ont échoué et leurs dirigeants sont restés longtemps en prison pour mauvaise gestion présumée. Le gouvernement Ouattara s`est engagé, dernièrement, à remettre en chantier une réforme de la filière. Pendant la campagne électorale, Alassane Ouattara avait promis de réorganiser la filière au profit des planteurs. Cette filière compte une multitude de coopératives sans réelle assise financière. « Ce sont des structures créées pour capter l`argent des vrais producteurs, avec la complicité des dirigeants », soutien une source au ministère de l`Economie et des Finances. Il existe, à ce jour, au moins 3.500 coopératives dans la seule filière agricole. En décidant, comme l`avait fait l`ancienne équipe, de financer les coopératives à Abidjan, le Conseil de Gestion de la Filière Café-Cacao (Cgfcc) risque encore de faire la promotion des coopératives fictives. Les nouveaux membres du Cgfcc sont ceux qui ont remplacé l`équipe d`Ano Gilbert, nommé par l`ex-régime au pouvoir. A Gagnoa, par exemple, on enregistre 160 coopératives. A Abengourou, le chiffre est de 163 coopératives. A Agboville, on en dénombre au moins 143 contre 186 à San Pedro, autant à Guiglo et un peu plus de 170 à Man… Aujourd`hui, encore, les agréments continuent d`être délivrés, en violation totale de la loi sur les coopératives de 1997. Le nombre des coopératives donné ici ne concernent que les villes citées et non les régions. Le constat est que la gestion de la filière café-cacao par les producteurs eux-mêmes n`est pas pour demain et qu`elle relève d`un vrai serpent de mer. Mais comment ce système mafieux a-t-il vu le jour ?

Préfets et affairistes

De nos échanges et investigations sur le terrain dans les régions productrices et après lecture des textes régissant le mouvement coopératif ivoirien, nous avons pu déceler certaines zones d`ombre qui sont les causes de la multiplicité des coopératives dont les rôles ont été dévoyés, avant d`être plongées dans une situation de faiblesse dans cette filière. D`abord, le rôle néfaste joué par des préfets véreux, en complicité avec des responsables locaux du ministère de l`Agriculture, dans la délivrance des agréments à des coopératives fictives, moyennant espèces sonnantes et trébuchantes. Des promoteurs de coopératives débourseraient, entre 3 et 5 millions de Fcfa pour se faire délivrer des récépissés. En plus, ces promoteurs qui se considèrent comme membres fondateurs de ces coopératives ne tiennent jamais d`assemblée générale de renouvellement des organes de peur de perdre leurs postes et leurs privilèges. Ils deviennent des dirigeants à vie de ces coopératives fictives. Ceux qui veulent apporter leur expérience dans la gestion coopérative sont obligés de créer eux aussi leur propre coopérative. C`est ainsi que les coopératives se multiplient. Pour en revenir aux agréments des coopératives, il faut dire qu`ils s`établissent au niveau de la région. Toutefois, le processus d`agrément des coopératives, bien que décentralisé, c`est-à-dire qui est assuré par les services extérieurs du Ministère de l`Agriculture, semble outrepasser leurs responsabilités. A ce niveau, la procédure d`agrément décrit dans la circulaire interministérielle n°3718/Minagra/Mid du 26 octobre 1998 relative à l`application de la procédure d`agrément des coopératives n`est pas effectivement appliquée. Des individus, avec le soutien des responsables du ministère de l`Agriculture dans les régions, vont soudoyer certaines autorités administratives pour se faire délivrer des agréments aux fins de capter l`argent des producteurs, avec la complicité de ceux qui sont chargés de la gestion de la Filière. En effet, dans cette procédure, il y a trois niveaux essentiels pour agréer une coopérative. Le premier niveau est la direction départementale de l`Agriculture (Dda). Lorsque les promoteurs d`une coopérative réunissent les pièces constitutives de création de la coopérative, ils déposent l`ensemble du dossier à la Dda.

Gestion opaque

Un agent en charge de l`action coopérative à qui le Directeur départemental impute le dossier pour analyse se rend sur le terrain pour vérifier la conformité des éléments contenus dans le dossier. L`existence du siège, la présence au poste du directeur de la coopérative pour s`assurer la séparation des pouvoirs, bien d`autres éléments décrits dans l`étude de faisabilité, etc. Le deuxième niveau est celui de la Direction régionale de l`agriculture (Dra). Là encore, un agent spécialiste en gestion coopérative fait le travail de contre-vérification sur pièces et sur le terrain avant de proposer au Directeur régional de l`agriculture la convocation de la réunion du Comité régional d`agrément des coopératives (Crac). Le troisième niveau est d`ailleurs le Comité régional d`agrément des coopératives. Ce comité présidé par le Directeur régional de l`agriculture, comprend, les représentants régionaux des chambres consulaires dont la Chambre d`Agriculture et les représentants régionaux de certaines Organisations professionnelles agricoles (Opa). C`est ce comité qui émet un avis dans un Procès verbal dûment rédigé à consulter à tout moment en cas de contestation. Cet avis peut être défavorable. Dans ce cas, le Directeur régional de l`agriculture retourne le dossier aux promoteurs et leur retire le récépissé de dépôt déjà obtenu à la Direction départementale de l`agriculture. L`avis peut être réservé, alors on exige aux promoteurs des éléments complémentaires. S`il est favorable, un projet d`arrêt portant agrément de la coopérative est transmis au préfet accompagné du procès verbal de la réunion du comité d`agrément des coopératives. Le préfet signe l`arrêté s`il s`assure de la régularité de la procédure. En sa qualité de Représentant de l`Etat, le Préfet est la dernière personne à qui les promoteurs peuvent avoir recours s`ils se sentent léser. Mais, sur le terrain, la réalité est tout autre. Nous avons malheureusement constaté que les trois niveaux d`agrément des coopératives n`existent que pour la forme. Ils sont violés par des promoteurs, moyennant espèces sonantes et trébuchantes. « Sur simple dossier présenté par un directeur régional corrompu, à un préfet véreux, le tour est joué et l`agrément est signé », nous fait remarquer M. T.B.V, un cadre du ministère de l`Agriculture. Pour lui, les dirigeants de la filière ferment les yeux sur ces pratiques « tout simplement parce que la multiplicité des coopératives est une grande source de revenus pour eux ». « Ils préfèrent avoir affaire à des coopératives fictives, qu`ils financent à grands frais afin de se partager l`argent des producteurs avec eux », souligne J.G.K, un planteur de Bloléquin. Il suggère qu`on « assèche ces coopératives pour fermer le robinet des détournements dans la filière ».

Manœuvres de détournements

D`abord au niveau de la Direction départementale, l`agent de coopération est inexistant. Ensuite au niveau de la Direction régionale de l`Agriculture, la même chose est observée, c`est-à-dire que l`agent chargé de l`action coopérative n`est pas opérationnel parce qu`il ne dispose d`aucun moyen pour accomplir sa mission. Enfin, au niveau du Crac, Comité essentiel pour la délivrance de l`agrément, la composition n`est pas complète. Comme la Chambre d`Agriculture, il est fréquent que les Opa ( Organisations professionnelles agricoles) n`aient pas de représentant. La composition du Crac n`est pas conforme au regard de l`article 20 du décret 98-257 du 03 juin 1998 portant application de la loi coopérative. Finalement, les coopératives sont agréées sans une analyse véritable de leur dossier de constitution et quand l`argent s`en mêle, le processus s`en trouve « enrhumé ». Conséquence, les coopératives sont agréées en nombre pléthorique au niveau de nos départements et régions. Plus grave encore, les coopératives sont gérées en dehors des textes de loi relative à l`action coopérative, ce qui fait l`affaire de certains acteurs de la filière. En effet, dans la coopérative, la gestion est dévolue au directeur. En outre, l`article 15 de la loi 97-721 du 23 décembre 1997 relative aux coopératives et l`article 5 du décret portant application de cette loi qui stipulent clairement que « les fonctions d`administrateur et directeur ou gérant d`une coopérative sont incompatibles ». Malheureusement, on remarque dans la majeure partie des coopératives de la filière café-cacao, que le conseil d`administration se résume à une seule personne qui est le Président du Conseil d`Administration. Qui joue très souvent le rôle de directeur ou gérant. Cette gestion illégale des coopératives qui remet en cause la séparation des pouvoirs tels que voulu par l`Etat de Côte d`Ivoire est soutenue par des personnes ou structures qui travaillent ou veulent travailler avec ces associations. En effet, celles-ci, au lieu de se rendre au siège des coopératives, sont souvent enclines à convoquer le Pca pour traiter des affaires. Conséquence, les coopérateurs ne se sentent pas concernés par les engagements pris par celui qui semble agir en leur nom parce qu`il pose des actes hors du siège de la structure. A ce niveau, l`exigence qui est faite de conclure tout acte au siège de la coopérative est une façon de rendre transparents les engagements pris, d`une part et d`amener les autres membres à être participatifs desdits engagements de sorte à jouer, chacun à son niveau, le contrôle dans la mise en œuvre des actions y afférentes, d`autre part.
Il est donc déplacé d`inviter les Pca des coopératives à Abidjan ou en dehors de leur siège pour des actions qui engagent l`ensemble des coopérateurs et leur remettre des enveloppes d`argent. Le faire c`est participer à la promotion des coopératives fictives, sans siège social ni directeur-gérant et encourager la corruption et les détournements. Certains organes de gestion de filière café et cacao ont pour habitude d`inviter les Pca des coopératives au lieu de se rendre au siège des coopératives. C`est ce qui se prépare en ce moment… « Cette façon de procéder constitue une source mafieuse de création de coopératives fictives et d`arnaque pour empocher l`argent », soutient M. F.L.V à Divo.
Armand B. DEPEYLA

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